Et si on s'aimait [BXB]

14. 🍑

- Arrête de me regarder, je marmonne.

- Non, t'es trop beau. Et encore plus quand t'es nu.

Il me fait un clin d'œil, tout en gardant son sourire en coin. Je rougis, et me roule encore plus en boule. Je n'aime pas quand il me regarde comme ça.

- Aller, déride toi un peu, Petit cœur.

Il enroule son bras autour de moi et m'attire contre lui, avant de m'embrasser le front. Il caresse doucement mon bras, du bout des doigts, ce qui me fait frissonner.

- T'as froid bébé ? me demande t-il en souriant. Viens, ça ira mieux.

Il se lève du canapé et me tend sa main, pour m'aider à me lever. Je la prends, tout en me cachant quand même le sexe. Lui, il a l'air de s'en ficher, que je puisse voir mini-Enaël. Enfin... Il n'est pas si mini que ça.

Une fois debout, il se rapproche de moi pour me faire un câlin.

- C'est gênant... je lui dis.

- M'en fiche, j'ai envie de te faire un câlin. J'aime te sentir contre moi. Et si tu râles pour ça, qu'est-ce que tu vas dire quand je te soulèverais.

- Mais berk ! T'es dégoûtant !

- Quoi ? il fronce les sourcils, et il met quelques secondes avant d'éclater de rire. Mais c'est qu'il n'est pas si innocent, mon petit Rony !

Je n'ai pas le temps de lui en demander plus, car il refait comme hier soir. Il pose ses mains sur mes fesses, et me fait décoller du sol. Et comme d'habitude, idiot comme je suis, j'enroule mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou. C'est instinctif !

- Tu aimes être dans mes bras, à ce que je vois, se moque t-il.

- Chut, je lui réponds, en détournant les yeux. Cette andouille me fait rougir.

Il me garde dans ses bras pendant un moment, tout en me soutenant d'une main, et en caressant mon dos de l'autre.

- Tu penses qu'un jour tu seras amoureux de moi ? m'interroge t-il.

- J-Je te l'ai dis hier, je n'en sais rien, je bégaye.

- J'espère. J'espère vraiment que tu le seras... me confie t-il.

Je me mords la lèvre inférieure, en rougissant encore plus. Pourquoi je rougis, même ?

- Je peux t'embrasser ?

Je cligne plusieurs fois des yeux, avant de hocher la tête. Il sourit, et avance son visage vers le mien. Ses lèvres se posent sur les miennes, et sa langue vient caresser la mienne. Je passe mes mains dans ses cheveux, et je ne sais pas pourquoi, mais je m'amuse à en tirer certaines mèches, ce qui le fait gémir. Il finit par se reculer, les joues aussi rouges que les miennes.

- P-Pardon, s'excuse t-il.

- Pour quoi ?

- T-Tu ne sens pas ?

- Que tu bandes ? je lui demande. Si, mais j'osais pas en parler.

Il rougit encore plus, tandis que je me mets à sourire. Il est marrant. Et quand il est gêné, il est tout mignon.

- Tu veux qu'on aille dans la piscine ? me propose t-il.

- Si tu veux.

Il me garde dans ses bras, et sort dans le jardin. Je frissonne en sentant le vent frais sur mon corps, mais Enaël me resserre contre lui.

- Ça risque d'être un peu froid, me prévient-il avant de sauter de l'eau.

- Froid ? je répète, une fois la tête hors de l'eau. C'est glacé !

Il rigole, avant de passer sa main sur mon visage pour chasser les quelques mèches qui me sont tombées devant les yeux, et de m'embrasser encore une fois.

- Tu veux qu'on fasse quoi maintenant ?

- J'en sais rien, je lui réponds. On est chez toi.

- Alors... On baise ! il marque une pause, et se met à rire. Je rigole. Mais je sais pas ce qu'on peut faire.

- On a qu'à faire nos devoirs, je propose. Comme ça, ça sera fait.

Il hausse les épaules, puis me lâche. Je n'avais même plus fait attention que j'étais dans ses bras.

- Si tu veux. Mais on peut se refaire une Jeannette, d'abord ?

- Hein ? Une Jeannette ? je répète. De quoi tu parles ?

- Une branlette, si tu préfères, m'explique t-il. Avec Martin, on appelle ça une Jeannette.

Je le regarde pendant un moment, ce qui le fait rire. Heureusement que j'aime bien entendre son rire.

- T'es vraiment trop bizarre, je lui dis.

- Mais nan.

- Mais si.

Il se rapproche de moi, et attrape mon sexe avec sa main, mais je le repousse.

- On l'a déjà fait ce matin, ça suffit.

Il fait la moue, avant de me regarder avec des yeux de chiens battus, mais je sors de l'eau.

- Pour la peine, t'es plus mon Petit cœur. T'es ma Petite bite.

- C'est pas drôle.

Il soupire, et sort lui aussi de la piscine.

- Oups, on a pas pris de serviettes, remarque t-il. Viens, on va sécher sur les transats. On ira travailler après.

- Si tu veux.

- Tu sais, j'adore tes fesses, me dit-il.

J'ouvre la bouche, puis la referme. Je pense qu'il vaut mieux que je ne lui réponde pas. De toute façon, je ne saurais même pas quoi lui dire.

- Je te jure, continue t-il. On dirait deux belles pêches. J'ai envie de croquer dedans.

- Si tu me mords le cul, je t'arrache les yeux, je le menace.

- Et si je le lèche ? propose t-il.

- Je dis pas non.

- C'est vrai ?

- Bah non ! je m'exclame. C'est dégoûtant. Berk.