Dangerous Boys [njh]

Chapter Seven.

- Qui es-tu?
- Personne.
- Arrêtes de jouer au malin avec moi.
- Tu me fais rire, vraiment, que cela en est perturbant. Dit-il en souriant de toutes ses dents.
- Tu ne m'impressionnes pas tu sais. Sous tes grands airs de j'ai tout vu, tout connu, rien ne m'atteins... Je pense que tu meurs de trouille. Je pense que tu vaux beaucoup mieux que ce que tu veux montrer.
- Alors tu es ce genre de fille.
- Quel genre? Lui demandais-je.
- Ce genre de fille différente.
- Je ne suis pas différente des autres filles.
- Si tu l'es.
- Et pourquoi?
- Parce que tu n'es pas la première à me le dire, mais tu es la première que je crois.
- Tant mieux alors.
- T'es spéciale tu sais. Me dit-il en me regardant.
- Je suis un extraterrestre.
- Non, tu es le genre de fille que tout le monde aime mais qui elle est plutôt du genre timide.
- Oh non. Je suis une grenade..
- Je comprends pas là.
- Je suis une grenade. Un jour je vais exploser et détruire ce qui reste de mon entourage.
- Tu ne vas pas exploser. M'affirmai-t-il.
- À force d'encaisser si, et je vais partir loin d'ici.
- Pourquoi tu dis ça?
- Parce que c'est la vérité.
- Non la vérité c'est que tu as peur.
- Je n'ai pas peur. Lui répondis-je.
- Si tu as peur sauf que tu ne veux pas l'admettre.
 
 
Je me leva, le jeune homme fit de même. Il était devant moi et me regardait droit dans les yeux. Le blond devait mesuré environ dix centimètres de plus que moi, mais il ne m'impressionnait pas.
 
 
- Tu ne sais rien de moi.
- Mais tu as peur, peur de faire voir à tout le monde qui tu es vraiment.
- Il est tard, je dois aller dormir. Salut.
- Tu fuis, tu as peur. Conclua-t-il.
- Faut que je te le dises dans quelle langue? En anglais? En espagnol? En italien? Arabe? Chinois? Je. N'ai. Pas. Peur.
- A demain princesse. Dit-il en partant.
 
 
Il était maintenant en bas de l'échelle, il reprit sa route quand il se retourna et me regarda. Il me fis un signe de la tête et partit, pour de bon cette fois-ci. Je retourna dans ma chambre et alla dans mon lit. La nuit risque d'être courte encore une fois.
 
 
 
ECLIPSE DE UN MOIS.
 
C'était le jour J, j'étais en vacance et j'allais partir de la famille Solf. C'était un jour pas comme les autres, j'étais nostalgique, j'avais vécu tellement de moments dans cette maison avec ces personnes. J'étais dans ma chambre enfin dans une chambre qui ne serait plus la mienne quand je serais partis. Toutes les photographies que j'avais accrochées aux murs avaient disparus, tout comme mes bouquins et mon pled pour aller lire sur le toit.
 
J'allais maintenant habitée chez Clément, comme j'avais dix sept ans que je n'avais pas vraiment fait de conneries le long de mon existence, les personnes qui s'occupaient des enfants orphelins avaient décidés de me laisser choisir et les parents de Clément qui étaient au courant de la situation m'avaient demandé si je voulais aller chez eux et j'avais accepté.