Chapitre 8: To Isengard

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Le jour du départ était enfin arrivé. Lya l'avait réveillé tôt sous prétexte de ne pas mettre tout le monde en retard au moindre problème.

Une heure après, Alexandre était propre, habillé, ses affaires empaquetées dans des sacoches, prêtes à être chargées sur le dos d'un cheval. Il décida de profiter du temps qu'il avait encore devant lui pour faire ses adieux à la Lothlorien. Ce royaume allait lui manquer. Les gens, le silence, la lumière... C'est fou ce qu'on s'attache en à peine un mois.

Sans qu'il s'en rende compte, ses pas l'avaient conduit sur le terrain d'entraînement. Il décida alors de retourner au bord du ruisseau de la veille. Lya n'y était pas, et avec le changement de lumière, l'endroit lui semblait complètement différent. Il s'assit sur la pierre plate et son regard se perdit dans le courant.

Le soir après leur discussion au bord de l'eau, après être rentrés dans son logement, Lya et le jeune homme étaient restés manger ensemble, discutant de tout et de rien, jusque tard dans la nuit. Elle lui avait raconté plein d'anecdotes sur son enfance, son petit frère et sur la Terre du Milieu en général, et il lui avait donc parlé de son enfance à lui, de son monde, de ses souvenirs. Elle l'avait écouté attentivement, l'interrompant de temps en temps pour qu'il lui explique ce qu'était l'électricité, le saut en parachute...

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"Attends, tu veux dire que les Hommes ont vraiment marché sur la lune ?"

"J'te jure ! Les américains ont même planté un drapeau dessus ! C'est un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité !"

"Les Humains de ton monde semblent bien plus avancés que ceux d'ici. Qu'en pensent les elfes ? Ils doivent être vexés d'être en retard face aux mortels...Eux aussi ont marché sur la lune ?"

"Euuuuuh, et bien, comment dire..."

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Elle avait été étonnée d'apprendre qu'il n'y avait sur Terre ni orcs, ni elfes, ni dragons, ni magie...

Remarque, il m'avait fallu un moment pour réaliser que toutes ces choses étaient parfaitement réelles dans ce monde...

Les jours qui suivirent avaient été pour la plupart passés ensemble, et il l'a considérait à présent comme une amie.

Il jeta un dernier regard sur ce coin de paradis, utilisant tous ses sens pour ne pas en oublier le moindre détail. Le clapotis de l'eau, la lumière à travers les feuilles, les reflets, le chant des oiseaux et du vent... Cet endroit allait lui manquer.

De retour sur le terrain d'entraînement, Alexandre remarqua plusieurs elfes lui faisant de légers signes de tête, et il reconnut les membres de la compagnie qui l'avait récupéré dans la lande. Et accessoirement sauvé la vie...

Ils se dirigèrent droit vers lui, et pendant un instant, le garçon dut bien avouer avoir eu peur qu'ils ne le remettent en prison. Haldir n'était pas parmi eux, il lui semblait l'avoir aperçu en train de planifier le trajet du voyage avec Barbe Blanche. L'un des sept soldats, ressemblant beaucoup à Haldir, s'approcha et le salua. La politesse elfique, toujours dans l'extrême... Ne sachant pas trop comment réagir, le jeune Homme décida de saluer de même. Le sourire de l'elfe lui indiqua qu'il s'agissait de la bonne réaction. Il entama la conversation de manière hésitante, parlant avec un accent chantant, hésitant sur certains mots.

Un ciel étoiléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant