Depuis qu’il m’a « embrassé » Hakim m’esquivais comme la peste à chaque fois qu’il venait chez moi ou moi chez lui, soit il sortait soit il bougeait de pièce et franchement sont attitude me faisait mal.
Aujourd’hui j’ai décidé d’aller lui parler, tant pis s’il me recale au moins j’aurais fait le pas. Je monte les escaliers direction chez lui, je me fais bousculer, je relève la tête et voit Hakim
- Moi : Tu peux dire pardon nan ?
Lui avait continué son chemin, il se retourne et me regarde de travers
- Hakim : Ouai ouai.
- Moi : T’es sérieux là ?
- Hakim : Trace ne me parle pas.
- Moi : Je rêve la ! C’est quoi ton souci avec moi ?
- Hakim : Y’a pas de souci. Bref je dois y aller
Et il est partie. J’en revient pas. Je retourne chez moi et m’allonge.
La nuit, Kader venait souvent dans ma chambre, il se posait sur une chaise et me regardais dormir puis repartait.
Ensuite il a commencé à s’allonger à côté de moi et me prenait dans ses bras.
Au final j’ai fini par fermer ma porte à clef. Quand il y a vue, il a donné un grop coup de pied sur ma porte, j’ai fini en pleur. Et chaque soir il me faisait le coup. Iil a finit par laisser tomber.
Je voulais lui pardonner, mais je n’arrive pas, j’ai peur qu’après ça, il prenne la confiance et qu’il recommence comme avant mais je ne veux pas. Je sais qu’il n’a pas changé, il a repris ses habitudes à tremper dans ses petits trafics, je ne suis pas dup.
- Moi : Maammaan ??!
- Yemma : Quoi ???
- Moi : Tu peux me mettre de la crème s’il te plait ?
Oui donc tous les matins je dois appliquer de la crème sur le bas de mon dos pour soulager ma douleur et vue que c’est derrière, ma mère est obligé de me le faire
- Yemma : Benti ?
- Moi : Oui Ma ? Tu veux aller quelque part ?
- Yemma : Non non. Je voulais te dire que je vais partir au bled avec t’as sœur dans 2 jours, pour qu’elle achète ses robes, tu viens avec moi ?
- Moi : Non merci, je suis bien dans ma chambre.
- Yemma : Ya bagara, tu fais rien de tes journées et tu crois tu vas rester toute ta vie à rien faire ? La la, tu viens avec moi
- Moi : Non Yemma wallah j’ai pas envie en plus toute tes sœur veulent me marier à leur fils, t’as vue leur tête ?
- Yemma : Beleh fomok ! C’est soit tu viens, soit à mon retour je veux que tu es trouvé un travail saha ?
- Moi : ….
- Yemma : Samia !
- Moi : Saha maman… Mais qui c’est qui va me mettre ma crème ? J’arrive pas toute seule
- Yemma : Kader reste là, il te fera
- Moi : Non non non. Kader il ne me touche pas
- Yemma : C’est ton frère hmara
- Moi : Non c’est plus mon frère, c’est pas la peine. J’irais chez Khalti mehlich, comme ça je m’occuperais de ses enfants
- Yemma : Saha, mais Fadela elle va me rejoindre dans la semaine donc après tu vas devoir te débrouiller.
- Moi : Saha. Merci Yemma
- Yemma : De rien benti. Samia, Kader il s’en veux beaucoup wallah, il est super mal miskine
- Moi : Mehlich, sa lui apprendra
- Yemma : Sa fais presque 6 mois que tu ne lui parle plus, hcheum c’est ton frère
- Moi : T’as vue comment je suis devenu par sa faute ? Ça sert à rien Yemma, je ne changerai pas d’avis, pas maintenant.
- Yemma : Saha, je vais aller préparer ma valise. Et tache de trouver une robe pour le mariage et un boulot !
Passons au départ de ma mère et ma sœur. Je les avais accompagné à l’aéroport, en rentrant chez moi, j’ai cru j’hallucinais ! Bondé de mecs. Il était tous groupé dans le salon à fumer et à jouet à la play, j’ai peter un plombs. Je me suis dirigé vers la télé et je l’ai éteint. Un gars c’est approché de moi et ma pris par le bras
- Gars : Salle pute tu te prend pour qui pour etteindre comme ça !
- Moi : Lâché moi salle zemel touche moi pas avec tes mains salle
- Gars : Je vais te niquer tu vas rien comprendre
- Tu vas niquer qui là !?
C’est Kader qui est arrivé. Il se dirige vers nous, plus furieux que jamais
- Kader : Bouge tes mains, t’es qui pour la toucher ?!
- Gars : Ah saha, c’est t’as meufs poto ? Ah sisi psahtek
- Kader : C’est pas ma meuf c’est ma sœur, donc lâche la tout de suite avant que sa parte en couille
Tous les mondes à fermer sa gueule. Personne ne me connaissait au quartier, je ne sortais que rarement et encore moins avec mon frère.
- Gars : Smeh ma sœur mais tu m’as zehef et je ne savais pas qui tu étais…
- Moi : Je m’en tape de tes excuses.
Je fonce dans ma chambre et met quelque habit dans mon sac, au moment de franchir la porte, je sens qu’on me prend par le bras et qu’on me retourne. C’est Kader bien sûr. Je lui lâche un sale regard et tente de partir mais en vain
- Moi : Lâché moi putain tu te prends pour qui toi aussi ?
- Kader : Je me prends pour ton grand frère y’a quoi ?
- Moi : Mon grand frère est mort y’a longtemps, je dois y aller j’y vais
- Kader : Pff... Tu vas ou ? Crois pas c’est la fête
- Moi : Je fais ce que je veux t’as compris
- Kader : Ouai va faire t’as pute t’as raison
Et après il veut que je lui pardonne ? Je suis devenu neutre, mes larmes me montent aux yeux, il se rend compte de ses paroles, mais trop tard c’est dit. Je me détache de lui et monte chez Khalti.
J’arrive chez elle en pleure, je lui explique ce que sait passer, sans lui dire qu’il avait invité des gars sinon elle aurait été capable de descendre.
Elle est au courant de se qui sait passer avec Kader, elle me réconforte du mieux qu’elle peut, je lui demande si je peux dormir chez elle le temps que ma mère revienne elle est d’accord et me propose d’aller m’allonger un peu. J’ouvre la porte des enfants mais voit qu’il n’y a que deux petit lits
- Moi : Khalti je peux dormir où ?
- Khalti : Ya ton oncle qui dors donc va dormir dans la chambre de Hakim
- Moi : Saha merci
Ça va, c’est propre. Je me pose sur son lit et commence à fouiller, rien de bien intéressant. Je me change et m’allonge.
Quelque heure plus tard, je me fais réveiller par du bruit. J’entrouve la porte et vois Kader et Hakim.
- Kader : Wallah gros je l’ai cherché partout je l’ai pas trouvé
- Hakim : Il sait passer quoi ?
- Kader : (Raconte) Wallah je suis un batard
- Hakim : Ouai t’as pas géré… T’as essayé de l’appeler ?
- Kader : Ouai mais sa tombe sur le répondeur. Putain s’il lui arrive quelque chose je vais m’en vouloir à vie. Déjà que c’est chaud entre nous... Aide moi à la chercher sinon je vais faire une crise de nerf la wallah
- Hakim : Pas de souci frère, je me change et je te rejoins en bas saha
- Kader : Saha, speed
J’entends ses pats se rapprocher. Je me rallonge et fait semblant de dormir. Il rentre dans sa chambre mais ne ma pas vue, jusqu’à qu’il se pose sur mon lit, il se lève en vitesse et pousse un petit cri d’horreur. Je me retenais de rire wallah c’était trop drole
- Hakim : Sa, Samia ?
Il se rapproche pour voir si c’était bien moi. Après confirmation il sort son téléphone et passe un appel
- Hakim : Ouai gros je l’ai trouver
- :
- Hakim : Calme toi frère elle est chez moi, elle dort
- :
- Hakim : Pas de souci, je la surveille t’inquiète pas
- :
- Hakim : Ok gros, Sh’Allah
Allongé derrière moi, je sens son bras me prendre par la taille et mon corps se coller au sien. Non, il ne faut pas que je craque, je ne suis que sa cousine, je suis comme « sa sœur » comme il le dit si bien, tu ne peux pas t’attacher, tu ne peux pas tomber amoureuse…
Je fais mine de me réveiller et me retourne pour lui faire face. Ses yeux ne quittent pas les miens, je me noie dans se noirs si profond, je baisse la tête et me refugie dans son coup, il ressert son étreint et nous nous endormions…
***********
9 heures du matin. J’ai les yeux grands ouvert mais je ne bouge pas. Hakim n’est plus là, il a du bouger dans la nuit. J’appelle ma tante et lui demande de m’étaler de la crème dans le dos.
Arrivé chez moi, j’ai cru j’allais vomir. Mon salon ne ressemblait plus à un salon, il y avait des gars qui dormait un peu partout, des chichas et tous ce qui va avec.
Je calcule pas et entre dans ma chambre. A ma grande surprise, Kader dormait dans mon lit. J’allume la lumière et commence à faire ma vie. Je décide d’aller chercher du travail donc j’essaie de me mettre bien, slim noir, un long chemisier blanc avec des talons, je détache mes longs cheveux et me maquille.
********
Après avoir posé des CV, je rentre chez moi et aperçois que toute la maison a été nettoyée. Je rentre dans la cuisine me prendre à manger, Kader ne me quitte pas des yeux et encore moins Hakim, oui c’est deux la sont toujours fourré ensemble. Je sors et va dans ma chambre
- Tu étais ou habillé comme ça ?
Je me retourne et vois Hakim
- Moi : En quoi ça te regarde ?
- Hakim : Je ne plaisante pas avec toi. Tu t’es mise au top pour qui ?
- Moi : Tu n’es pas mon frère lâche moi.
- Hakim : Non mais j’suis… Bref t’étais où ?
Je voulais lui foutre les nerfs, le rendre jaloux comme lui me les mets en m’ignorant.
- Moi : Quelque part.
Il s’approche de moi, s’empare de mon bras et me le sert. Ses yeux commencent à devenir pires que noire, il me faisait flipper sur le coup. J’en ai perdu tous mes moyens, jamais il n’a été comme ça avec moi, il a toujours été le cousin super gentil avec qui tu rigole bien mais jamais de geste brusque ou d’insulte à mon égard
- Hakim : Samia je ne vais pas me répéter. Ou tu étais ?
- Moi : Je, je suis allé chercher du taf…
J’ai baissé la tête, il m’intimidait trop et me faisait flipper. Il se détache de moi, s’apprête à partir mais se retourne et me dit
- Hakim : Crois pas je te kiff oula heja, c’est juste ton
frère qui m’a demander ou tu es allé
Et il s’en va.
Batard. Moi qui croyait qu’il été jaloux, bah tien Samia, sa t’apprendra à te faire des films pour rien.
*********
Les jours passait et Hakim ne me parlait plus du tout, sauf pour me lancer des regards noires...
Sa mère et sont père sont partie avec ses enfants au bled.
Donc je me retrouve toute seule avec Hakim. Enfin se retrouver est un grand mot ! Il dormait la journée et sortait la nuit.
Je rentre chez moi et aperçois qu’il n’y a plus rien à manger. Je ne vais pas faire ma chienne, je vais aller faire des courses pour Kader sauf qu’au retour je me retrouve chargé de sac et avec mon dos ce n’est pas pratique. Moi j’ai voulu faire la maline, aller nique sa mère je peux porter les sacs.
Une fois que tout est été rangé, je monte chez Khalti et entame le ménage. Une fois tout fini, je me douche et m’allonge sur le sedarie.
- Oh ! Oh Samia !
J’ouvre les yeux doucement et voit Hakim qui me réveille en me poussant l’épaule, vous voyez ?
- Moi : Tu veux quoi toi ?
- Hakim : Va dormir dans ma chambre si tu veux, là j’ai des shabs qui vont venir, et on va se poser au salon.
- Moi : Ah saha
J’essaie de me lever mais non, mon dos me fait encore plus mal.
- Hakim : Attend je vais t’aider grosse vache
Je le regarde de travers puis il commence par me tirer le bras. Mais il est sérieux lui ? Il veut me défoncé encore plus ? Je cris de douleur et commence à pleurer
- Hakim : Oh putain Samia qu’est ce t’as ? Je t’ai fait mal quelque part ?
- Moi : Mon..Mon dos putain j’ai mal
- Hakim : Ah ouai merde. Euh, je dois faire quoi là ?
- Moi : Regarde dans mon sac, doit y avoir des cachets et ma crème
Il prend mon sac et commence à fouiller
- Hakim : Putain mais c’est quoi tous ces trucs dans ton sac ? Vous etes sah les meufs ?
- Moi : C’est pas le moments pour rire la putain je souffre !
- Hakim : Oh fait pas t’as belle parce que je te pette le dos t’as compris
- Moi : Ya hmar mon dos il est déjà niquer qu’est ce que tu veux faire de plus !?
- Hakim : Ouai bref. Tiens tes cachets et t’as pommade
- Moi : Ha, Hakim ?
- Hakim : Quoi ?
- Moi : Tu peux me mettre la crème stpl ?
- Hakim : Hein ? Euh oui, oui donne
J’essaie tant bien que mal de m’allonger sur le ventre. Je soulève un peu mon haut et lui montre ou appliquer la crème. Pendant qui me massait avec la crème, il n’a pas sortie un mot, y’avais un silence de…gène on va dire.
- Moi : Merci Hakim wallah
Je me retourne, me lève et lui fait fasse et la, je le voie tous rouge. Il baisse les yeux sur mon ventre et je remarque que je n’avais pas baissé mon haut. Donc délicatement il s’approche de moi et me rabaisse mon haut.
Il dépose un baiser sur mon front et commence à partir.
Sauf que je n’étais pas du même avis, je le rattrape par le bras et le retourne face à moi. Je m’approche, il me regarde et cherche à comprendre ce que je vais faire. Je prends sa tête entre mes deux mains et l’embrasse.
Il se colle à moi, me prend par la tête et me rend mon baiser. Je me recule de lui pour reprendre mon souffle et je réalise que je viens de l'embrasser. Oh mon Dieu j'ai pas fait ça ? Je devient toute rouge et baisse la tête
- Moi : Je, désolé
Il ne dit rien, il ne fait rien. Déçu je commence à partir pour rentrer chez moi sauf qu’il me rattrape par le bras
- Hakim : T’as pas à l’être
Il me sourit et là, c’est lui qui sait mis à m’embrasser.
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Chronique de samia love de mon cousin
General Fictionchronique de samia love de mon cousin