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Partie 34


Bismileh


J’ai lâché ma sœur et j’ai commencé à descendre les escaliers. 
J’entends Samia me suivre et crier en même temps. J’arrive dans le hall, il y avait Jawad et Hakim. Je salem personne. Je commence à tracer, poings serrés, l’air déterminé quand je sens une petite main me retourner par l’épaule. C’était Samia. Du sang coulait un peu de son nez, ses cheveux étaient en bataille. 
Putain qu’est-ce que j’ai fait. J’avais encore plus nerfs.

- Samia : Et tu comptes aller où hein ? La chercher ? Aller voir sa mère et lui demander ?

- Kader : Je vais me débrouiller, je vais la retrouver

- Samia : Voie la réalité, tu la quitté alors qu’elle était sur un lit d’hôpital pour toi. Tu t’es barré pendant 2 mois sans aucune nouvel rien du tout. Elle pleurait tous les soirs dans mes bras pendants que toi tu faisais bronzette sur la plage ! Elle t’avait laissé une chance de revenir non ?

- Kader (se frottant le visage) 

- Samia : Elle t’avait dis quoi ? Que tu avais juste à lui dire de l’attendre et elle le ferait mais tu l’as pas fait ! Tu aurais pu la retenir mais encore une fois t’as rien fait. Alors ne crois pas quand la retrouvant elle va te retomber dans les bras, tu lui as trop fait de mal et ça je te le pardonnerais jamais. Assume (En partant)

Elle ma littéralement fermer ma gueule. Elle avait raison, j’ai foiré, j’ai laissé tomber une perle, un bijou. Assumer ? Assumer d’avoir fait le batard avec elle ? Jamais. M’en vouloir ? Oui, à vie.

- Hakim : Wesh gros y sait passé quoi ?

- Moi (Silence)

- Jawad : Miskina, t’es encore passé sur t’as sœur, tu vas finir par la tuer

- Moi (Le prenant par le col) : Et si je la tabasse y t’arrive quoi ? Tu la kiff c’est ça ? T’aime m’a sœur petit batard, tu veux je t’éclate contre le sol c’est ça ?

- Jawad (me poussant) : Oh va falloir te calmer. Moi t’as sœur je la respecte c’est comme la mienne. Je sais que ça va pas donc je vais faire comme si de rien c’était passé (tchekant Hakim) Je me tire, salem.

- Hakim : Ca va frère ?

- Moi : Putain non. Faut j’aille parler à Jawad la

- Hakim : Non laisse, il comprend t’inquiète

- Moi : Je deviens fou (me grattant la tête) Faut j’aille parler à Samia 

- Hakim : Je viens avec toi


# Dans la peau de Hakim #


Putain quand je l’ai vue le visage défoncé dans le hall, je voulais le niquer.
Ca me fou les boules qu’il la touche et que je peux rien faire. Même si devant lui je suis que son cousin, sa paraîtrai trop suspect, je veux pas nous griller. Même s’il faut bien qu’il le sache un jour ou l’autre. 
J’attends déjà d’être stable, d’arrêter mes trafics, trouvé du taff et In sh Allah je viens la khtob. In Sh Allah Kader ne se met pas entre nous. Juste de penser à ça sa me fou les boules. Kader à la tête dure, surtout concernant Samia.


Hassoul on monte chez lui. Sa mère était couchée, Samia se douchait surement. On se pose dans le salon. Personne ne parle. 
J’étais sur mon téléphone, cette pute d’Asma me lâche pas la t*ub, je lui ai répété je ne sais combien de fois qu’elle peut aller se faire mettre ailleurs que j’en avais rien à foutre mais elle persiste. C’était mon plan cul, rien de plus, mais depuis Samia, j’ai fini par moins la voir, jusqu’à ne plus la voir du tout.

Hassoul, je boycotte mon téléphone puisque Samia est entré. Elle boitait légèrement de la jambe gauche. 
J’ai la haine contre son frère, une envie de le niqué comme il fait à sa sœur. Je sers les poings, j’essaie de me calmer mais c’est chaud. Il le voit pas mais il la détruit un peu plus chaque jour. 

- Kader : Smeh Samia, je voulais pas te tomber dessus

- Samia : Ouai, comme à chaque fois 

- Kader : Je m’excuse et toi tu fais zehma la meuf, bah va te faire foutre

- Samia : Ouai, t’inquiète pas

- Kader (Se levant) : Parle moi pas comme ça, t’as trop pris la confiance !

- Samia : T’as fini ? Je peux aller me coucher ?

- Kader : Non. C’est quoi cette histoire zehma madame sors le soir faire la fête ?

C’ets quoi cette histoire. Je vais la niquer.

- Samia : C’était un soir ou j’ai été à l’anniversaire de Yasmine, avec Hakim et Sofia, alors n’essaie pas de chercher la merde pour me retomber dessus

Putain, elle a de la chance.

- Kader : Pff. C’ets finit les sortie de toute façon, je vais remettre de l’ordre dans cette maison

- Samia : Tu devrais remettre de l’ordre dans t’as vie avant

Il commençait à s’approcher d’elle pour la frapper. Je me suis lever et me suis placer entre les deux. Je n’allais pas encaisser de la voir se faire frapper une fois de plus. Il me regarde surpris de mon geste

- Kader : Tu fais quoi là ? Pousse toi

- Moi : Non, je me pousse pas. Tu l’as touche pas. Regarde la, tu vas pas encore la niquer

- Kader : T’es qui pour me donner des ordres (serrant les poings)

- Moi : J’ai pas peur de toi Kader, t’as beau faire le dure me j’en bats les couilles


# Dans la peau de Samia #


Oula, dans quoi je me suis fourré. Faudrait j’apprenne à fermer ma gueule un peu. C’est vrai que Kader était imposant mais Hakim l’était aussi. Il faisait quasiment la même taille, la même corpulence. 
J’étais caché derrière Hakim, pendant qu’il s’affrontait du regard. Je voulais pas qu’il se tape dessus, je voulais pas que Kader se doute de quelque chose, je voulais rien de ça. 
Il le regarde une dernière fois et se barre en lui donnant un coup d’épaule.

J’ai soufflé de soulagement et je l’ai remercié. On a entendu la s’ouvrir et se claquer super fort. Je me lance dans ses bras, j’avais besoin de réconfort, besoin de lui.

- Hakim : C’était chaud wallah

- Moi : Mmh. Tu crois qu’il a cramé quelque chose ?

- Hakim : Je sais pas (Silence) Il t’a beaucoup niqué ?

- Moi : J’ai mal à ma jambe mais sinon ça va. On, on va dire que j’ai l’habitude (Rigolant nerveusement)

- Hakim : Putain je supporte plus qu’il te touche (la serrant plus fort) La prochaine fois, je rentre dedans wallah. Quitte à se faire griller, je m’en bas les couilles

- Moi : Heureusement que tu es la (m’embrassant)

- Hakim (Souriant) Toujours la pour toi. Aller va dormir ma belle, t’as l’air crevé wallah

- Moi : On se voit demain alors ?

- Hakim : Oui t’inquiète (Souriant)

Hassoul je suis allé me coucher et lui est partie. Ma jambe me faisait atrocement mal, j’essaie de trouver une position, histoire d’être bien mais impossible. 
J’ai quand même finit par m’endormir sauf que dans la nuit, je me suis fait réveiller par la porte de ma chambre. 

Quelqu’un est entré, je voyais rien vue qu’il faisait nuit, je voyais juste une ombre mais rien de plus. Je commençais à flipper mais j’ai reconnu sa voix « Ce n’est que moi ». Il hésitait à venir donc je me suis décalé et je l’ai laissé se glisser derrière moi. 
Il était allongé sur le dos, moi dos à lui. Il se rapproche plus de moi et me prend dans ses bras. Ce n’était personne d’autre que Kader, mon frère.

- Kader : Je vais devenir fou

- Moi : On le devient tous

- Kader : Elle va revenir tu crois ?

- Moi : Oui. Mais pas maintenant. Tu lui as demandé de t’oublier, oublie pas ça. 

- Kader : Je sais, je sais (Soufflant) J’en reviens pas de parler de ça avec ma sœur, c’est chaud mais je vais la retrouver, je vais essayer d’arranger les choses

- Moi (me retournant face à lui) : C’est toi qui décide enfaite. Si c’est fini, si ça reprend ou non. Ne joue pas avec les sentiments d’une fille Kader. Surtout avec Sofia, c’est une petite nature cette fille, elle ne supportera pas ça bien longtemps

- Kader (Se redressant) : Je sais plus quoi faire. 

- Moi : A toi de voir. Mais elle a mal vécu votre rupture, moi je peux te le dire.

- Kader (se frottant le visage) : Elle sera surement mieux sans moi… Un batard reste un batard

- Moi : Faut croire (Souriant) Non je rigole

- Kader : Salle bouffonne (me tirant les cheveux) 

- Moi : Pff ! Et crois pas que j’ai oublié les coups de tout à l’heure wallah t’as pas géré

- Kader (Me prenant dans ses bras) Désolé petite sœur wallah, mais tu rends ouf comment tu parles trop mal aussi et parce que j’avais pas cru qu’elle était partie…

- Moi : Je te pardonne mais j’oublie rien wallah… Elle est partie, sans dire à personne. Elle a pris ses clics et ses clacs et es partie je ne sais où. Elle a fait jurer à sa mère de ne rien dire. Maintenant elle a changé de numéro et je l’ai même pas. 

- Kader : Putain (s’allongeant)

- Moi : J’ai plus qu’à attendre qu’elle refait surface maintenant… (M’allongeant) Je suis fatigué, je vais dormir

- Kader : Bonne nuit Samia (s’allongeant)

- Moi : Ouai, bonne nuit.


# Dans la peau de Sofia #


Je me réveille une fois de plus en me demandant ou je suis. Je regarde autour de moi, je suis dans la chambre de ma cousine, Leila Allah y Ahma. 
Elle est morte alors qu’elle n’avait que 17 ans. C’est une tumeur au stade terminal qui la tué. Ca famille la très mal vécu, surtout son grand-frère, Hassen. Il n’était jamais l’un sans l’autre. Ils lui ont fait vivre ses derniers moments comme elle le souhaitait. Il l’emmenait partout, lui achetait tous ce qu’elle voulait. Mais elle ce qu’elle voulait c’était juste de profiter de ses dernier instant en famille. 
Son frère ne sortait plus, il passait tous son temps avec elle et seulement elle. Chaque fois qu’il devait sortir, c’était avec elle. Il l’accompagnait à chacune de ses chimio, chacune de ses visites à l’hôpital. 
Mais malheureusement elle sait éteint un matin de juillet. En se levant, il a essayé de la réveillé mais ses paupières sont resté fermé. Un drame, c’était atroce. Même si ça fait 5 ans qu’elle est morte, la douleur est toujours aussi forte.

Le pire était pour son petit-ami. Khaled. Il envisageait de se marier avec elle, mais sa maladie ne lui a pas laissé le temps. Suite à sa mort, il a décidé de quitter la ville, et Dieu seul sait où il est. 

Je prends mon petit déjeuné. Mon oncle est partit travaillé et ma tante dormait ainsi que Hassen. 
Normal il est que 6 heures du matin.. Ses deux autres plus grand fils ont déjà pris leur envol, construit leur petite famille chacun de leur côté. Seule Hassen, 25 ans est encore la, ce galériens. Personne ne sait la raison de m’a venu, sauf Hassen qui se doute de quelque chose. 
On n’a jamais été très-très proche mais depuis la mort de sa sœur, on a repris contact, on s’écrit de temps en temps quoi. Tiens, en parlants du loup, il vient de faire son entrée. Les cheveux en bataille, il ne porte qu’un bas de survêtement en coton. 
Il me décoiffe les cheveux et se pose à côté de moi

- Hassen : Salem la petite qu’est ce que tu fais lever ?

- Moi : Salem bah rien, j’arrive pas à dormir et toi ?

- Hassen : Pareil (Buvant son café) Tu fais quoi aujourd’hui ?

- Moi : Rien, je vais rester là.

- Hassen : T’es sah ? Ca fais deux semaines t’es pas sortie. J’attends toujours ton explication de pourquoi t’es arrivé en plein milieu de la nuit en pleures

- Moi : J’étais fatigué d’avoir conduit c’est tout

- Hassen : Jure wallah ?

- Moi (Baissant la tête)

- Hassen : Habit toi, on va bouger tous les deux.



***************


On est allé se posé à la plage, c’était le matin et il y avait personne. Je regarde les vagues faire des vas et vient, le soleil au loin en train de se lever. Le vent me soufflait sur le visage me fit un bien fou, je respirais l’air pur. En deux minutes j’oublier tous, j’oubliais Kader.

- Hassen : C’est qui ?

- Moi (Baissant la tête) : Le frère de ma shab Samia

- Hassen (Se rapprochant) : Tu veux que j’aille le voir ? Dis moi s’il t’a touché, s’il t’a fait du mal, dis moi tout de suite

- Moi (Regardant la mer) : Non, il ne m’a rien fait.

- Hassen : C’est du sérieux vous deux au moins ?

- Moi : Très, aucun geste déplacer, il m’a jamais toucher, il me respect wallah

- Hassen : Y’a interet

- Moi : C’est un bon gars. Mais les choses ont fait qu’on a du se séparer et, et j’ai du mal à digérer (les larmes aux yeux)

- Hassen: Tu vas y arriver In sh Allah. T’es une fille forte, je le sais

- Moi : Mmh…

- Hassen (Silence) : Elle me manque beaucoup

- Moi (Lui touchant le dos) : A moi aussi. Mais la ou elle est, elle est mieux, je suis sur

- Hassen : Je le sais, mais y’a un vide à la maison, dans mon guelb aussi. C’est plus comme avant chez moi

On est resté presque 2 heures à se remémorer tous les souvenirs qu’on avait passé avec sa sœur. 2 heures à passer du rire aux larmes, j’ai vue qu’il en avait besoin, besoin de parler de sa sœur, de se souvenir d’elle. 

Il était 10 heures passé et il a décidé de rentrer puisqu’il 
devait aller travailler. Moi je suis resté là, à jouer avec le sable. 
Ca me rappelle l’Espagne quand j’étais avec Kader. Il me manque tellement wallah, c’est si dur sans lui. Sans sa présence, sans son sourire. J’ai si mal, c’est indescriptible, irréelle. 

Mais je vais réussir, je vais réussir à l’oublier et ce jour là, je reviendrais, plus forte qu’avant, la tête sur les épaules, j’y arriverais…


# Dans la peau de Kader #


En me levant ce matin j’ai vu ma mère faire sa valise. Je la regarde avec de gros yeux et lui demande où elle va

- Yemma : Je vais chez Ryzleine, je l’ai appelé ce matin. 

- Moi : Tu veux je te dépose ?

- Yemma (Sèchement) : Lah, Kais est en bas (Bouclant sa valise)

- Moi : Et pourquoi tu pars ?

- Yemma (En criant) : Parce que vous m’énervez ! Toujours a vous frapper dessus, à vous insultez ! Je ne vous ai pas élevé comme ça moi ! Chacun fait sa vie ici, et personne ne me demande mon avis

- Samia (En bayant) : Il se passe quoi ici ?

- Yemma : Il se passe que je vais chez Ryzleine quelque temps ! Je serais au calme chez elle ! 

- Samia : Quoi ? Mais tu ne vas pas nous laisser

- Yemma : Maintenant vous pensez à moi ? Votre père ne serait pas fier de vous. Quand vous penserez un peu à ce que je pense, vous venez me voir. Eya, Beslema

« Votre père ne serait pas fier de vous » « Votre père ne serait pas fier de vous » « Votre père ne serait pas fier de vous ». 
Ca fait mal d’entendre ça de la bouche de celle qui vous a mis au monde. J’avais la rage, une envie de meurtre. Je me retourne vers Samia, qui elle avait la tête baissée, à pleurer. Je bouge dans ma chambre, m’habit et me barre.

Je monte dans ma caisse, je roule encore et encore, je sais même pas où je vais mais fallait que je bouge. Mon père pas fier de moi ? 
J’ai toujours essayé de tout faire pour qu’il le soit. Pour que la ou il est, il peut se dire c’est bon je suis en paix, mon fils est là, je peux compter sur lui.

Sofia. Sofia, si tu serais encore là, si je t’aurais pas lâché, si tu ne te serais pas fait planter, jamais tout ça ne serait arrivé. Pourtant mes potes mon dit de faire belek, que l’grand amour est un électro choque. Mais j’ai été pris au piège. Depuis que je t’ai croisée chez moi, j’ai su que tu finirais mienne. Mais le destin en a décidé autrement. 

Je me retrouve dans un centre commercial, je sais même pas ce que je fou la. Je me suis mise à te voir partout, sur chaque visage je voyais le tiens, je deviens fou. Je te vois partout. Je me mets à te chercher, à regarder chaque meuf qui passait, espérant te voir. 

Ma tête tourne, je me barre, monte dans ma caisse et fonce chez Sofia. Je frappe à sa porte et c’est sa mère qui m’ouvre. Depuis l’hôpital je ne l’ai pas vue. Elle me fait rentrer, me dit de m’assoir tout en me servant un verre de thé 

- Khalti : Elle n’est pas là, tu le sais (s’asseyant à côté de moi)

- Moi : Elle est où khalti, faut, faut que je la voie 

- Khalti : Tu la verra quand son cœur l’aura décidé wouldi. 

- Moi : Elle va bien au moins ?

- Khalti : Tu lui as fait beaucoup de mal Kader. Tu devrais la laisser maintenant

- Moi (me frottant le visage) : J’arriverais pas

- Khalti : Fait le pour elle

- Moi (Lui embrassant le front) : Je vais réfléchir… (Me levant) Merci khalti, je vais y aller


# Dans la peau de Samia #


# 2 semaine plus tard #


Depuis que ma mère est partie, je ne suis pas sortie, sauf pour aller bosser. 
J’appelais tous les jours chez ma sœur pour lui parler mais elle ne voulait pas. Kader se faisait de moins en moins présent, il devenait complètement malade. Il faisait zehma des recherches pour trouver Sofia mais ça ne menait à rien et 
depuis quelque jour, je le vois baisser les bras. 

Il avait fini par s’enfermer dans sa chambre lui aussi, à ne plus sortir du tout. Une ambiance de merde régner chez moi. Sofia ne me donnait toujours aucune nouvelle, sa mère en avait que rarement mais elle ne parlait jamais de moi… 
Hakim je le voyais très peu, il s’énervait beaucoup à cause de ça. Il se parlait toujours avec mon frère et lui c’était tendu de fou ici. 


Aujourd’hui devait être l’un des plus beaux jours de ma vie, puisque c’est mon anniversaire.
Mais comment passé un merveilleux jour quand t’as meilleurs amis à disparu, que t’as mère ne te parle plus et que ton frère est en dépression.

Je me suis lever ce matin et me met face à ma glace. Rien n’a changé, je suis toujours la même. Toujours la même taille, la même corpulence, la même coupe de cheveux. 


Je déjeune tranquillement, personne pour me souhaiter un bon anniversaire, aucun message de Hakim. Je m’habit et décide d’aller me faire plaisir.

Sauf quand descendant les escaliers je suis tombé sur Hakim. Je fais mine de ne pas le voir donc je trace sauf qu’il n’était pas du même avis que le mien. 
Il me prend par la main et me plaque contre le mur. Son visage à deux centimètre du mien, son souffle mélangé au mien. Sa peau au contact de la mienne, me trouble, il me perturbe de fou. 
Il dépose une main sur ma hanche, l’autre sur la joue et m’embrasse. Il m’embrassait comme ci sa faisait dix ans qu’on ne s’était pas vue, qu’on ne s’était pas embrasser. Il m’embrassait comme s’il venait de tomber amoureux de moi. Il glisse sa main derrière mon dos et me colle à lui, tout en m’embrassant. 

Il finit par poser son front contre le mien, me fait un bête de sourire que je ne peux m’empêcher de lui rendre

- Hakim : Bonne anniversaire ma belle

- Moi (Rougissant) : Merci 

- Hakim : Tu allais où ?

- Moi : Je voulais aller faire un peu les magasins

- Hakim : Cool, parce que soir je t’emmène quelque part. Fais toi belle

- Moi (Souriant) : Tu m’emmène où ?

- Hakim : Surprise (Rigolant)

- Moi : T’es chiant 

- Hakim (Se collant à moi) : Ah et tu dormiras chez moi soir 

- Moi : Ok ça marche mais Hakim recule toi, on va nous voir, on sait jamais

- Hakim (Souriant) : C’est que maintenant que tu t’en préoccupe ?

- Moi (Rougissant)

- Hakim : Bon aller, je viens te chercher à 20h00. Pas de bêtise

On s’embrasse une dernière fois et prenons chacun notre route.
Mon téléphone sonne, j’avais reçu un nouveau message « Bon anniversaire poupée, je t’ai pas oublié » Je réponds « T’es qui merde ! » Je reçois « Tu m’as déjà zapper. Moi non » « Nique t’as race » 

C’est chaud wallah, faudrait je pense à changer de numéro. Je calcule pas plus quand mon téléphone se met à sonner, c’était un appel. Je réponds sans même regarder

- Moi : Putain mais t’es qui ?

- Kader : Ton frère hmara. T’es où ?

- Moi : J’arrive au centre commercial là

- Kader : Bouge pas j’arrive (En raccrochant)

Hassoul, 30 minutes plus tard il est arrivé, je voulais le défoncer wallah. Je m’approche de lui prêt à l’incendier sauf qu’il m’a pris dans ses bras.
Ca faisait un moment qu’il ne m’a pas pris dans ses bras. Je le serrais super fort, profitant de ce moment. Il se recule, m’embrasse le front et me souhaite bon anniversaire.

- Kader : Quoi de prévu aujourd’hui ?

- Moi : Bah je comptais me faire plaisir. Faut que je me trouve quelque chose à mettre, mes collègue de boulot mon prévu une soirée, je sais pas si je rentre ce soir

- Kader : Et tu comptes dormir où ?

- Moi : Chez Anissa

- Kader : Mmh, ok

Il est resté toute la journée avec moi. Il m’a tout payé même le coiffeur et mes sapes et je peux vous dire qu’il a douillé le pauvre. 
J’avais même reçu un appel de ma mère. Elle nous as dit de passer dans l’après-midi. Une fois chez ma sœur, j’ai pris ma mère dans mes bras, miskina j’ai failli l’étouffer. On a mangé un gateau et j’ai reçu plein de cadeau, j’étais au ange wallah, sa ma rebousté de fond. 


****

Je me préparais. J’avais enfilé une robe au-dessus des genoux avec un collant épais. Petite paire d’escarpins. J’étais en train de me maquiller quand mon frère débarqua 

- Kader : Pff, t’es magnifique wallah

- Moi : Merci (baissant la tête)

- Kader : Tiens (me tendant une boite)

J’ouvre la boite il y avait un magnifique collier ou était inscrit mon prénom. Je lui ai sauté au coup, il était magnifique je vous jure. Il me l’accroche autour du coup, m’embrasse le font et me dit

- Kader : Tu resteras toujours ma petite princesse. Grandis pas trop vite

Je le prends dans mes bras, le remercie encore une fois et décide de partir. Je devais rejoindre Hakim près de l’arrêt de bus. Je vois sa voiture me faire des appels de phare. Je grimpe dans sa voiture, lui embrasse la joue et démarre.


# Dans la peau de Hakim #


Elle était sublime. Rien à redire. Je n’avais pas les mots. Je sors de la voiture, marche vers sa portière et lui ouvre tous en lui prenant la main. 
Je la stoppe, me met face à elle et la regarde. Une be-bom, j’avais envie de lui sauter dessus. Je rapproche d’elle, doucement. Prend son visage entre mes mains et l’embrasse.

Toute la soirée j’ai stressé. Je stressais par rapport à comment j’allais lui annoncé ça, à comment j’allais lui déballer tous ce que j’ai, lui déballer tous ce que je veux. J’avais presque du mal à manger, c’était chaud. Ses magnifiques yeux brillaient. Son sourire ne bougeait plus. 

Il était presque minuit et la soirée ne faisait que commencer. J’ai décidé de l’emmener dans un parc. C’est pas zehma un parc de jeux non. C’est un superbe endroit, zehma ou tous les couples vont. 
On marchait l’un a côté de l’autre. J’avais les mains dans les poches de mon costard, essayait de trouver comment lui dire. J’avais le cœur qui palpitait de fou. 
Je m’arrête et elle ne m’a même pas capté. Elle continuait son chemin tous en racontant ses histoires. Elle regarde sur sa droite et ne me voit plus, elle se retourne complétement et j’explose de rire. 
Elle s’approche de moi en me tapant le torse. Je la prends dans mes bras et lui dit

- Hakim : Je t’aime Samia. Tu, t’as changé ma vie wallah. (Silence)T’as toujours été la (en montrant ma tête) et j’ai tout fait pour pas que t’arrive la (en touchant mon cœur) wallah je voulais pas tomber amoureux. Pour moi l’amour c’est des trucs de zemel, je voyais les choses comme ça. 

- Moi : (Silence) Et quand on était plus ensemble, c’est la que j’ai compris que je t’aimais, que je pouvais pas me passer de toi

- Samia (Rougissant)

- Hakim (la reculant) Et c’est la que j’ai compris que je veux finir ma vie avec toi. (lui prenant la main) 

- Moi : Samia, t’avoir près de moi. Être collé à jamais à toi. C'est tout ce que je veux Ma vie, c'est toi qui en fais partie et je t'échangerais pour rien au monde (sortant une boite de ma poche) et c’est pour ça que ma vie, je la vois pas sans toi


# Dans la peau de Samia #


J’arrive pas à percuté ce qui se passe à l’instant même où je vous parle. J’ai les deux mains sur ma bouche. Mes yeux brillent limite à me flouer la vue. 
Il ouvre la petite boite qui se trouve devant moi et laisse apparaître une magnifique bague. J’ai pas pu m’empêcher de pleurer. 

- Hakim : Je te fais une déclaration de Zemel wallah, j’en reviens pas de faire ça, je me reconnais pas (Rigolant nerveusement).

- Hakim : Mais Samia (Se collant à moi) Je veux que tu deviennes mienne, devant notre famille, nos amis, devant Allah In sh Allah. Quand je serais rangé, que j’aurais un bon tafe, une situation, je vais parler à ton frère. Je vais lui dire que je veux sa sœur comme femme, si tu l’acceptes bien sur


Il sort la bague de la boite et me l’insert au doigt. Je rêve ? Dite moi que je rêve. Il veut vraiment que je devienne ça femme. 
Il veut vraiment finir sa vie avec moi ? Je ne suis donc pas la seule à le vouloir ? Je regarde ma main porter sa bague, je la touche pour voir si elle est vraiment là. Je le regarde dans les yeux et lui dit


Moi : …..
Partie 35


Bismileh



# Dans la peau de Samia #


- Moi (En pleure) : O, oui, oui. Hakim je (mettant ma main sur ma bouche) tu m’as (secouant la tête) Je sais plus quoi dire. Bien sur que j’attendrais

- Hakim (Souriant) : De toute façon tu as pas le choix (Rigolant)

- Moi (le frappant) : T’es con wallah 

- Hakim (me prenant dans ses bras) : Tu me rends bête d’heureux wallah. Si je t’offre cette bague, c’est pour ne pas que tu oublies que même si on se prend souvent la tête et que je disparait parfois durant quelque jours. Que je t’aime et que je veux réellement finir ma vie avec toi. Quand tout t’es souci avec ton frère et que je serai stable, je viendrais demander t’as main

- Moi (le serrant fort) : In sh Allah que ça se fait vite



**********************


(3 mois plus tard) 


Sofia n’est toujours pas revenue. Mon frère lui ? Il avait fini par accepter qu’eux deux c’est réellement finit, qu’elle était belle et bien partie pour l’oublier. Il ne parle plus à personne et plus personne ne lui parle, sauf deux trois collègue. Avec Hakim, ils se sont réconciliés.

Je commençais à perdre patience avec Hakim. Plus le temps passait, plus il s’enfonçait. Au début, il évitait de sortir le soir, de faire ses affaires. Mais plus mon frère sombrait, plus il sombrait avec lui. Il s’entrainait mutuellement dans leur Hram. 



*******



Je marchais dans la rue, en direction de ma voiture. Déjà j’avais mis 20 minutes pour pouvoir me garer et en plus, j’ai dû me garer à l’autre bout de mon boulot. 
Hassoul. Je reçois une fois de plus un message inconnu « Retourne-toi ». Et en sah, je n’osais pas me retourner. 
Je continue de tracer quand je sens une main sur mon épaule. 


- Moi : C’est, c’est toi ?

- Sofiane : Et oui, en chair et en os

- Moi : Donc c’est toi qui m’harcèle depuis des mois avec t’es messages pourrit ! Tu me veux quoi, j’ai pas le temps avec t’es gaminerie. 

- Sofiane : J’sais que j’aurais pas du faire comme ça, mais je savais pas comment mis prendre avec toi

- Moi (en partant) : Hassoul, je dois aller changer de numéro

- Sofiane (m’attrapant la main) : Attend Samia, je dois te parler

- Moi : Mais lâche moi (tirant ma main) T’as 5 minutes

- Sofiane : Vient, je t’invite boire un café

- Moi (Croisant les bras) : T’as deux minutes

- Sofiane (Soufflant) : J’ai fait une connerie en te faisant comme ça. J’aurai jamais du t’imposer de choisir en tre t’as famille et moi

- Moi : Et tu n’aurais jamais du lever la main sur moi 

- Sofiane : Oui aussi (se grattant la barbe) J’étais jaloux wallah. J’avais la haine contre Hakim, contre toi, contre moi. Mais j’ai compris que je devais te faire confiance. Sans gueuler, ni lever la main sur toi

- Moi : C’est bien que tu es enfin ouvert les yeux. Mais Sofiane, je peux pas. C’ets trop tard. T’as dépassé les limites

- Sofiane : Laisse moi une autre chance Samia. (d’un air gêné) Je, je suis fou de toi. Je sais pas ce que tu m’as fait, mais revient moi

- Moi (reculant) : Sofiane, je, je peux pas

- Sofiane : Pourquoi ?

- Moi : Je, je suis promise à quelqu’un d’autre (les yeux en larme)

- Sofiane (choqué) : Quoi ?

- Moi : T’as très bien entendu Sofiane

- Sofiane : Hakim c’est ça ?

- Moi (le regardant)

- Sofiane : Ce batard il t’a eu. (Rigolant nerveusement) Il se fou de t’as gueule. Il est même pas clin ce type. Il n’a pas de taffe, rien. Que du hram. Alors que moi si. Avec moi tu pourras construire quelque chose, bâtir une vie, une vie de famille (Se rapprochant) Avec moi tu seras heureuse

- Moi (baissant la tête) : Sofiane arrête

- Sofiane : Tu le sais Samia (me caressant la joue) Je te laisse réfléchir. T’as mon numéro maintenant 


Il est partie en me laissant comme ça, en plein milieu du trottoir. 
Je reprends mes esprits et cours dans ma voiture. J’avais envie de pleurer. En deux seconde il avait réussis à tout remettre en question. A remettre en question mes choix sur ma vie, sur mon avenir. Ai-je réellement fait le bon choix ? 

C’est vrai que Sofiane est un homme stable, sans aucune 
implication avec la rue, contrairement à Hakim, qui lui est trempé jusqu’au coup. Mais Hakim lui, je l’aime. Je l’aime d’un amour indescriptible, fort. Mais la vie ne se résume pas à des Je t’aime. 

Wallah je suis pas bien, il m’a retourné la tête. Je grimpe dans mon hall sans dire bonjours à personne. Tête baissé, j’avance dans mon couloir quand je percute quelqu’un. Je soulève la tête et j’aperçois Sofia. 
Je trace quand je viens de comprendre que c’était elle. Je me stoppe me retourne et la regarde


# Dans la peau de Sofia #


Au bout de 4 mois j’ai décidé de rentrer. J’ai décidé d’affronté mes problèmes, de reprendre ma vie en main. Mais je peux vous dire que j’ai peur. Peur des réactions de mes amis, en priorité de Samia. J’avais bien sur perdu mon boulot, mais ce n’est pas en problème. En revanche Samia, je ne voulais pas la perdre. 
Depuis mon départ, je ne lui ai pas parlé et je sais quel m’en veux…

J’ai fini par accepter, à me répéter sans cesse dans ma tête que c’est fini, que Kader et Sofia n’existe plus. Que c’est Sofia sans Kader et Kader sans Sofia. J’évite au maximum de penser à lui. Il faut toujours que je sois occupé, que j’ai l’esprit occupé sinon je disjoncte. 

J’embrasse une dernière fois ma tante et mon oncle, sert une dernière fois Hassen dans mes bras en lui promettant de revenir plus souvent, et hop, direction chez moi.


Une fois que j’ai mis le pied dans mon quartier, j’avais l’impression d’être une inconnue. Le fait d’avoir comme seul horizon la plage, ma chamboulé l’esprit. Hassoul, je gars m’a voiture devant ma tour et descend. Elle m’avait quand même manqué.


- Yemma (me prenant dans ses bras) : Benti, benti ! T’es revenu, sayai ?

- Moi (la serrant) : Oui Yemma, je reviens pour de bon


Je suis resté quelque heure à parler avec elle quand j’ai décidé d’aller voir Samia.

Sur la route je stressais à mort. J’appréhendais sa réaction. Si elle allait m’accueillir les bras ouvert ou faire comme si je n’existais pas. Je sais même pas si elle est chez elle ou non. 

Quand je suis entrée dans son hall, il y avait bien sur les même gars posé dans le hall. J’ai remarqué Hakim, mais lui non. Je continue monte les escaliers jusqu’à chez elle.. Mon cœur accélérait, imaginer que Kader se trouve derrière celle-ci. 
Je décide de revenir un autre jour. Je me retourne près à partir quand elle se trouve juste devant moi. 
Au premier coup elle ne m’avait pas reconnue, ce n’est qu’après qu’elle sait arrêter et qu’elle sait retourner. Je la regarde, qu’est ce qu’elle m’avait manqué cette fille. Elle avait embellie, ses cheveux ont poussé, contrairement au miens que j’ai coupé. 

De l’extérieur, n’importe qui pourrait se dire qu’elle est heureuse, bien. Mais elle paraissait si triste, si mal à cette instant. Ses yeux exprimaient tout le contraire. Je voyais dans ses yeux qu’elle avait besoin de soutient, d’aide. J’ai vue dans ses yeux qu’elle avait besoin de moi. J’ai les larmes aux yeux, je sais pas comment réagir. 
J’ai abandonné ma meilleure amie, sans lui donner de nouvelle. J’ai été égoïste, je n’ai pensé qu’a moi sans penser au mal que je pourrais faire.

- Moi : Samia je

Elle ne ma même pas laissé le temps de finir qu’elle sait approcher de moi et qu’elle m’a giflé. Au même moment, Hakim est apparu. Il sait stopper sur sa lancé et nous as regardé. 

Je l’entendais pleurer, mais j’osais pas la regarder. Je voulais pas voir la haine qu’elle ressentait envers moi. 

- Samia : Je, je me suis inquiété pour toi ! T’as aussi voulu m’oublier c’est ça ? Moi ? Pendant 4 mois j’étais sans nouvelle (séchant ses larmes). Tu m’as laissé alors que j’avais besoin de toi.

Je ne voyais plus rien avec mes larmes. Elle avait totalement raison. Mais j’avais besoin de partir, de couper les ponts avec tout le monde. J’arrivais pas à en placer une, j’essaie mais rien ne sors. 

Elle me regarde une dernière fois, ouvre sa porte et me la claque au nez.

- Hakim : Sofia comprends la, t’es partie sans nouvelle (posant sa main sur mon épaule) ne lui en veux pas, elle va revenir

- Moi (En pleure) : Mmh

- Hakim : Aller, rentre chez toi te reposer

- Moi : Saha. A la prochaine Hakim


# Dans la peau de Kader #


J’étais tranquille en train de dormir quand j’entends la porte d’entrée claquer super fort et Samia gueuler. Au début j’ai pas calculé, mais elle devenait de plus en plus bruyant. Je me suis lever en furie et j’ai foncé dans sa chambre

- Moi : PUTAIN ! On peut pas dormir tranquille ici !? Et pourquoi tu pleures encore !

- Samia (en criant) : Pour rien !

- Moi : Dit moi, avant que je m’enerve !

- Samia : Parce que. (Tout bas) Sofia est rentré

- Moi : T’as dit quoi ?

- Samia : Elle est revenue. Elle était devant la porte

- Moi : Qui ?

- Samia : Sofia putain ! Je me suis embrouillé avec elle

J’ai claqué la porte de sa chambre et retourne dans la mienne. Je m’allonge sur le dos, main croisée derrière la tête et repense à ce qu’elle m’a dit. Elle est revenue. Sofia est revenue… 
Et je dois faire quoi maintenant. Aller la voir ? L’esquiver ? L’oublier ? Je suis perdu wallah. J’ai passé deux mois à la chercher dans tous les recoins de la ville. Deux mois à ne plus dormir, à ne plus manger pour elle. Maintenant qu’elle est la, chez elle, je ne sais plus comment réagir. 

Je décide finalement de me relever et d’aller voir ou elle est. Je prends mes clefs, monte dans ma caisse et roule dans sa cité. 
Une fois là-bas je guettais en face de son bâtiment, espérant la voir. Pendant 5 heures je suis resté en bas, à l’attendre mais elle n’est jamais sortie. Je n’osais pas sonner chez elle, sa mère m’aurait envoyé bouler, puis même, ça ne se fait pas chez nous.

Il commençais à se faire tard donc j’ai préféré rentrer. Je bip Hakim et l’équipe Jawad et décide d’aller faire soirée. J’ai besoin de me vidée la tête, de ne plus penser à elle. S’il y a quelque chose de positif, c’est que maintenant je sais où elle est. 

Hassoul, il monte tout les deux ma caisse, me tchèque et me demande ce que l’on fait. Je leur explique qu’une connaissance à moi a ouvert une chicha pas loin, Jawad était partant mais Hakim avait l’air hésitant

- Moi : Wesh gros y t’arrive quoi, t’es toujours partant d’habitude

- Hakim : C’est plus pour moi ça, c’est finit

- Moi : Comment ça c’est fini ? Y’a encore 1 semaine t’était posé à la chicha avec moi

- Jawad (Souriant) : Vas-y gros explique nous ce qui se passe

- Hakim : Jawad va te faire foutre (A moi) Il se passe que c’est finit c’est tout. J’ai grandis. Faut que je me pose (regardant par la vitre)

- Moi : T’as une meuf c’est ça (Rigolant)

- Hakim (me regardant)

- Moi (Reprenant mon sérieux) Quoi ? T’es sah ? Même pas ça déclare, dit nous c’est qui 

- Jawad : Vas-y balance, le nom



# Dans la peau de Hakim #


Ce connard de Jawad le faisait exprès, il rigolait comme un malade à l’arrière de la caisse. Kader me regarde, attendant ma réponse, moi j’étais en stress, je voulais rien lui dire pour l’instant. 

Je veux d’abord qu’il capte que j’ai changé, que je suis plus dans des histoires chelou avant de lui avouer pour sa sœur. Je lance un regard de mort à Jawad pour qu’il ferme ça gueule et dit à Kader

- Moi : Tu le sera en temps voulu. (en ouvrant la portière) je vais rentrer. Bonne soirée (claquant la portière)


Je me met devans mon bloc, m’assure que Kader était bien partie et appel Samia.

- Samia : Tiens, un revenant 

- Moi : Commence pas wallah. Tu fais quoi ?

- Samia : Rien, je suis couché. Et toi ?

- Moi : En bas. Met toi à la fenêtre

- Samia : Ouai raccroche pas (sortant sa tête par la fenêtre) Qu’est ce que tu fou dehors ?

- Moi : Ouai. Bah ton frère voulait aller en soirée

- Samia : Et tu vas y aller ?

- Moi : Non puisque je suis là

- Samia : Et pourquoi t’es pas allé ?

- Moi : Pour toi 

- Samia (Me souriant) : Merci

- Moi (Lui souriant) : T’inquiète. T’as toujours m’a bague ?

- Samia : Oui (sortant sa chaine) Je l’ai accroché à ma chaine, pour pas que Kader la voit

- Moi : Saha. Ne l’enlève jamais ok ?

- Samia : Tant fait pas 

- Moi : J’ai pas oublié ma promesse poupée. On se sera bientôt tout les deux

- Samia : In sh Allah

- Moi : In sh Allah (Silence) Va dormir, il se fait tard. Je vais aussi monter

- Samia : A demain challah

- Moi : A demain


# Dans la peau de Samia #


(3 jours plus tard)

Il était dans les environs de 10 heures quand je me suis levé. 3 jours que je n’avais pas revu Sofia. 

Je reste allongé dans mon lit, joue avec la bague que Hakim ma offert. 
Elle était tout ce qui avait de simple. Elle n’avait pas un diamant de 300 carats (Avec exagération), elle n’avait rien de particulier, mais venant de Hakim, elle valait tout l’or du monde. Elle avait une telle importance à mes yeux que pour rien n’au monde je l’échangerais. 

Je me redresse, cache ma chaine dans ma poitrine et m’habit. Il fallait que je lui parle, que je m’explique avec elle. 



***************


- Moi : (A l’interphone) Salem Khalti, Sofia est là ?

- Khalti : Aleycoum Salem. Oui rentre (en m’ouvrant la porte)

- Moi : Non merci mais tu peux lui dire que je l’attends dans ma voiture

- Khalti : Saha ma fille, je vais lui dire. Samia, passe le bonjours à t’as maman et dit lui qu’elle passe me voir 

- Moi : Saha, je lui dirais


15 minutes plus tard, Sofia sortie de son bloc. Je sors ma main de la voiture et lui fait signe. Une fois à l’intérieur de ma voiture, je ne lui dit même pas salem et démarre. 
Tout le trajet était silencieux, elle n’osait pas parler, elle avait la tête rivé à la fenêtre. Je mettais arrêté dans un parking près d’un centre commercial. Une fois le moteur coupé je lui dit

- Moi : Faut que tu m’explique. Je comprends pas pourquoi tu m’as pas donné de signe de vie. Je t’ai fait quoi moi un ? 

- Sofia : Fallais que je fasse le vide, que je reprenne tous à zéro. (mettant ses mains dans ses cheveux) Je voulais pas te faire de mal, je voulais juste oublier ton frère. J’avais peur qu’en gardant contact avec toi, tu me fasses revenir, que tu me parle de ton frère, et que je galère…

- Moi : Je sais pas quoi te dire

- Sofia : Ne dit rien, c’est de ma faute. J’ai réagis comme une idiote. 

- Moi : Tu aurais du me prévenir. T’aurais du me dire qu’il fallait que tu coupes les ponts avec moi. Tant que sa pouvait t’aider, je n’aurais rien dit

- Sofia (en pleure) : J‘avais peur wallah. Peur que tu tires un trait sur notre amitié

- Moi : Et la tu n’avais pas peur que je le fasse ? (lui prenant la main) Sofia, je t’ai toujours considéré comme une sœur. Et quoi que tu fasses, je ne te tournerais jamais le dos

- Sofia : Pardonne-moi 

- Moi : Je te pardonne Sofia (Silence) Si tu me promets de toujours tout me dire. Et de ne jamais me refaire ça

- Sofia : Je te le promet

- Moi : Viens dans mes bras, tu m’as manqué salle folle

- Sofia : Tu m’as aussi manqué


- Moi : Et comment tu te sens maintenant ?

- Sofia : Je, je vais mieux

- Moi : Tu l’as oublié ?

- Sofia : Je l’ai oublié 

- Moi : Tu en es sur ?

- Sofia : Je t’ai dis que oui (secouant la tête) Si, sinon toi, raconte moi

- Moi : Je me suis remise avec Hakim depuis la soirée ou tu es partie (touchant la bague) à mon anniversaire, il m’a offert cette bague. Il m’a dit qu’il ira parler à mon frère et ma famille quand il sera stable, tu vois ce que je veux dire

- Sofia (Souriant) : Mais putain c’est trop bien ! Je suis trop heureuse pour toi, tellement heureuse (baissant la tête)

- Moi : Merci. Toi aussi tu gouteras à nouveau au bonheur

- Sofia : Non, pour moi c’est finit tout ça c’est fini. Trop prise de tête les mecs

- Moi : On verra bien (Souriant) Bon moi je dois aller bosser, je te redépose ?

- Sofia : Oui ok

- Moi (en roulant) : J’ai vue Sofiane il y a 3 jours

- Sofia : Pardon ? Et pourquoi ?

- Moi : Non enfin, c’est lui qui est venu me voir, il m’a stoppé en sortie du taffe. Et il m’a dit qu’il était raide dingue de moi. Qu’avec Hakim je n’avais aucun avenir alors qu’avec lui oui

- Sofia : Et tu en penses quoi ?

- Moi : J’en pense rien du tout. Je veux même pas que ça me travers l’esprits. Pour l’instant je suis avec Hakim, il m’a fait des promesses, je verrais bien s’il les tient (coupant le moteur) On est arrivé

- Sofia : Tu sais ce que j’en pense de Sofiane (détachant sa ceinture) maintenant à toi de voir

- Moi : Oui. Hassoul, je passe te chercher ce soir ?

- Sofia : Dors chez moi, plutôt 

- Moi : Ok ça marche (lui faisant la bise) à ce soir

- Sofia : A ce soir (sortant de la voiture)



# Dans la peau de Sofia #


15h00, je regarde par ma fenêtre, comme depuis 3 jours, il se pointe et attend juste face à ma fenêtre. 3 jours qu’il reste des heures à attendre que je mette le pied dehors, 3 jours que je ne sors plus de chez moi de peur de le voir. Je commence à virée paro. Il me lâchera donc jamais. J’arriverais jamais à le sortie de ma vie. Lui-même a voulu ça, alors pourquoi faire tout ce manège maintenant. Pourquoi chercher après moi. Je préfère ne pas le voir. Je préfère l’oublier comme il me la dit. 

Je veux qu’il souffre comme moi j’ai souffert. Qu’il souffre au point de vouloir s’arracher le cœur. Je veux pas retomber dans ses bras, ça serai trop facile. J’ai trop souvent fermé les yeux sur certaine chose, trop souvent pardonné, trop souvent pleurer pour lui. Mais maintenant c’est fini. Faut que je l'affronte, qu'il comprenne que Kader et Sofia c’est belle et bien finit.

Chronique de samia love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant