Partie 19
Bismileh
- Sofiane (souriant) : J’aurais pas du mais c’était trop tentant
- Moi (le poussant) : Ouai, tu n’aurai pas du
- Sofiane (fronçant les sourcils) : Quoi ? dit pas que t’as pas voulu, tu m’as embrassé aussi
- Moi : J’ai pas dit le contraire… (m’énervant) Et puis quoi après ? Rien ! C’est juste un baisé
- Sofiane (s’énervant à son tour) : Ouai juste un baisé mais ratek on fait comme si y’avais rien eu saha, comme ça tout le monde est content
- Moi : Ouai, Ouai tout le monde est content (montant dans ma voiture) je te ramène la tune demain et on s’oublie.
J’ai démarré avant qu’il ne puisse en placer une. Je regarde sur mon retro-viseur et il n’avait pas bougé. Les mains fourrées dans les poches de son jeans le regard au loin.
Quel conne, wallah je suis conne. Pourquoi je me suis énervé contre lui, pourquoi j’ai pas assumé mon geste, ça me stress, j’ai envie de pleuré, les larmes aux yeux, je suis pas bien.
Mais pourquoi je me prends la tête pour lui ? On se connait à peine, lui même m’a dit que ce baisé n’existait pas, alors pourquoi me tracassé avec ?
- Sofia (me sortant de mes pensées) : Samia ? Y t’arrive quoi ?
Elle venait de monter dans ma voiture pour qu’on aille chez moi.
- Moi : Je me déteste…
- Sofia : Quoi ? Pourquoi tu dis ça ?
- Moi (tout bas) : On sait embrasser…
- Sofia : Parle plus fort wesh
- Moi (baissant la tête) : On, on sait embrasser
- Sofia (souriant) : Alors c’était comment ? Il embrasse bien ? Je suis sur que t’as kiffé hafrita
- Moi (sourire triste) : C’était magnifique…
- Sofia : Pourquoi tu tires cette tête alors ?
- Moi (les larmes qui coulent) : … Parce que. Parce qu’on sait embrouiller juste après. Enfin, je l’ai embrouillé
- Sofia : Parce qu’il t’a embrassé c’est ça ?
- Moi : Non moi-même je l’ai embrassé… Tu sais, j’ai vécu une seule relation et la seule que j’ai vécue à mal fini. Je ne veux pas que ça recommence…
- Moi : Quand il m’a embrassé, j’ai perdu le contrôle de la situation, je veux pas qu’on joue une fois de plus avec moi… On sait pris la tête et il m’a dit que ce baisé n’a jamais existé comme ça tout le monde sera content. Demain je dois lui donner sa tune et je lui ai dit qu’il entendra plus jamais parlé de moi
- Sofia (me prenant dans ses bras) : Han ma cherie… Je comprends que tu es réagis comme ça, mais comprend le aussi, il doit être autant perdu que toi, vous vous embrasser et au final tu l’envoie chier sans qu’il comprenne pourquoi. Faut que tu lui parle
- Moi : Pou, pourquoi faire ?
- Sofia : Que tu lui explique pourquoi tu réagis comme ça
- Moi (m’énervant) : Oui et on se pose ensemble par la suite ? On se connait à peine et je veux pas m’humilié devant lui alors qu’il ne veux pas. Et moi aussi je ne veux pas de toute façon .
- Sofia : Calme toi, je dis ça pour t’aider.
- Moi (me calmant) : Désolé hbiba, je voulais pas m’enervé contre toi au contraire, heureusement que tu es là
- Sofia (souriant) : Je sais, je sais
« Dehors sur le parking en face de chez moi »
- Moi (Rigolant) : Mais comment tu te kiff toi aussi (reprenant un peu de sérieux) Mais enfaite, comment t’es magnifique.
Elle portait de magnifique escarpin noir avec un jean slim de couleur noir par-dessus, un haut bleu nuit plus son blazeur. Cette fille est tout juste magnifique Ma sh Allah, avec ses yeux noisette et ses longs cheveux qui peut ne pas lui résister
- Moi : Quand Kader va te voir, il va peter un plomb
- Sofia : Qui le pete son plomb. Sa lui apprendra à aller voir ses khenzettes (en traçants au bloc)
- Moi (courant) : Attend moi putain, en plus je suis en talon t’es pas simpa
- Sofia (rigolant) : Désolé. Oh putain, y’a qui devant ?
- Moi (regardant) : Oh non ! Y’a mon frère et ses shab et Hakim…
- Sofia (souriant) : Tant mieux. Je vais même pas le calculer y va voir
- Moi : Moi c’est pas la peine, il me calcul déjà plus.
On arrive devant mon bloc. On monte les marches et une fois dans le hall, Kader nous a regardé en deux fois.
- Kader (enervé) : Monter vite avant que je fasse une connerie
- Sofia (lui faisant un fuck)
- Kader : Je vais te niqué toi attend.
*************************
On arrive dans ma chambre, on se regarde et on explose de rire, wallah c’était trop drôle.
- Moi (rigolant) : Oh putain tu vas te faire marave toi
- Sofia (rigolant) : Tu penses ? E sah c’était trop bien fais
- Moi : Ouai j’avoue
- JE VAIS VOUS NIQUER TOUTE LES DEUX !
D’un coup on voit Kader débarquer dans la chambre. Il se met face à nous les bras croisée et me dit
- Kader : TOI SALLE CONASSE DEPUIS HIER JE SAIS MÊME PAS OU TU ES ÉTAIS ! Wallah t’as trop pris la confiance avec moi !
- Moi : Moi une conasse ? Mais tu t’es vue salle zemel ! Toujours à me prendre la tête, à me frapper ou à me rabaisser quand sa touche ton honneur ou t’as putain de fierté ! Toi tout ce qui compte c’est que tu puisses marcher la tête haute, le reste tu t’en bas les couilles !
Il m’a donné une gifle de cow-boy que j’en suis tombé par terre. Sofia cria, sa sur sa bouche tellement sa a claqué fort. J’en revenais pas, j’arrive même pas à me lever tellement il m’a fait mal. Sofia m’aide à me lever. Kader, les points serrer, me regarde de travers. Aucun regret, aucune pitié. Que de la rage…
- Moi (la main sur ma joue) : La vérité fait aussi mal que ça Kader ?
- Kader (me faisant une balayette) : Ferme ta gueule salle pute.
- Sofia : (le poussant) : T’es un grand tarer, laisse la tranquille !
- Kader : Ta gueule toi si tu veux pas finir comme elle
- Moi (me relevant) : VA TE FAIRE FOUTRE SALLE CHIEN ! (le poussant) PLUS JAMAIS ! PLUS JAMAIS TU LEVE LA MAIN SUR MOI T’AS COMPRIS !
- Kader (me prenant par les poignets) : TA GUEULE BOUFONNE ! (me poussant par terre) : Ecoute moi bien, c’est fini les sortie, maintenant c’est taff-maison, maison-taff. Sinon je t’égorge (à Sofia) : Toi je vais te régler ton compte après t’as compris. Je me casse vous m’avez soulé.
Il partit et claqua la porte. Je suis toujours à terre. Ma tête entre mes mains, je suis à bout. 1 larme, puis 2 puis 3 et j’éclate en sanglot dans les bras de Sofia.
- Moi (pleurant) : Je le supporte plus Sofia…
- Sofia (me serrant plus fort dans ses bras) : Vient chez moi quelque temps, ça te changera
- Moi : C’est gentille Sofia wallah, mais faut que je bouge de ce quartier, des environs. Je vais aller chez ma sœur.
- Sofia : Elle habite ou ?
- Moi : À 1 heure d’ici
- Sofia (triste) : D’accord. Je vais t’aider à faire t’as valise.
# Au téléphone#
- Moi : Salem Ryzleine, je te réveille pas ?
- Ryzleine : Aylecoum Salem, si mais mehlich. Qu’est ce qui va pas ?
- Moi : Ca va plus (pleurant)
- Ryzleine : Calme toi ma chérie, respire. T’es où là ?
- Moi : Je, je suis à la maison… Je peux venir chez toi quelque temps ?
- Ryzleine : Oui, autant que tu veux. Mais calme toi avant de prendre le volant.
- Moi : Oui. Merci wallah, j’arrive
- Ryzleine : In Sh Allah.
Une fois ma valise prête j’allais descendre les escaliers quand Sofia me tiens par le poignet et me prend dans ses bras
- Sofia : T’es entré dans mon cœur en si peu de temps, wallah t’es la sœur que j’ai jamais eu Samia
- Moi (les larmes aux yeux) : C’est pareil pour moi, sauf que tu es ma deuxième sœur hbiba.
Après se moment d’émotion, je décent le cœur lourd. J’esperais ne croisé personne et Dieu merci il y avait personne dans le hall.
Arriver sur le parking, manque de chance je repère la voiture de Hakim ouverte avec tout les gars posé à écouter la musique. Il était garré à l’entrée du parking et m’a voiture était bien plus loin que la sienne. Je presse le pat pour pas qu’ils me voient mais avec le bruit de mes talons ils nous ont cramé.
- Un gars : Kader c’est pas t’as sœur avec le sac
- Kader (se dirigeant vers moi) : SAMIA JE T’AI DIS QUOI ? TU VA OU LA CON DE TOI !
- Moi (pressant le pat) : JE ME BARRE ! COMME CA T’AURA PLUS DE SOUCI D’HONNEUR
Je suis arrivé à ma voiture. J’ouvre mon coffre lance mon sac mais Kader l’attrape et le jette par terre
- Kader : Tu comptes aller où ? Arrête ton cinéma et remonte à la maison
- Moi : Je vais nul par t’as compris, je me casse
- Kader : Et tu compte aller où ?
- Moi : T’as pas à savoir
- Kader (regardant Sofia) : Tu vas chez Sofia c’est ça ?
- Moi : Non.
- Kader : C’est ça
- Moi (ramassant mon sac) : Hak Allah je vais pas chez elle
- Kader (m’attrapant le bras) : Bouge pas d’ici salle pute
Je lui ai craché dessus. Première fois de ma vie que j’ai osé faire ce geste à mon frère. Lui comme moi savions que ce geste était un manque de respect énorme.
Il regarde son pull, me regarde, regarde son pull, me pousse contre la voiture et me donne un coup de poing dans le ventre. Je me suis replié sur moi-même. Il me met une balayette et m’a tête cogna contre mon coffre.
Sofia essaie de l’arrêter mais il la repousse. Hakim et les autres arrive en courant. Il me met un coup de pied dans le ventre et allait m'en remettre un autre mais Hakim le poussa.
Sofia pleurait, elle me relève mais j’avais trop mal, mon estomac allait exploser, mes yeux étaient explosé.
- Sofia (pleurant) : Tu vas bien ? Je t’emmène si tu veux. Putain il t’a pas loupé…
- Moi : Hbiba arrête de pleurer. Je, je vais bien (me touchant le ventre) Aiie… Sofia reste avec lui, essaie de le calmer, il peut faire une bêtise, je t’appel dès que j’arrive saha
- Sofia : Putain meme quand il te fais du mal tu prend soin de lui... Appel moi.
Je suis monté à toute vitesse dans ma voiture et j’ai démarré. J’ai commencé à rouler mais mon estomac me faisait extrement mal, juste le fais d’accélérer me nique. J’avais la tête lourde, tout tournais autour de moi.
Je touche mon crane et tu sang se colle à mes doigts. Je me gars sur le côté, je peux pas aller plus loin. Je regarde leur, il est 2 heures du matin.
J’appelle Jawad mais je tombe directement sur son répondeur. Hakim c’est pas la peine, il va savoir ou je veux aller. L’appeler lui ? Après ce qui sait passer je ne pense pas qu’il décrochera… Bon aller appel
J’ai appelé 3 fois avant qu’il ne daigne répondre
- Sofiane : Je croyais qu’on devait faire comme si on se connaisse pas ?
- Moi :
- Sofiane : T’es là ?
- Moi :
- Sofiane : Vas-y tu te fou de ma gueule je raccroche
- Moi (pleurant) : N, non Sofiane, aide moi…
- Sofiane : Samia, putain t’es où ?
- Moi : Je sais pas.. J’ai trop mal Sofiane, je suis désolé pour ce que j’ai dis ce matin…
- Sofiane : Mehlich, mais t’es où ? Dis moi, je viens te chercher
- Moi : Je suis sur un parking à *****
- Sofiane : Je suis la dans 10 minute. Appel-moi, si tu as un souci entre-temps saha
- Moi : Merci
Ca à été les dix minutes les plus longues de ma vie. Kader n’a pas été de main morte, il m’a frappé comme si j’étais un ennemie. Je soulève mon tee-shirt, j’avais un énorme hématome sur mon ventre.
Je pleurais de rage. Mon téléphone sonne, Hakim essaie de me joindre mais je le balance sur les sièges derrière. J’entends une voiture faire son apparition, je fais des appels de phare. Sofiane sors en courant de sa voiture et se dirige vers la mienne.
- Sofiane (ouvrant ma portière) : Putain y tes arrivé quoi ?
- Moi : Longue histoire…
- Sofiane : T’es dans un sale état, putain (touchant ma tête) tu saigne. Qui c’est qui t’as fais ça ?
- Moi (baissant la tête) : Mon frère
- Sofiane (s’enervant) : Putain il me met les nerfs. Pourquoi y t’a touché ?
- Moi : Tu peux me conduire chez ma sœur ? Je te raconte sur le chemin
- Sofiane : Ouai ça marche. Tu peu bouger ?
- Moi : Non (soulevant mon haut) Ca me fais super mal
- Sofiane (choqué) : C’est ton frère ? Putain comment un frère peu faire ça… Attend ( il détache ma ceinture) je vais te porté
Il passe sa main en dessous de mes jambes et l’autre derrière ma nuque. Il me dépose coté passager et monte à l’avant.
- Sofiane : Elle habite où t’as sœur ?
- Moi : A ****
- Sofiane : Sah ? Je n’habite pas loin en plus. (sortant son téléphone)
- Sofiane : Ouai gros allo ?
- ….
- Sofiane : rend moi service. Va chez moi et demande à Karim les doubles de clef de voiture. Je l’ai laissé sur le parking ***
- : …
- Sofiane : je t’expliquerai. Vas-y gros tu gère.
# Sur la route#
- Moi : On sait pris la tête. Enfin ça dur déjà depuis un moment ( je lui raconte)
- Sofiane : C'est pas une raison pour te défoncé comme ça. Ton frère c'est mon sah mais non, ce qu'il t'as fais ça se fais pas meme si tu aurai jamais du lui craché dessus
- Moi : Il m'a chercher. Maintenant il va se faire foutre
- Sofiane : Mmh...
Moi : Sofiane, je, pour le baisé, je
- Sofiane : Oui, il signifie rien, j'ai compris t'en fais pas
- Moi : C'est compliqué (baissant la tête) : Quand tu m'as, quand on sait embrassé, j'ai ressentie des trucs et ça ma fait peur
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Chronique de samia love de mon cousin
General Fictionchronique de samia love de mon cousin