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Partie 31


Bismileh


# Dans la peau de Kader #


Il est 23h00 et je suis toujours debout, les mains dans les poches en haut de cette colline. Tous les soirs je viens là, je pense à toi parce que je sais que tu aimes cette endroit, combien de fois tu m’avais soulé pour venir ici. Maintenant c’est moi qui cherche à y aller. 

C’est fou comment elle m’a changé. Je ne pensais pas qu’un jour je pourrais aimer autant, me mettre dans cette état pour une go. J’ai la haine contre tous, même contre moi. Je me pardonnerais jamais ce qui t’es arrivé, c’est de ma faute, entièrement de ma faute. 
Je lui porte malheur. Je fais que des conneries et tous lui retombe dessus. Elle serait surement mieux sans moi, sans mes crises de nerfs, sans ma jalousie excessive, sans mes règlements de compte.

Mon téléphone ne cesse de sonner, je voulais parler à personne. Mais je commençais à recevoir des appels de Hakim aussi et de ma sœur

- Moi : Ouai Samia y’a quoi ?

- Samia (En pleure) : C’est, c’est So, Sofia !

- Moi (Gueulant) : Elle quoi ? SAMIA CALME TOI !

- Samia : Viens, viens vite 

- Moi (Grimpant dans ma voiture) : Elle a quoi Samia, dit moi vite !

- Samia: Ouai gros c’est Hakim. T’as soeur la hmara elle en revient pas. Sofia c’est réveillé !

- Moi (Choqué) : QUOI ? Hamdoulileh j’arrive !


# Dans la peau de Samia #


# Flash Back#

- Moi : Salem Aylecoum Khalti, y’a un souci ?

- Khalti : Aylecoum Salem. Lah benti au contraire (En pleure) Ma fille c’est réveillé. Sofia à ouvert les yeux. Allah u Akbah !

- Moi : Quoi ? Non c’est pas vrai !

- Khalti : Si benti, el hamdoulileh. Viens vite

- Moi (Pleurant) : Non non je te crois pas Khalti, je te crois pas. J’arrive (Raccrochant)

« Fin du Flash Back #


J’étais sur la route de l’hôpital avec Hakim au volant et ma mère à l’arrière. J’arrive pas à y croire qu’elle sait réveiller, qu’elle ne nous a pas quitté. El Hamdoulileh. J’appelais Kader pour le prévenir mais il ne répond pas. 

Avec Hakim j’appelais Kader quand il daigne enfin de me répondre. J’essayais de lui expliquer que Sofia était réveiller mais tellement je pleurais je ne faisais que de le faire plus paniqué. Hakim me pris le téléphone des mains et lui expliqua. On était tous les deux dans l’ascenseur. Je n’arrivais pas à m’en remettre, les larmes coulaient

- Moi (Tout bas) : Elle, elle sait réveiller

- Hakim : Tu as dit quoi ?

- Moi (Souriant) : Elle sait réveiller, Sofia sait réveiller !

Prise de folie, je lui ai sauté au coup et me suis mise à l’embrasser. Je me suis directement reculé. Il me regardait choqué, moi-même je me suis choqué. 
Ca doit être les émotions, la joie de savoir que Sofia sait réveiller.

Il allait en placer une mais les porte de l’ascenseur se sont ouvertes.

Hassoul, sa mère avait déjà ameuté tout le quartier. J’attendais dans le couloir pour pouvoir la voir tranquillement. Les infirmières pétaient des plombs, il était 23h00 passé et l’hôpital était plein, de plus, les visite ne sont pas autorisé la nuit, mais tellement qu’il y avait du monde, elles ont du nous laisser. 

Une demi-heure plus tard, le vide commençait à se ressentir. Les mamans étaient partie, promettant de revenir demain. La porte du couloir claqua et laissa place à mon frère qui respirait à peine à cause des escaliers. Il regardait partout, il était carrément perdu. Il s’approche de moi et me secoue par les épaules

- Kader : Elle sait réveiller ? Elle est où ? Tu l’as vue ?

- Moi : Aiie Kader ! Non je l’ai pas encore vue (Rigolant) Viens on y va, je t’attendais 

- Kader (Marchant derrière moi) : Ouai ok. (S’arrêtant) Non enfaite

- Moi (Me retournant) : Ok j’ai compris (Souriant) A tous à l’heure

Il voulait la voir tout seule, il ne voulait pas partager ce moment ou il la retrouverait et je le comprends. J’entre doucement dans la chambre avec Hakim. Elle nous souriait, elle n’avait même pas perdu son charme, toujours aussi belle. 
Hakim la prend dans ses bras et s’assoie sur une chaise. Je m’approche d’elle et lui saute dans les bras

- Sofia : Aiie doucement hbiba (Touchant son ventre)

- Moi : Oh putain désolé ma belle (pleurant) Tu m’as manqué wallah

- Hakim (Cachant ses yeux) Et ça recommence

- Sofia (Rigolant)

- Moi : Ta gueule Hakim

- Hakim (À Sofia) : Depuis que tu t’es réveiller elle arrête pas de pleurer, pire que quand tu étais dans le coma (À moi) Et redis moi connard tu vas voir

- Moi : Je vais voir quoi s’il te plait ?

- Sofia (Explosant de rire) : Des phénomènes vous deux ! C’est quand que vous vous remettiez ensemble ?

On sait regarder dans les yeux, cherchant une réponse à sa question, mais nous même ne savons pas ce que nous faisons, s’il fallait qu’on recommence ou qu’on laisse tomber, de peur de se détruire. 
J’ai changé de sujet et lui racontait ce qui sait passer durant les 2 dernières semaines sans parler de Sofiane puisque Hakim était là. Il se faisait tard et Kader attendait. Je lui ai promis que je revenais demain matin. Je lui embrasse le front et sortie.

# Voix Off #

Cela faisait 10 minutes que Samia était partie de la chambre de Sofia. 3 heures que Sofia attendait la venue de son bien aimé. 10 minutes que Kader hésitait derrière la porte. Il prit son courage à deux mains et frappa. La voix douce de Sofia lui disait d’entrer. 
Une fois qu’il est ouvert la porte, les sentiments les submergèrent. Ils revivaient tous les deux ce jour atroce. Il revivait le jour ou elle sait mis face à lui, face à cette lame, pour le sauver, pour qu’il reste en vie quitte à laisser la sienne. 
Elle n’imaginait pas un instant sans son homme, elle n’imaginait pas une seule second sans pouvoir sentir son odeur, voir son sourire, entendre son rire. Elle ne s’imaginait pas sans lui. Elle avait donc préférer se sacrifier pour lui laisser la vie. Mais grâce à Dieu, elle s’en est sortie qu’avec quelque séquelle.

Chaque pat qu’il faisait vers elle, la rendait folle. Ses yeux piquaient, son cœur accélérait, elle pensait réellement ne plus jamais le revoir, ne plus jamais pouvoir le serrer dans ses bras. 1 larme puis 2 et un flot de larme coula sur son visage. 
Elle se lève du mieux qu’elle peut, une main sur son ventre, l’autre essuyant ses yeux. Elle marche en direction de Kader et lui saute dans les bras.

Du haut de ses 1m85, elle paraissait si petite, si fragile. Il avait peur. Peur de la casser, de lui faire mal. Une larme, une seule s’échappa de son œil. Kader au caractère si trempé, à l’allure du vieux banlieusard sans cœur, froid et méchant avait changé, elle l’avait changé. 

Elle pensait l’avoir retrouvé mais elle ne s’imaginait pas ce qui lui passait par la tête, elle ne s’imaginait pas à ça, surtout pas la décision qu’il avait choisis.


# Dans la peau de Sofia #

J’arrive pas à m’arrêter, à stopper ses stupides larmes. Je suis dans ses bras, je me sens protégé, intouchable. Il ressert son étreint, s’excusant d’un nombre incalculable. Je ne disais rien, j’essayais de me calmer mais je n’arrive pas. J’avais tellement eu peur d’être séparé de lui. Quand je me suis mise devant lui, je n’ai pas réfléchis, j’ai foncé. 

- Kader ( Me reculant) : Tu, tu m’as fait une de ces peurs wallah je suis devenu fou. T’aurais jamais du te mettre devant moi

- Sofia : Si et je suis contente de l’avoir fait. Je, je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose

- Kader : Et moi tu crois que je veux qu’il t’arrive quelque chose ? Depuis que tu es avec moi, il t’arrive que des couilles… 

- Sofia (Les larmes aux yeux): Tu veux dire quoi par là ? 

- Kader (Se frottant le visage) : T’as fini à l’hôpital putain et ça jamais, jamais je me le pardonnerais !

- Sofia : Mais moi je te pardonne Kader, je, je t’en ai jamais voulu wallah

- Kader : Mais moi je m’en veux (Baissant la tête)

- Sofia (S’asseyant sur le lit) : Et tu comptes faire quoi ?

- Kader : Faut que je m’éloigne de toi

- Sofia : Ne me fait pas ca (Sanglotant)


Poupée, t’as désiré le coup de foudre, t’as dit bonjours à la tempête poupée

- Kader : Si tu restes avec moi, je ne t’apporterais rien

- Sofia (En pleure) : Si tu m’apporte beaucoup Kader. T’as pas le droit de m’abandonner, de me laisser comme ça. Je, je peux pas, je, je veux pas

T’as vue en lui ce que seul toi pouvais comprendre, t’étais petite il était grand, il était tendre je sais…

- Kader : C’est mieux pour toi… Je ne veux que ton bonheur Sofia…

Tu étais son évidence, il était ton âme sœur je sais...


- Sofia : Kader s’il te plait… (Cachant son visage entre ses mains)Je t’aime moi (pleurant)

Tous le monde sait que sans lui se sera dur, tu as perdu ton issus, le seul remède à t’es blessures, poupée…

- Kader (La prenant dans ses bras) : Je te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait. Mais il faut que je m’éloigne pour l’instant, que je reprenne ma vie en main. Faut que je m’éloigne de toi, je te fais trop de mal, 


Petit cœur est tombé sur une bombe… Ca fais mal, ca fais mal ca fais mal…


Il est partie, partie. Il m’a laissé, abandonné. Mal, ça fais si mal, c’est si dur, douloureux. Une envie de crié, d’extériorisé ma haine, mon mal mais aucun son ne sort, j’arrive pas, je n’arrive plus. Il m’a démolie, il m’a anéantie. J’ai failli mourir pour lui de peur d’être loin de lui. 
Dans les deux cas, j’aurais été loin de lui, loin de celui avec qui j’avais des projets, un avenir. Maintenant je n’ai plus rien… Je m’en arrache les cheveux, je préfère mourir, partir que de souffrir. Mon cœur, mon Dieu mon cœur…


# Dans la peau de Samia #

- Moi : Tu veux boire quelque chose ?

- Hakim : Non tranquille, t’inquiète. T’as mère elle est où enfaite ?

- Moi : Elle est chez la mère de Sofia

- Hakim : Saha. Ton frère n’est toujours pas rentré

- Moi : Il reste avec elle je pense ce soir

- Hakim : Ouai normal. (S’asseyant à mes côtés)T’as des nouvelles de Sofiane ?

- Moi : Non. Pourquoi tu me parles de lui

- Hakim : Faut que je te dise quelque chose enfaite

- Moi (Croisant les bras) : Je t’écoute

- Hakim : J’étais aller le voir, avant que vous vous mettiez ensemble

- Moi : Quoi ? T’es sérieux ?

- Hakim : Oui. On s’était embrouillé, et je l’ai frappé au nez (Rigolant)

- Moi : Mais t’es un malade ?! Ah je m’en rappel. Ce hataye m’avait menti en plus

- Hakim : Mmh

- Moi : Faut que je t’avoue quelque chose aussi

- Hakim (Mettant son bras derrière ma tête) : Je t’écoute

- Moi : Si on a cassé Sofiane et moi c’est parce qu’il m’avait demandé de choisir

- Hakim : Je le sais ça

- Moi : Non, je t’ai menti. Il m’avait demandé plus précisément de choisir entre lui et toi

- Hakim : Et c’est moi que tu es choisis (Souriant)

- Moi (Baissant la tête)


Il se rapproche de moi et allait m’embrasser. Quand la porte d’entrer sait ouvert violement. 
Je me suis levé en vitesse, suivie de Hakim. Et la, j’ai vue Kader dans un sale état. Il avait les mains pleines de sang, il avait le regard dur, les traits tirés. Il était prêt à tuer quelqu’un. 
Il sait mis à dire des trucs incompréhensibles. Il rentre dans sa chambre et se met à tous cassé, à tous balancer. Il me faisait peur, une colère incontrôlable le tenait. Hakim essayait de le stopper et se prenait quelque coup parfois. Je lui criai d’arrêter mais il sait mis à gueuler

- Kader : JE SUIS UN BATARD ! UN BATARD

- Hakim : Il est soul ce con

- Kader : J’arrive, j’arrive pas. Je suis, je suis pas bien pour elle (Cognant le mur)

- Moi : Mais qu’est ce que tu racontes ?

- Kader : Je vais, je vais finir ma vie tous seule… 

Il était à deux doigts du coma éthylique. Il ne tenait même plus sur ses jambes. Avec Hakim on l’allonge sur le lit et le met en boxer. On l’embarque dans la salle de bain et le met dans la baignoire. Je le rinçais à l’eau froid, tandis que Hakim le maintenant éveillé

- Hakim : Wesh gros y se passe quoi

- Kader : Petite sœur… Ton frère c’est, c’est un connard

- Moi (Le rinçant) : Ca, je le sais

- Hakim : Samia profite pas

- Kader : J’ai qui, quitter Sofia

- Moi : QUOI ? Tu rigoles j’espere ? C’est l’alcool qui t’as fais ça dit moi ?

- Hakim : Non il est serieux

- Kader : Je lui porte malheur wallah (prêt à vomir) je, je la rendrais pas heureuse 

- Moi : Putain t’es trop con ! Après ce qu’elle à fait pour toi (Me levant) T’es putain tu m’énerves ! Elle t’aime salle bouffon ! Elle a failli mourir pour toi et toi (Hakim me coupant)

- Hakim : Samia il est soul, il comprend rien (Le sortant de la baignoire) Je vais le foutre au lit. Attend demain pour lui parler


Je suis sortie en furie de la salle de bain attrape mon téléphone et appel Sofia. Il est 4 heures du matin, j’espère qu’elle ne dors pas

- Sofia : A, allo ?

- Moi : Putain Sofia… Kader est rentré soul, il, il m’a expliqué…

- Sofia (Explosant en larme) : Je, Samia j’ai trop mal. Je l’aime putain il a pas le droit


J’ai essayé de la consoler du mieux que je pouvais mais son chagrin était trop fort, trop puissant. 
Elle l’aimait d’un amour indescriptible, d’un amour ahurissant, elle n’est pas aussi forte que moi pour surmonter sa, je sais quelle aura besoin de moi, de mon soutiens pour ça.
Elle a fini par sans dormir au téléphone, de fatigue je pense.


*****************


J’ai pas dormis de la nuit, j’attendais que Kader se réveille pour lui parler et lui en mettre plein la tronche. Hakim c’était endormi sur le canapé, à côté de moi. 

Je suis allé le réveiller moi-même du coup. Je me suis pointé dans sa chambre l’air déterminé à lui dire ses 4 vérités

- Moi : Dis moi que tu te fou de ma gueule ? Dis moi que tu étais sous l’emprise de l’alcool quand tu l’as quitté ! Il t’es passé quoi par la tête espèce de pauvre type ! T’as laisser une perle rare parce que t’arrive pas à assumer ! Zehma l’excuse bidon je suis pas assez bien pour toi !

Hakim débarqua

- Kader : Ta gueule Samia j’ai mal au crane !

- Moi : Non je ferme pas ma gueule ! Vous avez quoi à tous sortir cette phrase la non mais ouvre les yeux ! Tu crois que tu vas retrouver une fille qui serait prêt à se faire planter pour toi ? 

- Kader : Ca te regarde pas, casse toi avant que je te claque

- Hakim (Me tirant par le bras) : Viens Samia, calme toi

- Moi : Non je me calme pas non ! M’adresse même plus la parole Kader t’as compris ?! Viens même plus me parler ! Parce que des filles comme Sofia ça court par les rues, donc bonne chance pour en retrouver une. Et j’espère qu’elle te fera un sale coup de pute !

Il sait lever en furie et ma décollé une droite. Hakim sait interposer entre nous au cas ou il m’en remettrais une autre. Je le regarde une dernière fois dans les yeux et décide de quitter la pièce. 

J’enfile mes talons, prend mes clefs et décide de partir rejoindre Sofia.


# Dans la peau de Kader #


- Hakim : T’es sérieux tu la quitté ? 

- Moi : Commence pas toi aussi wallah

- Hakim : Je comprends pas. Tu m’as dit que tu voulais faire les choses bien avec elle. Aller la khtob, te poser. Il sait passer quoi ?

- Moi (Roulant mon joint) : Toutes les portes se ferment devant ma gueule d’arabe. J’ai aucun diplôme, rien. Depuis qu’elle est avec moi, elle voit que la misère, que les plans galères. J’ai rien à lui offrir de bon. Elle a fini à l’hôpital putain de merde et ça, wallah je me le pardonnerai jamais ! 

J’ai coupé court à la discussion et je me suis barrer. Il me comprenne pas, ils ne pensent pas comme moi. Je veux juste la rendre heureuse, et pour moi, c’est en me tenant loin d’elle.


# Dans la peau de Samia #


Quand je suis arrivé à l’hopital, il n’y avait encore personne. Je monte à l’étage frappe et rentre.
Elle était allongé sur le lit, le regard perdu. Son beau visage avait laissé place à d’énorme cerne, son teint était pale, j’en avais mal au cœur… 
Je m’assoie au près d’elle et lui prend la main

- Moi : Hbiba, je te lâche pas moi, t’as compris ?

- Sofia (Au bord des larmes) : Au moins morte, j’aurais pas à souffrir de son absence (baissant la tete)

Ce qu’elle m’a dit me fit pleurer. Je la prend dans mes bras et la sert de toute mes forces. 
Elle me racontait en détail ce qui sait passé hier soir et je lui ai raconté ce qui sait passé de mon coté avec Kader hier soir et se matin

- Moi : Il va revenir, j’en suis sur

- Sofia : Non, je suis sur que non. C’est la fin

- Moi : Allah u Ahlem…

- Sofia : Je suis contente que tu es quitté Sofiane.

- Moi : Oui, il était pas fait pour moi

- Sofia : Je te l’avais dit. Et avec Hakim vous attendez quoi là ? Que vous finissez comme moi et Kader ? Prend les choses en main va le voir, fait le premier pas. Je crois que lui la déjà assez fait

- Moi : Je verrais hbiba… 

- Sofia : Et reparle à ton frère, ne mélange pas tout

- Moi : Si je mélange tous, parce que la il a fait le con. Qu’il revient même pas me parler


# Dans la peau de Hakim #


- Moi : Salem Sofia. Euh je vous dérange ?

- Sofia : Salem Hakim. Non on avait fini (Regardant Samia) Vas-y ma belle, ma mère va pas tarder

- Samia (Se levant) : Saha. J’essayerais de passer plus tard

- Sofia : Oui ça marche.

Arrivé au soir, je lui ai dit de venir chez moi, me faire à manger puisque ma mère était au bled. 

On sait poser dans ma chambre, tranquillement à regarder la télé. Elle était allonger à coté de moi, j’étais près de sa tête, proche de ses lèvres, j’avais une envie de fou de l’embrasser mais j’avais pas envie de gâcher ce moment, donc je me retiens. 
Sauf qu'elle en avait plus envie que moi. Elle se rapproche doucement de moi et m'embrassa.



* Le silence est le plus grand cri d'une femme, tu sais qu'elle est blessée si elle commence à t’ignorer… *
- Ibn Hawa.



Chronique de samia love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant