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Partie 16


Bismileh



Ce gars m’insupportait déjà, pour qui il se prend ?! Zehma un bête de beau gosse, ça va les chevilles non ? Puis il était obligé de prendre mon numéro pour me donner un prix en sah ? Meme s'il est canon c'est pas une raison... Pff, je le hais déjà.


Hassoul, je suis dans ma nouvelle voiture et je rentre chez moi. En bas du quartier je trouve mon frère et lui fait signe de s’approcher.


- Kader: Wesh Samia la bagra!

- Moi : Wesh Derka le caca 

- Kader (une tape sur ma tete) : Redis ça je te coupe en deux

- Moi : Aïe ! C’est toi qui cherche aussi… Hassoul, t’as vue mon nouveau bébé 

- Kader (inspectant la voiture) : Ouai ça va, psahtek ma sœur. Tu l’as payé combien ?

- Moi : Bah euh je ne l’ai pas encore payé. Il m’a dit de repasser demain, il veut me faire un prix vue qu’il te connaît et que pour lui t’es comme son frère zehma

- Kader : Ah sisi c’est un bon lui. Vient on fait un tour, faut que j’aille m’acheter un costard pour le mariage du refré !

- Moi : Comme ça je m’achèterais une robe aussi… Je conduis 

- Kader : Pardon ? Vas-y t’a gueule je suis un PD tu conduis en sah ? Monte à coté avant que je te mette dans le coffre

- Moi : T’es pas normal khouya, tu ne peux pas me dire gentiment que tu préfères conduire au lieu de faire des menaces ?

- Kader : Je connais pas la gentillesse oim. Bon grouille ton gros terma

Sur le trajet, avec Kader on faisait les fous wallah, on aurait dit des mongoles ! Mon frère pour moi t’es ma vie, tes mon tout, je suis plus attaché à toi qu’à ma sœur wallah, sans toi je ne sais pas ce que je ferais, ce que je deviendrais. 
Même si pendant une période, nous deux ça allaient plus, même si je ne te le montrais pas, je souffrais de ton absence, de tes câlins, de tes prises de tête, tu me manquais énormément wallah que Dieu m’en soit témoins au fond de moi je ressentais un manque. 

Depuis que Baba nous a quitté, Allah y Ahmou, tu as pris sa relève, tu as été là pour moi, tu as essayé de le remplacer mais tu as vite déraillé, et la suite tu la connais… Maintenant tout va mieux même si je me méfis quand même de tes réactions, j’ai toujours peur au fond de moi, toujours peur qu’un jour tu finis par relevé la main sur moi comme tu l’as fait, donc j’essaie de ne pas faire de faux pas, de toujours rester droite, pour que tu sois fier de moi.

- Kader (au téléphone) : Ouai gros bien ?

- ….

- Kader : Je suis au centre commercial, je vais m’acheter de la sapp pour le mariage de Farid

- ….

- Kader : A t’y es aussi ? Bas vas-y, je suis avec Samia, on est dans le magasin ******. A tout de suite gros.


Je cherchais dans les rayons plusieurs robe que je pourrais essayer, et le choix devenais difficile, elle était toute sublime. Je pris plusieurs robe dans mes mains et fonce dans une cabine quand Kader me retient par la main.

- Kader ( la tête dans son téléphone) : Si tu tentes de prendre un truc court, moulant, ou trop brillant wallah je t’explose

- Moi : Oui chef ! Bon je peux essayer ?

- Kader (me regardant) : Ouai. Je m’assoie la, tu me les montres toute wallah je rigole pas

- Moi : Oui, bref.


La première robe que j’ai essayée, elle était MAGNIFIQUE ! De couleur noir, elle avait un petit décolleté le long du dos, il était discret donc avec un gilet c’était bon. Je sors de la cabine. Kader était posé juste en face de moi avec… Hakim ! 

- Moi : Kader t’en pense quoi ?

Tout les deux on retourné la tête vers moi. Hakim avait la bouche ouverte, limite s’il ne bavait pas. 

- Kader : Elle te va bien. Retourne-toi

- Moi (en faisant un tour sur moi-même) : Elle correspond à vos critères critère monsieur ?

- Kader : Non. Enlève t’as robe de Kehba, on voit tout ton dos, c’est quoi ça wesh 

- Moi : Mais Kader elle me va trop bien, je l’a veut !

Kader avait la tête une fois de plus sur son téléphone, sauf que là il paraissait énervé. Il se lève et enfile sa veste.

- Moi : Mais tu vas où ?

- Kader : Je, j’ai un truc à régler urgent… 

- Moi : Et je fais comment ?

- Kader : Euh… Hakim, reste avec elle, surveille qu’elle ne prend pas un truc trop court oula heja, je te fais confiance ( à moi) Tu lui montre bien celle que tu prend.

- Hakim : Ouai pas de souci frère

- Moi (faisant mine de bouder) : Non Kader, tu restes avec moi !

- Kader (me faisant un baisé sur le front) : Samia, wallah je dois bouger… M’en veux pas… On refera les magasins pour mon costard challah. Aller sourie wesh, t’es cheum

- Moi (je baisse la tête et lui fait un sourire triste) : Saha… A ce soir alors

- Kader : A ce soir. (à Hakim) Bon gros à taleur, je te fais confis ma reuss, tiens de la tune pour sa robe

- Hakim : Garde, j’ai de la tune (en se tchekant) vas-y khey à ce soir.


Kader était partie. Je retourne dans la cabine et me regarde dans la glace. J’en essaie une autre qui elle était de couleur corail, elle était juste parfaite. 
Ca faisais presque 5 minutes que j’étais dans la cabine, je ne voulais pas en sortir et le voir, je ne voulais pas qu’il me voit, je ne voulais pas lui parler, je veux juste qu’il parte, qu’il me laisse en paix, que je l’oubli, que je le raille de ma vie comme il me l’a demandé.

- Hakim : Oh Samia qu’est ce que tu fou ? Montre-moi t’as robe wesh

- Moi : N..Non non, va t’en, je vais me débrouiller…

- Hakim : Sors de la sinon c’est moi qui te sors de la


Je l’entends se lever de son siège, donc je sors de la cabine et je me retrouve pile face à lui. Il me regarde de haut en bas, fronce les sourcils et me pousse dans la cabine. J’ai atterrie contre le miroir, ma tête à légèrement taper mais rien de grave

- Moi : Mais ça va pas la tête ou quoi ?

Il se rapproche de moi jusqu’à me coller, sa respiration c’est accélérer ainsi que la mienne. Il pose sa main sur ma hanche, l’autre sur mon coup. Il me scrute dans les moindres détails et se mord machinalement la lèvre inférieur, il sert sa main posé sur ma hanche, et se resserre contre moi.

- Moi : Qu’est, qu’est ce que tu fais ?

- Hakim (il pose son front sur le mien) : Moi-même je ne sais pas… Mais prend celle là, t’es… t’es magnifique…

- Moi : O, ok…

Il décolle son front et se rapproche doucement de mon visage, ses lèvres sont à deux doigt de toucher les miennes, je ferme les yeux, mes membres tremblait, il me rendait folle wallah... 

Vas-y putain embrasse-moi… Voilà ce que je me disais dans ma tête, mais rien de tout ça n’est arrivé. Ses lèvres effleurent à peine les miennes qu’il sortit en vitesse de la cabine. J’ouvre les yeux, touche mes lèvres et laisse échapper quelque larme.

Alors c’est ça enfaite, il veut juste me faire souffrir, me pousser à bout, me rendre folle… Putain Hakim je te déteste ! Je te déteste de me faire vibrer comme ça, de me rendre folle amoureuse comme ça ! Je te deteste de perdre tous mes moyens face à toi, je suis devenu faible par t’as faute ! Tu veux jouer ? Bah on va jouer…


Je vais en caisse avec ma robe, je faisais la queue. Hakim était à mes coté mais ne parlait, moi non plus d’ailleurs. Hassoul, je vais pour payer la robe mais Hakim m’emboite le pas et tant des billets à la vendeuse.

- Moi : Garde tes sous, j’ai de quoi payer

- Hakim : Commence pas. Je vais payer

- Moi : Non garde ton argent hram, je vais payer.

- Hakim( froncant les sourcils) : Oh wallah je vais te baffer Samia, ferme ta gueule

- Moi : Bah vas-y essaie si t’es un rajel

- Hakim : Moi je suis pas un rajel ? Moi ?

- Caissière : Euh excuser moi, mais y’a du monde qui attend

- Moi : Ferme ta gueule toi (me retournant ) Je dérange quelqu’un peut être ?

- Eux : …

- Moi : Hassoul. Tenez madame

- Hakim : Wallah que c’est moi qui paye. J’ai juré Samia donc garde t’as tune

- Moi : T’es qu’un batard. 

- Caissière (en rigolant) Je suis sur qu’au fond elle est contente que vous lui payer

- Hakim : Non je crois 

- Moi (en lui coupant la parole) : Non, venant de lui ça me fais pas plaisir. En revoir.


Je prends mon sac lance un regard scarface à la vendeuse et trace. Hassoul, je monte dans sa voiture et ne dis pas un mot. Arrivé au quartier, je claque la porte de toutes mes forces et me dirige vers mon bâtiment. Je regarde derrière moi, Hakim était déjà partie.




************



Ma mère avait invité tout le monde ce soir, ma tante avec ses enfants, ainsi que la mère à Jawad et la mère de Sheyma. Il était tous présent, ma mère avait fait un énorme couscous. J’étais posé sur le sedarie du salon avec Jawad, Hakim et mes petite cousines, je jouais avec elle quand mon téléphone se met à sonner. 
J’avais reçu un message d’un numéro inconnu. J’ai direct froncé les sourcils, je soulève les yeux, Hakim me regardait. J’ouvre mon message et je vois

« Salem c’est Sofiane l’homme de t’as vie, tu m’as pas oublié j’espere =)»

J’ai affiché un bete de sourire, il m’a fait rire wallah ! En vrai le gars comment il doit se kiffer en sah.

« Lol, Sofiane ? Je connais pas de Sofiane » 

« Haha, petite comique rejoint moi demain matin à 10 heures au café *****, pour t’as caisse »

« Saha, j’èpsere que t’as pas fait t’as pince et que tu m’as fait un bon prix »

« Epouse moi et je te la passe gratuitement  »

Et là j’ai explosé de rire. Déjà que je souriais toute seule depuis tout à l’heure, on a du me prendre pour une folle. Je soulève la tête et tout le monde me regardait. Jawad me regardait du genre elle est folle à rire toute seule, par contre Hakim, lui me regardait de travers. Il se lève et marche en ma direction. Une fois devant moi il me dit

- Hakim : Tu parles avec qui ?

- Moi : Ca ne te regarde pas

- Hakim : Je vais pas me repeter deux fois !

- Moi : Moi non plus !

- Hakim ( me prenant par les cheveux ) : Tu parles avec ton mec c’est ça ?

- Moi : Lâche moi salle connard tu me fais mal

- Jawad : Hakim fait doucement wesh, lâche la

- Hakim (à moi) : Passe-moi ton phone

- Moi : Dans tes rêves 

- Hakim : Me met pas les nerfs Sam, je rigole pas wallah

- Moi (souriant) : Moi non plus je rigole pas. 

- Jawad (nous séparant) : Vous etes de grand malade vous deux wallah

- Hakim : Moi tout ce que je veux c’est qu’elle ne Sali pas la réputation de la famille avec ses trucs de kehba

- Moi : Pas besoin de moi, tu la déjà Sali la réputation avec ton hram

Il m’a giflé. Il m’a vraiment giflé, j’en revenais pas, ça a résonné dans toute la maison. Les petites ont arrêté de jouer et nous on regarder. Les larmes au yeux, les sourcils froncé je regarde de travers Hakim, près à lui en remettre une quand mon frère fit son entré, il se rapproche, mâchoire contracté, près à frappé 

- Kader : Tu viens de frapper ma sœur la ? J’ai pas rever !

- Hakim : Ouai j’ai frappé t’as sœur, qui est aussi ma cousine, et vue que t'es jamais la pour la recadré c'est moi qui le fait. Elle parle trop mal avec sa bouche, tu devrais faire plus gaffe avec elle gros

- Moi : Ferme ta gueule toi (Kader) wallah j’ai rien dit c’est lui qui me cherche

- Kader (réfléchissant) : Samia, bouge dans t’as chambre

- Moi : Quoi ? Met t’es

- Kader : Casse toi ! Je t’appel pour venir manger

- Moi (les regardants haineux) : Aller vous faire foutre

- Kader : …



Chronique de samia love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant