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After 7


Bismileh


Mais non, pour de vrai, j’allais vraiment être la maman d’un petit garçon. Même si Hakim désirait tant avoir une fille, le fait de savoir qu’il attendait un petit garçon, une relève, le rendait encore plus heureux.

Il n’a jamais été aussi content, aussi heureux qu’à ce moment là, j’avais tellement envie de pleurer, d’une pars pour les hormones et de l’autre parce que j’étais ému, heureuse, un énorme mélange de sentiment. Je serais la main de Hakim tellement fort, je lui montrais à quel point je l’aimais, à quel point j’étais heureuse à ce moment. 

On se jette un regard complice puis il me déposa un long baisé sur le front.

Une fois mettre nettoyer, on est sortie et direction le centre commercial. Je suis passé dans tous les magasins pour enfants, j’ai acheté toute sorte de chose, également Hakim avec ces survêtements et ces basquets. 

Il était pire que moi, tous excité. Chaque personne qu’il voyait, il leur annonçait qu’il allait être papa d’un petit garçon, et chaque personne le félicitait, j’étais mais mort de rire, je lui criais d’arrêter mais il continuait, il était trop content pour se calmer.


*********************


La voiture bien chargé, on a décidé de rentrer. J’ai appelé toute ma famille, meme celle de Sofia pour venir manger chez moi ce soir. Je voulais partager une fois de plus cette joie qui m’entoure avec ceux que j’aime. 
De plus, je reverrais Sofia ça tombe bien.
Hakim à monter tous seul les affaires pendant que je préparais le diner. 
J’entendais Hakim parlais tous seul, j’étais dos à lui en train de découper des légumes. Donc je lui demande à qui il parle et j’entends « Avec moi ». 

Je me retourne et il y avait Sofia, plus magnifique que jamais avec Kader. Je lâche mon couteau, essuie mes mains et fonce dans ses bras.

- Moi (En pleure) : Tu m’as trop manquer hbiba !

- Sofia : Tu m’as aussi manqué

- Hakim : Et voilà qu’elle se remet à pleurer

- Kader (Rigolant) : Alala les filles

- Moi (m’énervant) : Je t’ai rien demander t’as compris ?

- Hakim (s’énervant) : Parle moi autrement, je suis pas ton shab

- Moi (en pleure) : Arrête de me crier dessus putain

- Hakim : Mais t’es

- Sofia : Stop merde ! Tu vois pas que c’est les hormones qui lui font comme ça


C’est vrai que plus les mois avançait, plus j’avais du mal à contrôlé mes humeurs. Je suis devenu hyper-sensible, susceptible comme je peux devenir nerveuse. Et ça Hakim avait du mal à comprendre, du mal à ne pas s’énerver et je me vexais facilement. 
Je décide de les quitter et je bouge dans la salle de bain histoire de me rafraichir le visage quand je sens des mains me tenir par la taille et un corps se coller au mien. 
Je me met automatiquement à frissonner à son contact, à sa présence, à son souffle dans mon coup, même si sur le coup j’étais énervé de la façon dont il m’a parlé.

- Hakim : Sam ? Je sais que t’es enceinte et que c’est zehma t’es hormones mais tu sais que je suis un nerveu, donc semhili de te parler comme ça, c’est plus fort que moi quand quelqu’un me parle mal, même si c’est pas voulu

- Moi : Mmh… Mais ne t’étonne pas après que je réagis comme ça

- Hakim (touchant mon ventre) : Je ferais des efforts pour toi… Pour nous trois

Je me suis retourné, mis sur la pointe des pieds et je l’ai tendrement embrassé avant qu’il me prenne dans ses bras.

- Sofia : C’est bon, vous vous êtes réconcilié, c’est fini ? (Souriant)

- Moi (rigolant) : Ouai, aller vient à la cuisine avec moi, on a des choses à se raconter

On a laissé les deux au salon puis elle ma aider à cuisiner. Elle me racontait son voyage en Tunisie, les robes et les bijoux qu’elle s’était acheté. Je lui ai aussi raconté l’embrouille avec Sofiane, la dispute que j’avais eu avec Hakim. 
Elle était choqué miskina. Mais hamdouleh ça sait arranger, maintenant tous va pour le mieux.

- Sofia : Hakim nous à dit que tu attendais un garçon, je suis trop contente pour toi

- Moi : Merci. Tu l’aurais vue tout à l’heure. Il était tellement heureux wallah

- Sofia : J’ai trop hâte d’être enceinte aussi (Souriant)

- Moi : Ca arrivera In sh Allah (Souriant)

- Sofia : In sh Allah (regardant de droite à gauche) : Oh tu aurais vue comment Kader il était quand j’étais en Tunisie. Trop, trop, trop mignon !

- Moi (Explosant de rire) : Mais non ?!

- Sofia : Chute, il va nous entendre ! (chuchotant) Zehma il m’appelait tous les soirs, me demande ce que j’ai fait de mes journées. Il me disait même des mots doux, que je lui manquais et tout… (Joignant ses mains sur son cœur) Il est tellement parfait ton frère

J’ai failli me faire pipi dessus pour vous dire. Entendre dire que son frère peut-être aussi attentionner et doux pour quelqu’un et qui plus est, est une femme, j’en revenais pas. 
Elle était tellement dans son tripe d’amoureuse, c’était mignon comme tous. Mais vous comme moi vous savez que si Kader l’entendais il pourrait la tuer sur place, donc on a préféré se taire et continuer le repas.

Petit à petit la famille arrivait et les sourires apparaissaient. Il y avait chère du monde, heureusement qu’on avait une longue table pour accueillir toute la famille. 
Quand ma mère est arrivé, elle m’avait acheté un magnifique petit ensemble pour bébé, je l’ai embrassé comme une malade mais un truc de fou.

Une fois que tout le monde était là, on sait posé à table

- Yemma : Vous avez pensez au prénom pour le petit ?

- Sofia : Ah oui c’est vrai, vous avez des choix ?

- Hakim : Euh non pas vraiment. On en discutera

- Kader : Moi je vous proposer Kader. C’est beau Kader nan ? (Regardant Sofia)

- Sofia : Magnfiique (Souriant)

- Moi (Rigolant) : Non merci. Le seule Kader que je connais il est chiant et j’ai pas envie que mon fils devient comme toi

- Kader : T’as pas envie que ton fils soit beau gosse (frappant son torse)

- Moi (le regardant de haut en bas) : Comme toi ? Non merci

- Hakim (rigolant) : Il va être beau gosse comme son père, qu’est ce que tu crois (contractant son bras)

- Moi (Posant ma main sur mon front) : Mais qu’est ce que je vais faire de vous

Le reste de la soirée c’est super bien passé. Les parents de Hakim étaient déjà rentré ainsi que la mère de Sofia, il ne resté que ma mère, ma sœur et son mari, et le petit Nabil, mon neveu, qui dormait dans la chambre d’ami. 

On buvait tous le thé avec des petits gâteaux que Sofia avait ramenés de Tunisie quand on sonna à la porte. J’attendais personne, je me suis dis que ça devait surement être les parents de Hakim, qu’il avait du oublier quelque chose. Donc je me lève pour ouvrir, Sofia était avec Kader à parler avec ma mère de leur préparatif du mariage. 

Hakim me suis et quand j’ai ouvert ma porte et que j’ai vu ma cousine et ma tante et mon cousin, le grand frère de Nawel. J’étais à la fois surprise et heureuse de les voir.

- Moi : Nawel ? Khalti ? Bilel ? Entrer, vous allez pas l’air bien, ça va pas ?

Ma tante avait pas l’air content. Mon cousin encore pire, il avait la haine, les nerfs à vif. Ma cousine ne disait pas un mot, elle suivait sa mère et son frère tête baissé. 

Je regarde Hakim avec interrogation qui lui hoche les épaules et fonce après moi dans le salon. 

Il y avait ma mère, au bord du gouffre, se pinçant le visage, ma sœur qui se prenait la tete avec ma tante, Sofia qui s’embrouillait avec Nawel et Kader qui la tête avec Bilel avec mon beau-frère qui essayait de calmer le jeu

- Moi : Vous pouvez m’expliquer il se passe quoi ?

- Bilel (Criant) Il se passe quoi ? Il se passe que ton connard de frère a mis ma sœur enceinte !

Je me suis sentie tourner. Je m’accroche au bras de Hakim de peur de tomber. Il me rattrape, me demande si je vais bien. Je lui rassure que oui, regarde mon cousin de travers et lui dit

- Moi : Mon frère ? Mais ça va pas ! Jamais il l’aurait touché ! T’as sœur à qu’a arreter de donner son cul à droite et gauche aussi

- Khalti : Je t’autorise pas de parler comme ça de ma fille !

- Moi : Semhili khalti mais t’as fille c’est une kehba !

- Bilel (s’énervant) : Ferme ta gueule salle bouffonne. Tu parles pas comme ça à ma mère ! (me pointant du doigt)

- Hakim (se mettant devant moi) : Vas-y tu vas faire quoi ? Touche là et wallah t’es mort (serrant les poings)

- Kader (se mettant aussi devant moi) : T’as sœur je l’ai jamais touché. C’est elle qui me courait après, je l’ai toujours recalé !

- Nawel (criant) : C’est pas vrai ! Tu mens ! Tu m’as dit que tu m’aimais que tu pouvais pas vivre sans moi et que si je couchais avec toi tu viendrais me khtob !

- Sofia (criant) : Putain salle menteuse, je vais te tuer !

Sofia a sauté d’un coup sur Nawel. Elle sait mise à la frapper. Je ne l’avais jamais vue comme ça. Première fois de ma vie. Nawel essayait de se défendre mais 
Sofia avait tellement la rage que c’était impossible. 

Bilel pris sa sœur par la taille et Kader Sofia qui se recula en lachant « Ne me touche surtout pas »

- Sofia : Et ça sait passé quand ? Dis moi !

- Nawel : Quand t’es partie en Tunisie !

- Kader : Putain je vais te niquer ! 

- Nawel : Jure que t’es pas venu me voir !

- Kader : …

- Yemma : Kader ! 

- Bilel : Donc on est d’accord. T’annule ton hlel et tu viens demander la main de ma sœur ce week end… On y va

Ils sont partie aussi vite qu’ils sont venu. Sofia c’est écrouler au sol, ma mère a pris ses affaires sans laisser le temps de laisser parler Kader. Ma sœur est partie avec son mari et son enfant pour raccompagner ma mère et rentrer chez eux. 

Kader s’accroupie, tentant de prendre Sofia dans ses bras mais elle refusait, elle refusait de lui parler, de le voir, de le sentir près d’elle et après ce qu’elle vient d’apprendre, je peux comprendre. 

J’ai pris Hakim par la main et on sait enfermé dans la cuisine. Enfin enfermé, j’ai laissé la porte entrouverte pour les voirs et les entendre. Sofia était toujours par terre, le visage entre les mains.

- Kader : Je te jure que c’est pas ce que tu crois !

- Sofia (En pleure) : Je, je te crois pas…

- Kader : Sofia, regarde moi

- Sofia (se reculant) : T’es vraiment aller la voir ? 

- Kader (baissant la tete) : Oui mais

- Sofia : T’es, t’es aller la voir alors que moi je te faisais confiance. T’es aller la voir pendans que je préparais notre mariage…

- Kader : Ouai je suis aller la voir mais ce n’ets pas ce que tu crois, j’ai, j’ai pas couché avec elle

- Sofia : Je te crois pas, je te crois plus… C’est fini… Je veux, je veux plus te voir pour l’instant, vas t’en

- Kader : Non, si je pars tu pars avec moi. T’es ma femme, oublie pas

- Sofia : (tout bas) ….

- Kader (criant) : Quoi ? Tu te fou de ma gueule ! (se levant) Regarde moi bien ! Je suis un gros fils de pute si ça va pas se faire !

Il est sortie en claquant la porte, laissant Sofia, effondré au sol.

C’est flippant de voir comment tous peut basculer en un instant. Comment une histoire peu mettre fin à une histoire d’amour. J’ai eu mal au cœur pour elle, comme pour lui. Je crois mon frère, je sais qu’il n’en serait jamais capable de la tromper. 

Mais le souci, c’est que personne ne le crois. Il faut que je les aides, ils peuvent ne pas baisser les bras comme ça. Faut je sache pourquoi il est aller la voir.

J'ai accouru vers Sofia, j'essayais tant bien que mal de la consoler, de la rassurer mais elle 'navait pas l'air convaincu. Elle voulait rentrer chez elle mais vue l'état qu'elle était impossible. Je lui ai proposer de prendre sa douche et de dormir chez moi.

( Au lit)

- Hakim : Putain c'etait chaud !

- Moi : Wallah... 

- Hakim : Tu le crois ?

- Moi : Bien sur. Mais je comprends pas pourquoi il est aller la voir.

- Hakim : Je sais pas, il m'a rien dit à moi...(me prenant dans ses bras) Ca va s'arranger

- Moi : in sh Allah... Je lui ai demandé ce qu'elle lui a dit elle a pas voulu me dire. Je lui reparlerais demain

- Hakim : Stress pas trop, c'est pas bon pour le bébé

- Moi : Je sais (touchant mon ventre)

- Hakim : Tu as un prénom en vue ?

- Moi : Euh, j'aime bien Chemsdine pas toi ?

- Hakim : C'est vrai que ça fais beau gosse (rigolant)

- Moi : T'es con (le frappant) Ton papa il est tout con wouldi (parlant à mon ventre)

On a parler encore quelque temps puis il sait endormi, la main sur mon ventre. J'étais trop préoccupé par ce qui sait passé, j'ai peur qu'il fasse une betise. Je décide de lui envoyé un message " Je te crois moi" 

Qu'il voit qu'il y a au moins quelque qui crois en lui, qui ne le crois pas capable de faire des choses horrible.
Mon telephone a vibré quelque minutes plus tard. C'était Kader, il y avait écrit :

Kader : .....

After 8

Bismileh

Il m’a répondu « Merci » Je lui renvoie un message lui disant de ne pas faire de connerie, que tous s’arrangera mais il ne m’a jamais répondu.


************************


Il reste seulement 4 jours pour découvrir la vérité. Il faut que je trouve ce qui se passe. Que je sache pourquoi il est allé la voir, pourquoi elle dit que mon frère la mise enceinte. Trop de chose qui me tourmente depuis 3 jours. 
Sofia sors de la chambre juste pour aller au toilette, elle avait une salle tête, ne dormait pas, pleurait à longueur de journée. Sa mère n’est pas au courant, j’ai prévenu ma mère de ne rien dire même si ça a été dur de la convaincre. Elle m’a aussi dit que Kader n’était toujours pas rentré, que de toute façon elle ne voulait pas le voir. 

Je m’inquiétais de trop, j’étais pas bien. Je voulais que tous s’arrange. Mais avec mon gros bide ce n’était pas évident. Heureusement que j’avais le soutiens de Hakim, qui me soutenais et m’aidait.

Bilel appelait tous les jours pour savoir ou était mon frère. Il m’harcelait de fond. J’avais pas une très bonne relation avec lui, il est très froid et distant avec tout le monde. De plus, il n’approuvait même pas le fait que je sois marié avec mon cousin. 
J’ai décidé d’aller voir Nawel, de lui parler, d’avoir la vérité. 

Vue que je ne pouvais pas conduire et que je ne voulais pas demander à Sofia de m’emmener de peur de la tuer, Hakim à décider de m’emmener. Dans la voiture c’était calme, je pensais sans cesse à ce qui pourrait ce passer. Hakim me prends la main et dépose un baiser dessus.

*******

Je frappe à la porte et sait Nawel elle-même qui était remplis d’hématome sur le visage. J’avais la bouche grande ouverte, je sais que c’est son frère qui lui as fait ça, qui d’autre bien sur. De nature très violent, il a la main qui pars facilement, surtout concernant sa sœur. 

Je lui demande de nous laisser entrer et c’est ce qu’elle fit.

- Moi : Putain Nawel, c’est ton frère qui t’as fait ça ?

- Nawel (baissant la tête) : Oui…

- Moi : Nawel, dis la vérité. Je sais que c’est pas mon frère le père il n’aurait jamais fait ça 

Au meme moment, son frère arriva des escaliers, les poings serrés et se place devant sa sœur juste en face de moi

- Bilel : T’as retoruver ton frère ? Dans 4 jours le hlel t’as compris ?

- Moi : Jamais il va se marier avec t’as sœur !…Nawel, je sais que c’est pas lui le père. (Criant) Dis le !

- Nawel (Hurlant) : Si c’est lui le père et il va m’épouser !

- Hakim : Vas-y vient on y va Samia

- Moi : Non on y va pas ! Pas avant de savoir la vérité !

- Bilel : Tu devrais écouter ton mari. Casse-toi wallah en plus t’as pas honte ? Tu viens ici avec ton mari qui est ton cousin, pis vous avez fait un gosse, t’as pas honte ?

J’ai pas pu m’empêcher de le gifler. J’en avais les larmes aux yeux qu’il pense sa de moi. Qu’il parle comme ça de ma famille, de sa famille. Surtout que lui-même veux marier sa sœur à mon frère, il déraille de trop…

Je crois que Bilel n’a pas accepter mon geste. Il est devenu rouge et ma pousser de toute ses forces contre le mur. J’ai soudain eu un violent vertige, j’ai senti mon cœur battre la chamade. 

Je regarde en face de moi. Hakim, défonçant le visage de Bilel. Nawel était à coté, en pleure, leur criant de se stopper. Je voyais du sang voltiger. Des insulter fuser. Hakim allait l’égorger, le tuer. Il ne voulait pas s’arrêter. Désespérément je cris le prénom de Hakim mais il ne m’entend pas. Je me tenais contre le mur, la main sur le bide, je me sentais pas bien, je me ressaisis et appels Hakim d’une voix tremblante. 

Il lâche mon cousin et cours vers moi. Ses mains étaient remplies de sang. Il m’aide à me tenir debout et ouvre la porte. Nawel avait accourue vers son frère, au sol lui demander si ça allait entre deux sanglot.


(Marchant à la voiture)

Hakim avait les nerfs. Je voyais qu’il voulait y retourner mais vue m’as tete il n’a pas pu.

- Hakim : Je le savais ! Je le savais que ça allait mal tourner ! 

- Moi : Hakim gueule pas s’il te plait

- Hakim : Comment tu veux que je gueule pas ! Ce batard il t’as touché alors que tu es enceinte !

- Moi (me stoppant) : Je sais… Je, je suis désolé, je n’aurais pas du le baffer

- Hakim (se stoppant face à moi) : Ouai, c’est moi qui aurait du le baffer. Comment ça il parle mal de nous. Wallah j’ai la rage, j’en ai pas fini avec lui la vie de ma mère

- Moi (posant ma main sur mon front) : Ouai

- Hakim : Sam tu vas bien ?

- Moi (le tenant par la bras) : Je, j’ai la tête qui tourne

Les vertiges sont revenu mais plus violent. J’ai ressentie un affreux coup en bas du ventre. Je me suis recroquevillé, lâchant un petit cri. Hakim me retiens pour pas que je tombe et je ne me souviens de plus rien…


*****************************


Ah mon réveil, il faisait encore jour. J’étais allongé sur un lit d’hôpital. Hakim tournait en rond face à moi, sa main gauche dans un bandage. Ma mère était à ma droite et à ma gauche il y avait Kader, la tete entre les mains. Je me redresse un petit peu quand ma mère dit

- Yemma : Benti, tu vas mieux ?

Hakim sait direct arrêter et sait avancer vers moi, pour me prendre dans ses bras. 

- Hakim : Tu m’as fait peur wallah !

- Moi : T’as, t’as main Hakim

- Hakim (regardant sa main) : C’est rien t’inquiète pas… Je vais appeler le docteur

- Yemma (se levant) : Je viens avec toi.

Une fois qu’ils sont partie chercher un docteur, je me tourne automatiquement vers mon frère. Il avait toujours le visage baissé, mais j’apercevais quand même son visage. Il avait les traits fatigué, épuisé, dépassé des évènements. Sa barbe était toujours aussi longue par contre. 

Je pose ma main sur sa main. Il me regarde à peine, comme s’il se voulait de quelque chose. Je me décale un petit peu, pour lui laisser place. Il se pose et je me calle directement dans ses bras. Il m’avait manqué et j’avais besoin de ses bras, besoin de lui comme lui avait besoin de moi.

- Kader : Je suis désolé petite-sœur… Mais faut que tu me croies. J’ai pas couché avec elle, j’ai jamais rien fais, j’ai jamais trompé Sofia.

- Moi : Alors dis-moi pourquoi tu as été la voir ?

- Kader : Elle m’a appelé un soir en pleure. Elle était totalement paniquée. Elle me disait qu’elle allait faire une connerie donc je suis aller la rejoindre

- Moi : Et ensuite ?

- Kader : Elle m’a avoué qu’elle était enceinte d’un gars du quartier près de chez elle et qu’elle voulait s’enfuir parce que son frère allait la niquer et j’ai réussis à la faire rester. Le pelo quand il a appris qu’elle était enceinte il sait barrer du quartier et cette pute dit que c’est moi le daron.

- Moi : Pourquoi elle dit pas la vérité

- Kader : Quand elle a dit à Bilel qu’elle était enceinte il a du lui dire quelle devait se marier avec oula j’en sais rien mais c’est une folle

- Moi : Faut retrouver le gars

- Kader : C’est ce que je fais depuis 3 jours

- Moi : Trouve le… Et avec Sofia ?

- Kader (baissant la tête) : Je l’appel mais elle me réponds pas.. Elle veux annuler le mariage

- Moi : Comprends la Kader… Ne lui en veux pas… Mais maintenant que je sais, j’irais lui parler

- Kader (m’embrassant le front) : Je sais pas ce que je ferais sans toi

- Moi : Rien (Rigolant)

- Kader (se levant) Je repasse te voir bientôt,je dois aller voir un gars

- Moi : Ok ça marche

- Kader : Et fais attention à mon neveu, te prends plus la tete avec cette histoire, c’est à moi de la régler… Je dois aller voir Bilel 

- Moi : Pourquoi faire ?

- Kader (Craquant ses doigts) : Je vais lui montrer ce que sa fais de toucher à ma sœur

- Moi : Non Kader n’y vas pas

- Kader : Repose toi bien petite sœur (sortant de la chambre)

Il était déjà partie avant que je puisse dire quelque chose. Deux minutes plus tard, ma mère un médecin et Hakim sont rentré. Il m’explique que j’avais fait un malaise suite au fait que je me suis cogné la tête et que le stress avait aggravé le tout. Il me fallait du repos jusqu’à la fin de ma grossesse pour éviter toute complication. 



***********************


(A la maison)

- Sofia : Vous étiez où ? Hakim elle a quoi t’as main ?

- Moi (me retournant vers Hakim) : Merde ! Hakim, Kader est partie voir Bilel, essaie de le retrouver s’il te plait, il pourrait le tuer

- Hakim (m’embrassant le front) : Va te reposer, t’as entendu le médecin. Je vais essayer de le trouver

- Moi : Merci

- Sofia : Le médecin ? 

- Moi : J’ai fais un malaise tous à l’heure (me posant sur le canapé)

- Sofia (criant) : Quoi ? Et pourquoi personne ne m’a appelé ?

- Moi : Y’a rien de grave (je lui explique tous)

- Sofia : Ce connard ! Pis cette pute putain ! (se frottant le visage)

- Moi : Sofia, Kader n’a rien fait, crois le.

- Sofia : Il est quand même aller la voir. Qui me dit qu’il n’est pas allé en voir une autre ?

- Moi : Parce qu’il t’aime (posant ma main sur mon épaule)

- Sofia (les larmes aux yeux) Je veux pas qu’il reprenne ses vieilles habitudes…

- Moi : Alors le lâche pas. Il a besoin de toi. Sans toi, à cette heure-ci il serait en prison wallah ! Donc le lâche pas, appelle le et parle lui

- Sofia (en pleure) : Même dans le hlel faut toujours qu’il y est des problèmes

- Moi (la prenant dans mes bras) : Une fois que vous seriez vraiment ensemble, dans votre maison tous ira pour le mieux. Maintenant sauve ton couple, appel le

- Sofia (se redressant) : Non ! Appel le toi…

- Moi : D’accord, je l’appel après… Je vais aller faire à manger

- Sofia : Non toi tu bouges pas (se levant) faut que tu te reposes. Je vais faire à manger

Je lui sourit et me cale au font du canapé et allume la télé. 1 heures plus tard je reçois un appel de Hakim.


- Moi : Allo ? Vous êtes où ?

- Hakim : On est chez t’as mère, il se change

- Moi : Pourquoi ? Il vas où ?

- Hakim : Nul pars, il avait du sang… Je suis arrivé à temps wallah

- Moi : Quoi ? Il lui a fait quoi ? Il est où Bilel ?

- Hakim : T’occupe Sam

- Moi : Hakim dit moi !

- Hakim : Il est à l’hôpital

- Moi : Il est taré !

- Hakim : Ca en valait la peine… T’aurais pas été là, il y serait depuis un moment… Je vais arriver là

- Moi : Saha… Dis à Kader de venir

- Hakim : Ouai mais Sofia ?

- Moi : Elle veux lui parler, mais ne lui dit rien

- Hakim : Ouai d’accord. Bon j’arrive à toute de suite (raccrochant)


****


- Moi : SOFIA !

- Sofia (Arrivant) : Oui ?

- Moi : Ils arrivent


Elle avait un vieux foulard dans les cheveux, mon survetement plein de javel avec un vieux débardeur. Elle est resté droit comme un piquet et me dit ?


- Sofia : Dans combien de temps ?

- Moi : D’ici 5 10 minutes

- Sofia (paniquant) : Oh putain il va me voir comme ça il voudra plus de moi là c’est sur… J’ai fini de faire à manger, je, je vais me doucher

- Moi (Rigolant) : Salle folle, speed toi



10 minutes plus tard, comme je l’avais prédit, Hakim et Kader était là. Sofia était toujours sous la douche. Kader la cherchait de l’œil, mais voyant qu’elle n’était pas là, il avait un peu l’air déçu. 

Je me suis lever pour préparer la table mais Hakim et Kader mon sauté dessus pour que je reste assise, se proposant de le faire. Et wallah c’était une partie de plaisir, toute les deux seconde ils venaient à tour de rôle me demander ou se trouvait ça ou se trouvait ci. 

- Kader : Pourquoi 4 assiettes ?

- Moi : Parce qu’on est 4 

- Kader : On est que 3 là

- Moi : Ouai mais y’a Sofia (regardant derrière lui)

Quand il a suivi mon regards et qu’il est tombé sur Sofia, sa mâchoire sait décoller, limite il bavait devant elle. Le regard rivé vers le sol, elle lui lance un léger « suis-moi » pis ils ont disparu en deux temps trois mouvements.



# Dans la peau de Sofia #


On était tous les deux, debout dans la chambre d’ami de Sofia à se regarder. Je savais pas comment je devais réagir, ce que je devais faire. Il sait assis sur le lit, le regard rivé sur le sol, caressant sa barbe qui me fait craquer.

- Kader : Ce que tu m’as dit, la dernière fois. Tu veux vraiment tous arrêter ? Tu veux que je te répudie ? Que je te laisse vivre ?

- Moi (me rapprochant de lui) : Non Kader… Je, Samia m’as expliqué, je te crois maintenant

- Kader (me regardant) : Mais moi quand je t’ai dis la vérité tu m’as pas cru !

- Moi (m’accroupissant face à lui) : Comprends moi… On vient vers moi et on me dit que tu sera surement père d’une autre que moi, comment tu aurais voulu que je réagisse sur le coup ?

- Kader (me caressant le visage) : J’aurais jamais pu te faire ça Sofia

- Moi (posant ma main sur la sienne) : Je le sais maintenant, j’en suis sur

- Kader : Je vais régler cette histoire, ne t’inquiète pas bébé. 

Il me sourit. Son magnifique sourire. Je m’approche doucement de lui, le cœur battant. On se regards et je l’embrasse, petit à petit. Doucement, sensuellement. Il pose ses deux mains sur mes hanches, me tirant sur lui. Il me rends mes baisé avec tendresse, avec amour.

Ses mains baladeuse me font frissonner, je vous cache pas que j’avais envie. La séparation, la trahison, l’amour, tous me chamboule, il m’a tellement manqué en l’espace de trois jours. Mais depuis notre hlel, nous n’avons toujours rien fait et c’est pas maintenant que nous allons faire quelque chose, pas ici, pas dans ces circonstances. 
Je le pousse lentement et redescend mon haut sous les yeux dévorant de Kader. Il savait, pour ça qu’il ne disait rien.

- Kader : J’ai peut-être trouvé un appartement

- Moi : Ah bon ? Ou ça ?

- Kader : Pas trop loin d’ici. Tu viendra avec moi visiter ?

- Moi (souriant) : Bien sur… Avec plaisir

- Kader (se levant) : Tu viens ? Ils vont croirent on fait je sais pas quoi

Je me lève à mon tour du lit, Kader devant moi, je le prends par la main et le retourne face à moi et fonce me caler dans ses grand bras musclé. 

Je le sais, on va surmonter cette épreuve. On va y arrivé, tant qu’on est à deux, rien ne peux nous toucher. Maintenant tous ce qui reste à faire, c’est de trouver celui qui a mis enceinte Nawel
  

Chronique de samia love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant