Partie 25
# Dans la peau de Kader #
Je parle tranquille avec mon kho quand quelqu’un frappe. Je dis à la personne d’entrer et je vois Sofia. J’affiche un léger sourire et la fait rentré. Hakim par et nous laisse entre nous.
Elle s’installe sur le bord du lit, vraiment à ra-bort. La tête baissé, elle tripotait ses doigts, sans parler.
- Moi : Tu vas bien ?
- Sofia : C’est moi qui devrais te poser la question
- Moi : hamdouleh je suis en vie. Regarde-moi Sofia. Qu’est ce que t’as ?
- Sofia (les larmes aux yeux) : Ce que j’ai ? Ce que j’ai c’est que j’ai cru que tu allais clamsé, que tu allais me laisser… (pleurant). Kader arrête t’es connerie, je vais devenir folle wallah
- Moi (me redressant) : Viens là (lui tirant le bras) Approche, vient.
Elle s’avance et se glisse dans mes bras pour éclater en sanglot ; Je comprends pas les meufs pourquoi vous pleurez. Si ça peut vous aidez faite-le après tout. Hassoul, elle pleurait dans mes bras me suppliant d’arrêter mes conneries, de me poser, pour elle, pour nous. Je le veux wallah mais la je peux pas, avec ce qui vient d’arriver, c’est pas fini…
Je la serre dans mes bras, sa tête dans le creux de mon coup, son odeur me rend fou, sa présence m’apaise, me calme. J’ai jamais été affectif, certainement pas avec les meufs. Mais elle c’est différent, je pourrais tout faire pour ses beaux yeux et ces bien sa qui me fait peur.
- Moi : Arrête de pleurer je vais pleurer sinon (rigolant)
- Sofia (se retirant) : Te fou pas de ma gueule (me tapant le bras) Tu sors quand ?
- Moi : Bientôt challah (lui prenant les mains) Approche toi
Elle s’approche
- Moi : Un peu plus
Elle se rapproche
- Moi : Encore zeh (souriant)
Elle se rapproche et la je me suis mise à l’embrasser. Putain cette meuf me rend paro tout ce que vous voulez. Hassoul je commençais à aller trop loin, même sur un lit d’hopital je me contrôle pas avec elle.
Elle s’allonge sur le lit et se pose dans mes bras. On est resté comme ça jusqu’à la fin des visites.
# Dans la peau de Sofia #
Hamdoulileh. Tous ce que j’ai à dire c’est Hamdoulileh. Il est toujours là, avec moi. Je lui avais dit pourtant que sa partirait trop loin, que ces histoire hram le conduirait à l’hôpital. Mais tête dur qu’il est, il ne m’écoute pas et sa me tue. J’ai pas envie de le retrouver une nouvelle fois à l’hopital ou la morgue…
Hassoul, je rentre chez moi sous les cris de ma mère contre ma petite sœur, Yousra elle a 10 ans. Mon père nous a abandonné à la naissance de Yousra, depuis plus de nouvelle. J’embrasse ma mère et me met à l’aider en cuisine. J’épluchais les légumes mais j’étais ailleurs, je pensais à Kader. Je me projetais dans le futur, marié à lui et un petit bébé en route. J’avais un bete de sourire.
Ma mère me pousse par l’épaule et me dit
- Maman : Ye benti t’as tout épluché la patate, je peux faire des frites maintenant
- Moi (rigolant) : Ah merde
- Maman : Tu pensais à quoi benti ? Ou à qui ?
- Moi : Personne Man
- Maman : Arrête de me mentir, moi aussi j’étais jeune, je suis passé par la (souriant)
- Moi (souriant) : Je sais mais c’est rien t’inquiète
- Maman : Mehlich si tu me dis pas. Mais fait attention ma fille saha ?
- Moi : Saha yemma (lui embrassant le front)
Après avoir mangé et débarrassé. Je me pose dans ma chambre et recois un message de Samia
« Tu fais quoi la folle ? »
« Rien et toi ? »
« Pareil. J’ai plein de truc à te raconter ! »
« Dors chez moi, c’est non discutable »
« Mdr. J’arrive »
*************
# Dans la peau de Samia #
J’avais passé la soirée avec Sofiane. On a mangé ensemble et ensuite il a du partir régler deux trois affaires. Donc je texte Sofia et je bouge chez elle.
Je salem les teneurs de murs, wallah y sont dahka. On se connait vite fait mais à chaque fois je passe y’a jamais de souci
Hassoul, je monte chez Sofia, salem sa mère et me pose avec Sofia dans sa chambre. Je lui raconte mon histoire avec Hakim et Sofiane. Tout le long elle ne disait rien, affichait aucun sourire. A la fin elle me dit
- Sofia : T’es sur de ton choix ?
- Moi : Oui pourquoi ?
- Sofia : Je le crains un peu Sofiane. Mais si t’es sur de ton choix je te fais confiance. Tant que t’es heureuse ça me va
- Moi : Merci hbiba (la prenant dans mes bras) Sinon c’est quand t’es congé ?
- Sofia : Dans 3 semaines et toi ?
- Moi : Je sais pas, je vais les poser en même temps que toi je pense (rigolant). Sa te dis on bouge en vacance? Espagne ça te tente ? (big up à ma lectrice elle se reconnaitra ^^)
- Sofia : Ouai beaucoup même !
- Moi : Bah vas-y demain je passe au taff on se fait ça !
- Sofia : Ouai mais y’a un souci
- Moi : Le quel ?
- Sofia : Ton frère
- Moi : Ah oui merde. Je vais le voir demain challah
- Sofia : Saha je viendrai avec toi
- Moi : Oui. Sinon vous deux (souriant)
- Sofia : Je l’aime de fou ton frère ça craint !
On a parler toute la soirée. Elle avait essayé de parler de Hakim mais je l’ai stoppé directement.
**********
Lendemain matin avant d’aller au boulot on est passé voir mon frère. Quand il nous a vue toute les deux, sourire jusqu’aux oreilles il se doutait qu’on allait lui demander un truc. Je m’approche de son lit et m’allonge ses cotées. Sofia c’était assis sur le lit, vers ses pieds.
- Moi : Salem mon grand-frère tu vas bien ?
- Kader : Salem Hamdoulileh et toi ?
- Moi : Hamdouleh
Gros blanc
- Kader : Bon vous voulez quoi les filles ?
- Moi (À Sofia) : Vas-y dit lui
- Sofia : T’es sah ? C’est ton frère wesh !
- Kader : Dis pas wesh toi
- Moi : Pis toi t’es sa meuf wesh !
- Kader (me frappant) : Ta gueule toi ! Et dis pas wesh
- Sofia (me balançant la télécommande) : Vas-y ferme là
- Moi (lui relançant la télécommande)
- Kader : Bon ! Y’a quoi là ? Déjà vous taffer pas la ?
- Moi : On va y aller la. Mais enfaite on voudrais savoir si Sofia et moi on peut bouger en vacance
- Kader : Où ?
- Moi (regardant Sofia) : En Espagne
- Kader : Quand ?
- Moi : Dans 3 semaines
- Kader (Réfléchissant) : Ok ça marche
- Moi (le prenant dans mes bras) : Putain t’es le meilleur !
- Kader : Seulement si je viens avec vous
- Moi : t’es sah ? On voulait bouger entre fille
- Kader : Sofia sa te dérange que je viens ?
- Moi : Mais tu crois vraiment qu’elle va dire non ? Regarde sa tête, elle a juste envie de sauté de joie
- Sofia (pouffant de rire) : Putain Samia t’es une conasse, tu kiffe m’afficher
- Moi : Ouai parce que tu fais la traitre devant mon frère
- Sofia (le regardant des étoiles plein les yeux) : Mais non dit pas ça
- Kader : De toute façon vous avez pas le choix
- Moi (soufflant) : Bon ok on fait comme ça. (me levant) Sofia je t’attends en bas. (embrassant la joue de Kader) je repasserais te voir soir challah
- Kader : Saha. Pas de bêtise Samia
- Moi : Oui. Sofia pas dix ans (rigolant)
- Sofia : Oui oui t’inquiète.
Hassoul je descends et m’adosse sur le capot de ma voiture, il faisait super bon dehors. Hassoul j’envoie un message à Sofiane lui demandant de le voir ce soir il me dit ok. Sofia descend 10 minutes plus tard pis nous bougeons au boulot
# Dans la peau de Hakim #
Ma mère frappe contre la porte de ma chambre, m’insultant en arabe en m’ordonnant de me lever. Je chabe mon tel, 15h30. Zeh, je me souviens même pas de ma soirée. Mal de crane atroce, je me lève et me barre dans la douche.
J’embrasse ma mère, ma sœur et mon petit frère sont à l’école. Je prend mes clefs et me barre à l’hôpital.
- Moi : Salem Aylecoum khouya bien ?
- Kader : Aylecoum Salem, hamdouleh et toi ?
- Moi : Hamdouleh. Tu sors quand ?
- Kader : Après-demain challah. T’as des nouvelles ?
- Moi : Wallou gros. J’essaie de savoir ou se cache Souley mais personne ne sait
- Kader : Ou personne ne veux te le dire ouai.
- Moi (m’enfonçant dans mon fauteuil) : Wallah
- Kader : Gros dans 3 semaines je me barre en Espagne (souriant)
- Moi : Sah avec qui ? Et combien de temps
- Kader : Avec ma go et(le coupant)
- Moi (Rigolant) : Zehma vacance en amoureux. T’es sur c’est une bonne idée, je te connais toi salle daleux
- Kader (Rigolant) : Nhel Shetane pas elle. J’attends quel soit vraiment mienne wallah. (Reprenant son sérieux) Non en sah c’est pas en amoureux. Au début elle devait y aller juste avec ma reuss mais j’ai tapé l’incruste (rigolant)
- Moi (Rigolant) : Putain t’es un cas mon frère wallah.
- Kader : Gros ça te dis de venir ? Comme ça Samia tiendra pas la chandelle et je pourrais me barrer quelque fis avec ma go tranquille
- Moi : Je sais pas si c’est une bonne idée
- Kader : Ma reuss te parle toujours pas ?
- Moi : Vraiment vite fais.
- Kader : Y sait passer quoi enfaite ? J’ai jamais compris vos histoires
- Moi : Même moi je sais pas (rigolant nerveusement)
- Kader : Bah viens, comme ça vous pourriez peut-être vous reparlez
- Moi : Mouai, c’est plus pour que tu sois tranquille avec t’as meuf
- Kader (Rigolant)
- Moi : En sah Kader, tu l’aimes
- Kader (Souriant) : Ouai je l’aime vraiment cette meufs
- Moi : Zemel va
- Kader : Quel Zemel ? Je suis un bonhomme moi, j’assume wallah
Il m’a cloué le bec. Le pire c’est qu’il a raison. Je le montre pas mais j’étais pire qu’heureux. Passé du temps avec elle, en Espagne, quoi de mieux ?
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# Dans la peau de Samia #
Il est 19h00. Je suis dans ma voiture, garer en face du garage de Sofiane. Je sors et le rejoint dans son bureau. On parlait de tous et de rien quand je me suis souvenu de mon projet de voyage.
- Moi : Enfaite Sofiane, je vais bouger en vacance dans 3 semaines avec Sofia et mon frère
- Sofiane : Tu vas où ?
- Moi : En Espagne
- Sofiane : Combien de temps ?
- Moi : Peut-être 3 semaines ou 2
- Sofiane : Saha (réfléchissant) J’ai pas trop envi que tu y aille mais bon, si tu vas avec ton reuf tranquille
- Moi(le prenant dans mes bras) : Fais-moi confiance t’inquiète
- Sofiane : Et y’aura que vous 3 ? Hakim vient avec vous ?
- Moi : Que nous 3 et non il vient pas
- Sofiane : T’es sur ?
- Moi : Wallah Hadim il vient pas
- Sofiane : Ok. Embrasse moi maintenant
Je rigole quand je le vois s’approcher de moi. Il met ses deux mains sur ma taille. Mon regard plongé dans le sien, il s’approche et m’embrasse. Je finis par me réfugier dans ses bras…
< Dans la chambre d’hôpital >
- Moi : C’est toujours bon alors ? Avec Sofia on a posé 3 semaines de congés. En rentrant je vais regarder les maisons pas chère à louer sur internet
- Kader : Ouai toujours O.P. Mais laisse, je sors après-demain je connais deux trois plans, t’occupe petite-sœur
- Moi : Comme tu voudras. Bon y se fait tard je vais rentrer
- Kader : Ouai ça marche. À demain salle conne
- Moi (lui tirant la langue) : A demain Khouya
- Kader : Ah attend Samia
- Moi (tenant la porte de la chambre) : Oui ?
- Kader : Du coup on sera 4 à partir. J’ai dit à Hakim de venir
- Moi : Quoi ? T’es sérieux ?
- Kader : Oui, pourquoi ça te dérange ?
- Moi : Non. Non pas du tout. A, à demain challah.
Putain. Faut toujours qu’il me suit partout. Sofiane va peter un plomb s’il le sait. Il va vraiment me faire une crise je le sens. Je ne préfère pas lui dire, de toute façon je lui ai dit la vérité tout à l’heure….
Je marche dans le hall de mon bloc. J’attends l’ascenseur quand j’entends des pats derrière moi. Je calculs pas. L’ascenseur ouvre et je monte ainsi que la personne derrière moi. En me retournant je vois que c’est Hakim. Je lui jette un regard de travers. Il me regarde et me dit
- Hakim : Change ton regard avec moi. Je suis pas Sofiane t’as compris ?
- Moi : Pff, évite de parler de lui saha
- Hakim (se rapprochant) : Et sinon quoi ? Tu vas faire quoi ?
- Moi (me reculant) : Recule toi de moi
- Hakim ( se rapprochant) : Si j’ai pas envie ?
Et plus il s’avance plus je reculais. J’ai fini collé, dos contre l’ascenseur, Hakim devant moi. Mon cœur palpitais, j’avais chaud, mes mains devenaient moites. Non, non t’as pas le droit de ressentir ça putain.
Je pose mes mains sur son torse pour le pousser mais il comprit mon geste autrement. Il rapproche sa tête et m’embrassa violement. J’essaie de le repousser mais je n’arrivais pas.
Au début je le laissais faire et je me suis mise à l’embrasser à son tour. C’était violent, c’était nous. Il me tenait par la taille, moi par la nuque. Il m’embrasse le coup tout en remontant sur ma bouche.
D’un coup je me suis mise à penser à Sofiane. Je le repousse et le gifle. Il me regarde choqué et me dit :
- Hakim : t’es sah à me gifler comme ça ?
- Moi (m’énervant) : T’avais pas le droit ! T’avais pas le droit de m’embrasser putain !
- Hakim : Je te rappel quoi toi aussi tu m’as embrassé !
- Moi (lui criant dessus) : Oublie ce qui vient de se passer ! Tu m’as pas embrassé et je t’ai pas embrassé. Et oublie, c’est pas la peine de venir avec nous en Espagne (en sortant de l’ascenseur)
Je rentre chez moi en vitesse et me réfugie dans ma chambre. Je viens pas de faire ça. Non, non c’est pas dans mes principes tout ça…
Je ne l’ai pas trompé, non c’était un malentendu. Juste, un malentendu. Un malentendu qui m’a plus…
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Chronique de samia love de mon cousin
General Fictionchronique de samia love de mon cousin