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After 4


Bismileh


Je l’ai regardé en deux fois. Il y a tellement longtemps que je ne l’avais pas vue. Il n’avait pas changé en apparence, mais il avait l’air fatigué, sur son visage on pouvait voir que ça n’allait pas.

- Moi : So, Sofiane ? Qu’est ce que tu fais la ?


Et oui c’était bien Sofiane. Je ne l’avais pas revu depuis qu’il m’avait avoué qu’il tenait toujours à moi, qu’il voulait que je retourne vers lui.


- Sofiane : Je suis venu chercher des médocs… Et toi (regardant le teste) tu, tu

Il est limite devenu tous blanc en voyant le test de grossesse entre mes mains et moi je suis limite devenu toute rouge. 

Je le voyais se frotter le visage plusieurs fois tout en marmonnant des choses que je n’arrive pas à comprendre. 

D’un coup, il m’empoigne le bras et me rapproche de lui. 

- Sofiane (serrant son bras) : Dis moi que tu rigoles ? Que t’es pas marier… Que t’es pas en train de tomber enceinte ?

- Moi : Tu me fais mal Sofiane !

- Sofiane (desserrant son bras) Dis moi que j’ai encore ma chance avec toi

- Moi (les larmes aux yeux) C’est, c’est trop tard… Non deux c’était une erreur, on (me coupant)

- Sofiane : Non c’était pas une erreur ! Toi et moi c’était fort, c’était réel 

- Moi : Je suis marié maintenant et je suis heureuse avec Hakim

- Sofiane (s’énervant) : Quitte le

- Moi : Non mais t’es un malade ! Je l’aime et je suis enceinte de lui

- Sofiane (criant) : Mais moi aussi je t’aime putain !


Et toute la pharmacie ainsi que moi venait d’entendre ce qu’il éprouvait pour moi. Je le regarde mais je ne parle pas. 

J’arrive pas, je ne sais pas quoi lui dire, quoi répondre à ça. Il reste muet lui aussi, il ne bouge plus, il ne me quitte plus des yeux. 

Sofia débarque et nous regarde avec des yeux ronds. 
Elle me tire par la manche jusqu’en caisse. Je reste muette, je paye le teste et sors à toute vitesse pour monter dans la voiture.

- Sofia : C’était quoi ça dans la pharmacie ?

- Moi (me frottant le visage) : Je sais pas, c’est, c’est lui quand il a appris que j’étais vraiment marié il a vrillé et encore pire quand il a vu le teste 

- Sofia : C’est un niqué ce mec, je te l’ai toujours dis

- Moi (me collant au siège) : Il m’a dit de le quitter

- Sofia : Hakim ?

- Moi : Bah oui, j’ai pas d’autre mari… Il m’a dit de le quitter pour lui

- Sofia : Il est vraiment fou de toi alors… Hum, tu t’en fou, ça va lui passer

- Moi : J’espère, de toute façon c’est mort, je quitterais jamais Hakim, et certainement pas pour lui



************************



Je n’ai pas raconté ce qui sait passé à Hakim, je voulais pas qu’il s’énerve. Et j’aurais été obligé de lui dire pourquoi je suis allé à la pharmacie. 

J’ai du attendre deux heures avec Sofia pour que Hakim part. Et une fois qu’il a posé le pied dehors, Sofia m’a fait boire un litre dos et m’a enfermé dans les toilettes.

Je stressais à mort, je voulais trop un enfant. Maintenant que je suis sur le fait, que je me dis que j’ai peut-être un bébé, mon bébé, un bout de moi et de Hakim dans mon ventre, je réalise que j’étais bête de me dire que j’avais le temps, que je n’étais pas prête. 

- Sofia : Alors ?

- Moi : Sur le papier c’est écrit qu’il faut attendre quelque minute 

- Sofia : Je suis sur que t’es enceinte ! Putain je vais être tata (Souriant)

- Moi : Et je serais maman (touchant mon ventre)


Les minutes paraissait des heures, je regardais toute les deux seconde sur mon téléphone. Aucune de nous ne parlais, on se regardait en se lançant quelque sourire mais rien de plus. 

Sayai, c’est l’heure. L’heure de la vérité. Je me lève lentement et prends le teste. Positif c’est un « + » et négatif un « -». 

En regardant la réponse du test, j’ai vue tous mes projets s’effondrer, tous ce que j’avais préparés dans ma tête s’effacer. J’ai vu le visage de Hakim se fermer en lui apprenant que je ne suis pas enceinte. 

J’ai lâché le test de grossesse par terre. Sofia se lève et me prend dans ses bras, croyant que j’étais enceinte. 

J’ai senti une larme, et une deuxième. Elle sait arrêter de sauté de joie, elle avait compris. Je me suis effondré en larme dans ses bras, je pleurais de tous mon corps. Je le voulais tellement cette enfant, je voulais tellement construire ma famille, avoir un enfant, être mère. 

Je me suis assise sur le canapé, le test entre les mains et je pleurais encore et encore. 

J’ai dit à Sofia de partir, que je voulais rester seul et surtout quel devait le dire à personne, ni même à Hakim. Je ferais comme si je n’aurais jamais fait le test, je ferais comme si de rien était.

Quinze minutes plus tard, j’entends la serrure bouger. 
Je me suis lever en vitesse pour jeter le test mais il était déjà devant moi. 
Il me regarde, les yeux rempli de larme, le test entre les mains. Il me refixe dans les yeux, il venait de comprendre à son tour, il se rapproche de moi et me tire dans ses bras. 
Il me serrait de toute ses forces et plus il serrait, plus je pleurais, je m’agrippais à son pull, j’étais mal, j’avais honte de ne pas être enceinte, de ne pas avoir réussie à lui donner d’enfant depuis le temps. 

J’ai commencé à m’en vouloir, à m’en vouloir d’avoir joué la meuf libre au début qui ne voulait pas s’encombrer d’enfant. 
Et maintenant que j’ai réalisé que c’était la plus belle chose au monde, on me prive de ce bonheur.

- Hakim : Samia… Samia, calme toi hbiba… Calme toi

- Moi : Je, je, semhili Hakim, semhili

- Hakim (posant ses mains sur mes joue) : Regarde moi (séchant mes larmes) ce n’est pas de t’as faute t’as compris ? C’est la faute de personne… Allah nous donnera un enfant quand il le voudra

- Moi (baissant la tête) : Si c’est de ma faute… 

- Hakim : Dis plus jamais que c’est de t’as faute t’as compris ? On aura des enfants In sh Allah… C’est juste que ce n’est pas maintenant

- Moi (me blottissant dans ses bras) : J’étais tellement contente à l’idée d’être enceinte

- Hakim (me serrant) : Tu le sera, ne t’inquiète pas… On essayera encore et encore s’il le faut


J’étais déprimé de fou. Je suis directement dans ma chambre. 
J’ai laissé la porte entre-ouverte, j’avais une vue direct sur Hakim. Il était resté à la même place que je l’avais laissé, sauf qu’il avait les mains posé sur la planche de travail, le regard rivé vers le sol. Je voyais bien qu’il était dégouté, qu’il espérait comme moi que je sois enceinte. 

J’ai reçu plusieurs messages de Sofia, me demandant si j’allais bien, ce que Hakim avait dit. Je n’ai répondu à aucun de ses messages, ni de ses appels. J’ai fini par m’endormir le ventre vide et la tete pleine de chagrin. 

Je sens quelqu’un me rejoindre en plein milieu de la nuit, j’ai reconnu son odeur. En regardant l’heure j’ai vue qu’il était environ 4 heures du matin.

- Moi : Tu étais où ?

- Hakim : Je suis sortie

- Moi : Ou ?

- Hakim : J’étais avec Jawad.

- Moi : Ok. Il va bien ?

- Hakim : Ouai normal

- Moi (me retournant dos à lui) : Ok. Bonne nuit

- Hakim (me retournant) : Samia, c’était juste un test tu(le coupant)

- Moi : Non c’était pas qu’un test ! Je voulais vraiment avoir un enfant… Hakim imagine j’ai des problèmes, que j’arrive pas à avoir d’enfant ? Regarde moi dans les yeux, (la gorge nouée) tu, tu vas me quitter ?

- Hakim (posant sa main sur ma joue) : Jamais t’as compris ? Jamais je te quitterais pour ça… (m’embrassant)

- Moi : J’espere wallah

- Hakim : Aller sèche t’es larmes, t’es toute moche

- Moi (souriant) Arrete

- Hakim (souriant) : Enfin tu souris !

- Moi (me couchant sur son torse) : T’es rentrée vite tous à l’heure quand meme

- Hakim (jouant avec mes cheveux) Enfaite… C’est Sofia qui m’a appeler quand elle est partie. Elle m’a appeler en me disant que tu allait mal et que je devais rentrée

- Moi : Je vais la tuer

- Hakim : Tu comptais rien me dire ? 

- Moi : Je voulais pas que tu sois dégouté

- Hakim : …

- Moi : Je suis fatigué, je vais dormir



*********************


(1 semaine plus tard )

Hakim est partie très tôt ce matin, je ne l’ai même pas vue. 

Depuis une semaine je n’ai vue personne de ma famille, je voulais pas leur expliquer ma décision, je sais qu’ils ne vont pas comprendre, qu’ils vont se dire que j’abuse que ce n’était qu’un test. Mais j’étais tellement enthousiaste à l’idée d’être maman que maintenant j’ai ‘impression que le monde s’écroule autour de moi

Je me suis préparé un café tout en regardant la télévision. 
J’entends qu’on sonne à la porte je me lève pour ouvrir et c’était de nouveau Sofia. Je laisse la porte ouverte et retourne sur mon canapé

- Sofia : Dis moi que tu plaisante !

- Moi : Quoi ?

- Sofia : 1 semaine que tu m’évites ! Tu pourrais au moins répondre à mes messages !

- Moi : Ouai smeh wallah

- Sofia : Ouai, ouai. Bon lève toi, je dois t’emmener quelque pars

- Moi : J’ai pas envie de sortir

- Sofia : Je m’enfou, lève toi tout de suite


Elle ma levé de force à et ma trainé dans ma chambre en me forcant à m’habiller. Je trainais des pieds je ne voulais pas sortir de chez moi, j’étais vraiment pas d’humeur…

On a roulé pendant au moins 10 bonnes minutes quand elle sait garé devant un laboratoire. Une fois à l’intérieur elle parle à la secretaire puis me dit qu’on devait attendre.

- Moi : On est où ?

- Sofia : Je t’ai pris rendez-vous

- Moi : Pour quoi faire ?

- Sofia : Pour vérifié si tu n’as rien… Pour te rassurer

- Moi (me levant) : Non, je, je ne veux pas

- Sofia (me prenant la main) : Si, il le faut… Je suis là, je reste avec toi, ne t’inquiète pas

- Moi (m’assayant) : In sh Allah je n’ai rien 


La médecin ouvre sa porte et appel mon nom. J’inspire un bon coup avant d’entrer dans la salle, main dans la main de Sofia. 
Elle me dit de m’assoir et qu’elle me ferait une prise de sang pour commencer et puis par faire une radio des trompes. 

Je voyais le sang coulé dans le tube, mon cœur 
palpitait, je me cachais la vue, j’ai horreur du sang. 
Une fois que c’est fait, elle me dit qu’elle repassera dans 15 minutes avec les résultats.

Ca a été les 15 minutes les plus longues de ma vie. Je me suis rongé entièrement les ongles, je faisais les cent pas dans la salle. 
Sofia essayait de me calmer mais je n’arrivais pas. 

Quand j’ai vue la porte s’ouvrir et le visage fermée de la médecin, j’ai su qu’il y avait un souci.

Chronique de samia love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant