After 10
Bismileh
# Dans la peau de Sofia #
Un poids en moins. Je me sens plus légère. Maintenant que l’histoire de Nawel est finie je vais pouvoir me concentrer sur autre chose. Comme sur le fait d’annoncer à Kader ma grossesse.
Voilà maintenant 2 semaines que je tente de lui dire. Mais depuis ces deux semaines il me parait bizarre. Il me parle moins, est toujours sur les nefs. Il a jamais de temps pour moi, je vais finir par faire une crise, je dis plus rien, je le laisse faire.
Il le voit que je suis mal, que je supporte plus ce qui se passe, qu’il me mette à l’écart, qu’il me parle pas de ses soucis mais il ne fait rien pour arranger tout ça. Les types de la dernière fois ne sont plus revenu et tant mieux.
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Ce soir là, j’avais décidé d’annoncer ma grossesse à Kader mais quand il est rentré, encore plus sur les nerfs que d’habitude qu’il sait enfermer dans la chambre en claquant la porte je me suis mise à douter. Mais il fallait que je lui dise, qu’il le sache.
Donc je me suis avancé doucement de la porte, prête à l’ouvrir quand j’ai compris qu’il était au téléphone avec quelqu’un.
- Kader : Ouai ouai c’est bon
- ….
- Kader : Putain je sais… Vazy frère je sais ce que je fais
- ….
- Kader : Je vais pas le tuer... Juste lui faire regretter son geste
- ….
- Kader : T’inquiète wesh
- ….
- Kader : Je vais y aller là. Oh s’il se passe quoi que soit par la suite, prend soin d’elle t’as compris ?
- ….
- Kader : Tu peux pas comprendre. Bon Hakim je dois y aller
Qu’est ce qu’il mijote. Qui doit-il aller voir ? Qu’elle geste parle t-il ? Trop de question qui fuse. Je décide de rentrer dans la chambre. Il me regarde comme si je l’avais surpris en train de voler.
- Moi : Tu vas où ?
- Kader (mettant sa veste) : J’ai un truc à régler
- Moi (l’attrapant par la main) : Kader dit moi
Wallah j’avais les larmes aux yeux. Une envie de pleurer, de crier… Je comprenais rien et sa me rendait folle.
Il me regarde droit dans les yeux, il me regarde bizarrement, il m’observe. Une impression de regret et de culpabilité se ressent.
J’approche doucement de lui, je voulais le prendre dans mes bras, sentir une fois de plus sa chaleur contre moi mais j’osais pas, j’arrive pas.
- Kader : Je vais régler une vieille histoire
- Moi (m’énervant) : Quel histoire !
- Kader : Commence pas à faire la meuf venere t’as compris ! Et tu te prends pour qui pour me demander ce que je fais !?
- Moi (Criant) : Je me prends pour qui ? Tu ose me demander je me prends pour qui ?! T’as peut-être oublié que je suis t’as femme ! Mais vue comment tu te comportes je pense que oui ! Depuis que c’est gars sont venu ici t’as changé, je te reconnais plus
- Kader : C’est rien putain c’est des shab à moi c’est bon !
- Moi : Alors pourquoi t’es comme ça ? Pourquoi tu me calcule plus, tu me prends plus dans t’es bras, tu passes même plus de temps avec moi…(en pleure) Tu, tu m’aimes plus c’est ça ? Tu penses qu’on est allé trop vite ? Si c’est ça me fait pas poiroter comme une hmara, dit le moi maintenant !
- Kader (prêt à partir) : Mélange pas tout arrête
- Moi (le rattrapant par l’épaule) : Si je sais que tu m’aimes pas !
Il sait retourner violement et ma attraper par les avant-bras
- Kader : Moi je t’aime pas ? Tu crois vraiment que je ferais tout ça si je ne t’aimerais pas espèce de conne
- Moi (reniflant) : De qu, quoi tu parles ?
- Kader : (serrant ses mains) Tu crois que je me casserais le cul à retrouver ce fils de pute si je ne t’aime pas ! (criant) J’ ARRIVE PLUS A ETRE PRES DE TOI! (doucement)Quand je vois ce qu’il t’a fait, quand je touche t’as cicatrice tu sais pas comment je m’en veux d’avoir rien pu faire
- Moi (la peur aux yeux) Sou, Souleyman…
- Kader (rigolant nerveusement) : Je t’ai menti… J’ai jamais cessé de le chercher et y’a peu de temps, mes collègues, ce que tu as vu mon dit ou il se trouvait
- Moi (le repoussant) : Et tu comptes faire quoi ?
- Kader (serrant les poings) : Lui régler son compte
- Moi (me mettant devant la porte) : Non tu vas le tuer je veux pas… Kader c’est oublier wallah
- Kader : Moi j’ai pas oublier, j’ai jamais oublier ! Y’a quand le tuant que j’arriverais à être de nouveaux moi… Pousse-toi
- Moi (les larmes aux yeux) : Et moi ? Je vais faire quoi si t’es plus là ? Je veux pas que tu finis en prison ou qu’il t’arrive pire
- Kader : Il m’arrivera rien (me prenant le bras)
- Moi (en pleure) : Nous fait pas ça s’il te plait
- Kader (se rapprochant) : Quoi ? Qui nous ?
- Moi : Je, je suis enceinte Kader (baissant la tête)
Un gros blanc s’installe. J’osais pas lever la tete, j’attendais qu’il agis. 1 bonne minutes passa quand je sens se rapproche de moi, j’ai les joue chaude, toute rouge.
Mon cœur accélère, sa tête se rapproche de mon oreille. Je sentais sa respiration sur mon coup, sa barbe sur ma peau, je suis folle de lui…
- Kader (me chuchotant à l’oreille) : Tu portes mon bébé ?
J’ai seulement réussis à hocher la tête. Aucun mot ne sortait. Je soulève la tete, je le regarde dans les yeux, je voulais voir ce qu’il en pensait. Je sens quelque chose de chaud, je sens sa main sur mon ventre, je n’ai pas eu le temps de faire un geste qu’il s’était déjà emparer de mes lèvres.
Mes bras autour de son coup, ses mains sur ma taille, il me fait tourner tous en m’embrassant. Explosion, un feu d’artifice dans mon ventre.
Doucement on se rapproche du lit, je quitte pas mes lèvres des siennes, j’en souriais même, j’étais tellement dans mon monde que j’ai pas calculer qu’il m’avait allonger sur le lit et qu’il était partie. Je lui cours après dans l’appartement mais il était bien trop rapide, il était déjà partie en m’enfermant dans l’appart.
Je criais son prénom à travers la porte, je lui criais de m’ouvrir, de ne pas partir mais il était déjà bien loin. J’ai peter un câble, j’ai commencé à tout retourner chez moi, je me suis mise à chercher mes clefs mais elle était introuvable, il avait calculé son coup, il me les avait prise.
J’ai fini par me poser sur le canapé, séchant mes larmes, prenant mon mal en patience. Je cogitais, j’étais pas bien. J’osais pas appeler Samia, je voulais pas quel s’inquiète.
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Je me suis réveillé, un sal torticolis me prends, je me masse le coup, cherchant à comprendre où je suis. Je regarde de gauche à droite et remarque que je suis toujours sur mon canapé.
Mon téléphone affiche 4h00 du matin et des trentaines d’appels manqué et de message de Samia, mais aucun de Kader. J’attends sa venue, un message ou un appel mais rien.
J’attends qu’il soit 7h00 pour la rappeler. J’hésite, il est quand même tôt mais on ne sait jamais, peut-être quel a de ces nouvel. J’appels une fois, ça sonne mais personne réponds. J’allais raccrocher quand j’entends « Allo »
- Moi : Salem Samia.. Smeh je me suis endormi
- Samia : Mehlich… Tu vas bien ? J’i appris pour Kader putain… Je me suis pris la tete avec Hakim
- Moi : Quoi ? Mais pourquoi ?
- Samia : Il a pas voulu me dire ce que Kader faisait… Il la appeler e plein milieu de la nuit, lui disant de le rejoindre donc il a été obligé de m’avouer…
- Moi (sanglotant) : Oh non… Tu, tu as des nouvelles de lui ? Il m’a enfermé à la maison depuis hier et j’ai pas de nouvelle, je veux pas qu’il fasse n’importe quoi ou, ou qu’il lui arrive quelque chose…
- Samia : Hbiba calme toi, respire un bon coup
Je commençais vraiment à paniquer, je me suis mise à me faire tous les films possible, toute les situations inacceptable, c’était atroce.
J’arrive pas à calmer mes pleures, il capable de tout, surtout du pire, je me voyais déjà veuve avant le mariage, seule avec mon enfant. Je débitais des mots inexplicables quand j’entends soudain la serrure.
Je raccroche sans même dire en revoir à Samia et cours jusqu’à la porte. La porte s’ouvre, il était la devant moi, intact, comme s’il n’avait rien fait. J’ai pas pu m’empêcher de m’approcher de lui et de le gifler.
- Kader : So
- Moi : Non ! Non c’est bon je veux plus t’entendre ! Tu sais pas la peur que tu m’as fais. J’ai passé toute la nuit à t’attendre à pleurer à prier pour pas qu’il t’arrive quelque chose (en pleure)
- Kader : J’étais obligé
- Moi : Non tu l’étais pas ! Imagine qu’il veut se venger et qu’il finit par te tuer… Je veux pas finir seule
- Kader : Sa risque pas, t’inquiète pas
- Moi : Tu lui as fait quoi ?
- Kader : Rien
- Moi : Me m’en pas Kader. Tu lui as fait quoi ?
- Kader : Il est pas mort, t’inquiète pas
- Moi (soufflant) : Ca va être comme ça à chaque fois ?
- Kader (se frottant le visage) : De ?
- Moi : Chaque fois qu’on aura un problème tu ira niquer le gars, même quand on sera marié
- Kader : Non, fallait que je règle cette histoire, c’était la dernière (se rapprochant de moi) Je voulais qu’on parte sur de bonne base, je veux dire dans ma tête… Sofia… Je tuerais pour toi wallah, t’es ma femme et maintenant la futur mère de mon enfant. Je veux te protéger c’est tout ce que je veux
- Moi : Moi je veux pas que tu finis en prison… Tant que t’es à mes coté tout ira bien (baissant la tete)
- Kader : Je le serais toujours
Il se colle à moi, sèche mes larmes et me prends dans ses bras. Je le serrais comme si sa faisait des années que je ne l’avais pas vue, on s’embrassais, se câlinait…
Il me porte autour de sa taille et me chuchote « on a des choses à rattraper » avant de nous enfermer dans notre chambre.
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(Dans le lit)
- Kader : Je peux te poser une question ? (me caressant les cheveux)
- Moi : Dis moi
- Kader : Tu le sais depuis quand, que tu es enceinte ?
- Moi : … Deux semaines
- Kader : Pourquoi tu ne m’a rien dit
- Moi : Parce que t’étais pas dans ton état normal… Je me suis mise à penser que tu regrettais notre mariage
- Kader (me serrant contre lui) : Jamais wallah… Smeh hbiba de t’avoir fait galéré et de pas avoir été là
- Moi : Promet moi que ça n’arrivera plus
- Kader : Promis (m’embrassant le front)
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# Dans la peau de Samia #
J’en peux plus, je sens que je vais exploser. Mon ventre est tellement gros que je bouge même plus. Je ressens beaucoup de contraction en ce moment, j’arrive presque à mon terme.
Tout était prêt, la chambre était préparer, les vêtements, le lit étaient acheter. Il manquait seulement la venu de mon petit bébé. Hakim me demandait tous les jours si j’avais perdu les eaux, wallah il me faisait trop rire, aussi impatient que moi.
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Ce soir la, tout le monde était invité. Sofia et Kader nous on annoncer qu’il comptait se marier dans 1 mois In sh Allah. Il avait déjà réservé la salle. Ma mère avait aussi une annonce à nous faire, elle avait bien sérieux au téléphone.
On était tous à table, ma sœur et sa famille, mon frère et Sofia et mon amour, Hakim.
- Yemma : Les enfants, j’ai quelque chose à vous annoncer
- Moi : C’est quoi ?
- Yemma : …..
Dite moi qu’elle est pas sérieuse…
After 11
Je voudrais d’abord m’excuser pour la longue attente. La suite ne sera pas trop longue puisque la prochaine partie sera la dernière les filles.
Bismileh
• Maman : Je vais retourner en Algérie
C'est clair, net et précis. Kader a recracher son verre de coca tellement il était choqué. Je regarde ma mère qui avait les yeux rivé au sol. Ma sœur Ryzleine qui était aussi présente tirait la meme tete que moi.
• Moi : Tu veux aller vivre la-bas c'est ça ?
• Maman : Oui benti. Vous etes grand et tous marié presque. Je veux retourner la-bas auprès de ma famille et de mon mari
• Moi : Allah y Ahmou... (respirant un bon coup) Tu, tu vas nous laisser alors
• Ryzleine : Maman t'es sur de ton choix ?
• Kader : Et mon mariage tu sera la ?
• Maman (frappant Kader) : Bah oui ya hmar !
• Sofia (a Kader): Mais t'es vraiment bete ma parole
• Moi (me tenant le ventre) : Je, je suis pas d'accord
• Hakim (touchant mon ventre) : Ca va pas ?
• Moi : C'est rien, c'est le bébé qui me donne des coups depuis tout à l'heure
• Maman : Comprend moi benti
• Moi (me crispant) : Je te comprends mais, mais
• Hakim : Aaah Samia putain tu t'es pissé dessus !
J'ai pas trop compris ce qu'il me disait donc je m'abaisse et je vois que je suis toute mouiller. Je regarde Sofia avec de gros yeux. Je venais de perdre les eaux.
• Sofia : Oh putain tu viens de perdre les eaux
• Maman (se levant) : Vite, Ryzleine va chercher sa valise, Kader va chercher la voiture et Sofia aide moi à la lever
• Hakim : Les eaux ? De, de quoi (se levant) le bébé arrive ?
• Moi (me tenant le ventre) : Oui, oui putain aide moi à me lever !
C'était la panique total chez moi. Heureusement que ma mère était là parce que j'aurais accouché sur place. La douleur était horrible, les contractions se faisait de plus en plus présente et de plus en plus fort.Hakim me pris la main me disant de la serrer. Comme si en la serrant je pouvais lui transmettre ma douleur, que je pouvais m’apaiser. Il essayé par tout les moyens de me soulager, que ma douleur soit moins forte, plus supportable.
L'accouchement sait super bien passer. Une fois que l'infirmière est déposer mon fils sur moi, un sentiment de bien-etre sait emparé de moi. La douleur de l'accouchement à immédiatement disparu. Je venais de donner la vie, je venais de faire la plus belle chose au monde.
Je contemple son magnifique petit visage, ses minuscules petite main. Ne plus ressentir ses coups dans mon ventre me manque déjà mais l'avoir devant moi est bien mieux, c'est magique, presque irréelle tellement c'est beau.
Hakim ne cesse de m'embrasser, de me remercier de lui avoir fait ce magnifique cadeau : un fils. Il ne le lache pas d'une semelle, il le tiens avec douceur, de peur de le casser. Toute ma famille est présente ainsi que le famille de Hakim.
Les sourires, les rires, je les contemples un par un, je me dis que hamdouleh, malgré toute les misères et les galères que j'ai enduré, je m'en suis plutôt bien sortie.
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De retour à la maison, ma mère à décidé de rester quelque temps chez moi histoire de m'aider pour le petit. Vue que j'étais encore fatigué, elle m'étais de beaucoup d'aide mais aucune fois depuis qu'elle est là, nous avons reparler de son histoire de repartir en Algérie.
J'avais tous le temps du monde chez moi, pour voir le bébé. Kader était aussi scotché au bébé, on aurait dit un enfant, tout les jours il lui ramenait des vêtements ou des jouets alors qu'il n'en à pas utilité.
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J'étais allongé sur mon lit à contempler mon fils dormir quand Hakim entra et se posa à coté de moi tout en me prenant délicatement dans ses bras. Je le regarde, enfin plutôt je l'observe. Il avait changer, mûri même.
Ce n'est plus du tout le Hakim de cité qui profitait à fond de sa jeunesse. Non non non, maintenant c'est un mari et un père de famille. Il a su prendre ses responsabilités, assumer ses sentiments envers moi même si sa a pris du temps. Mais comme je l'ai dis, maintenant tout va bien.
• Hakim : Pourquoi tu me regarde comme ça ? (me caressant la joue)
- Moi (souriant) : Pour rien
- Hakim : D'accord... Ecoute, je voulais te parler de t'as mère
- Moi : Qu'est ce qu'elle a ?
- Hakim : Rien t'affole pas, juste par rapport à ce qu'elle nous a dit, qu’elle voulait retourner au bled (me prenant le petit) tu devrais pas réagir comme ça, laisse la y aller
- Moi : J’arrive pas Hakim wallah c’est ma mère j’ai encore besoin d’elle
- Hakim : T’es une grande fille maintenant, je suis la si tu as besoin… Et t’as mère on ira la voir de tant en tant en Algérie In sh Allah
- Moi (réfléchissant) : Tu, tu m’énerve à toujours avoir raison
Ne plus voir ma mère quand je veux va me faire bizarre. Elle a toujours été à mes coté, elle ne m’a jamais laisser. Elle a toujours été présente dans les bons comme dans les mauvais moments. Toujours présente quand j’étais seule, quand je n’étais pas bien. Et me dire qu’elle ne sera plus là, plus à 10 minutes de chez moi mais à des milliers de kilomètre me met mal. Mais je peux pas faire mon égoïste. Elle a droit à son bonheur.
Depuis que mon père est mort, elle n’a cessé de faire passer son bonheur au notre, elle sait plier en quatre pour qu’on ne manque de rien, pour qu’on est toujours quelque chose sur le dos, quelque chose dans le ventre donc même si ça me fait chier quel parte, si sa peut la rendre heureuse pourquoi pas.
J’embrasse mon mari et mon petit bébé avant de me lever et de partir rejoindre ma mère. Elle était allongée sur le canapé à regarder les infos. Je m’installe à côté d’elle, soulève son bras et me pose contre elle. Délicatement elle se met à me caresser les cheveux, j’ai l’impression de revenir 10 ans en arrière comme ça.
- Moi : Maman ?
- Maman : Oui benti ?
- Moi : Je, tu devrais aller en Algérie
- Maman (se stoppant) : T’es sur ?
- Moi (me redressant) : Oui, si sa peut te faire du bien, va wallah
- Maman (les larmes aux yeux) : Sahiti… (me prenant dans ses bras) : Je voulais pas y aller alors que tu ne voulais pas tu comprends
- Moi (la serrant fort) : Je le suis man’, t’inquiète pas… Tu pars quand ?
- Maman (se reculant) : Après le mariage de ton frère In sh Allah
Plus les jours passait plus Sofia stressait. Son mariage approchait à grand pas, elle était à fond dans ses préparatifs pendant que Kader se la coulait douce. Son ventre se formait déjà, un peu trop vite je trouve, on trouvait que son ventre comparé au mien à la même période était plus gros ce qui l’inquiétait.
Mon petit Chemseddine était un amour. Il faisait quasi toutes ses nuits, pleurait rarement. Hakim avait pris 1 mois de congé pour rester avec moi le bébé enfin surtout le bébé. Il passait le plus clair de son temps avec lui, je ne suis pas jalouse loin de là au contraire hamdouleh il prend son rôle de père très à cœur.
# Dans la peau de Kader #
Je vois petit à petit ma vie se former. Depuis que je suis môme on ne cesse de me répéter que je finirais ma vie soit en prison, soit mort et wallah à force d’entendre ça tu fini par y croire, tu te répètes sans cesse que t’es un bon à rien, qu’a pars faire du mal tu sais rien faire.
Mais El hamdoulileh Allah ne m’a jamais lâcher, il a mis sur mon chemin une femme qui ma sortie de cette merde, une femme qui est devenu mienne et qui porte mon enfant.
Elle était a 1 mois de grossesse et elle trouvait son bide vachement gros pour un mois. J’ai décidé de l’emmener faire une échographie pour qu’elle soit rassurer.
Je roule tranquillement, j’avais mis de la musique histoire de détendre l’atmosphère mais je la voyais stresser. Ses deux mains jointe sur son ventre, elle avait le regard ailleurs. Je pose ma main sur la sienne, pour lui montrer qu’elle a pas a stresser que tout ira bien
- Sofia : Imagine notre bébé il a un problème
- Kader : Kheir in sh Allah qu’il n’a rien
- Sofia (serant ma main) : In sh Allah
Elle m’avait grave mis le stress, je fumais clope sur clope. 10 minutes après on nous appels. Sofia s’allonge et explique le souci à la femme. Elle lui applique le gel sur le ventre, regarde l’écran et se met à sourire.
- Moi : Pourquoi vous souriez ?
- Médecin : Parce que vos bébés vont parfaitement bien
- Moi : Pardon ? Vous avez dit « vos » ? Zehma y’en a plusieurs ?
- Médecin (souriant) : Oui monsieur. Vous avez des jumeaux
- Sofia : C’est pas vrai ? (a moi) On, on a des jumeaux ! Tu, tu te rends compte ?
- Moi (la prenant dans mes bras) : Putain c’est pas vrai ! Je vais être deux fois papa !
- Médecin : C’est pour ça que votre ventre est plus gros. Vous portez deux futurs bébés donc ça prend deux fois plus de place
J’étais comme un dingue. Je crois que j’ai jamais été autant heureux dans ma vie. J’ai demandé de savoir le sexe des bébés mais on m’a dit que c’était trop tôt pour savoir. Le trajet du retour c’était mieux. Sofia souriait, elle pleurait tellement qu’elle était contente.
Quand je vois comment ma vie à changer, je ne regrette absolument pas mes choix