Partie 22
Bismileh
« Dans la peau de Hakim »
#Fierté. Quand tu nous tiens.#
Elle, elle et seulement elle qui me passe par la tête. Elle va me rendre ouf… Elle me rend ouf. Je parle comme un canard mais nique sa mère, à cause ma fierté de merde, je l’ai perdu. J’ai pas su assumé mes sentiments, j’ai préféré la quitter que d’assumer.
Je ne suis pas un homme, un homme ça assume, un homme ça met de côté ça fierté pour celle qu’il aime.
Elle m’a remplacé… Remplacé… Remplacé. Ce putain de mot résonne dans ma tête depuis hier. Je chasse cette pensé en secouant la tête. Je me lève du lit et file prendre une douche.
*****************
- Moi : Salem frère bien ?
- Kader : Salem Hakim, bien et toi ?
- Moi : Tranquille, tranquille. T’as essayé de joindre t’as sœur ?
- Kader (roulant son joint) : Elle est chez ma go. Je voulais la voir mais elle a pas voulu (tirant une latte) Je la verrai soir au mariage toute façon
- Moi (fumant une clope) : Ah elle y va…
- Kader : Ouai ouai. Elle te parle plus non plus ?
- Moi : Non non. Elle a la tête dure wallah
- Kader : Grave. Hassoul, t’es allé voir Souley pour la livraison ?
- Moi : Ouai, mais il m’inspire pas confiance wallah
- Kader : On m’a dit qu’il était réglo, on verra bien. (se levant) Bon je vais aller me préparer pour soir ce. On se capte après (me tchekan)
- Moi : Ok frère à tout à l’heure challah.
J’ai bien dû rester posé deux heures sur ces marches d’escalier à fumer clope sur clope perdu dans mes regrets. Une envie de tout peter, tout niqué. J’ai la haine, la mort tout ce que vous voulez. Je supporte plus de l’avoir loin de moi, loin de mes bras. Je suis qu’un batard, j’ai pas su garder celle que j’aime.
Aimer. Ce sentiment que tout banlieusard refuse de connaitre, de ressentir. Car l’amour peut rendre heureux et meilleur comme elle peut te détruire et t’affaiblir. L’amour sa rend faible, vulnérable pour les raclures comme nous. Mais avec elle c’est différent, c’est pas comme toute les meufs que je croisent en soirée.
Elle, Samia, c’est autre chose, c’est sincère, un amour pur et simple. C’est elle que je veux et c’est elle que j’aurais.
# Chez moi #
- Yemma : T’es toujours pas habillé ? (me frappant) On va bientôt y aller would el hram, digage !
- Moi (rigolant) : Oui arrête tu va te faire mal en me frappant
- Yemma : Ah wili wili, en plus ti te fou de moi hein ! C’est quand que tu te mari que je reste enfin tranquille
- Moi : Je me mari avec toi yemma, c’est toi ma femme
- Yemma : Lah lah lah, moi j’ai déjà un mari (rigolant)
- Moi : Ah saha. Mehlich je reste avec toi quand même
- Yemma : Non, je vais te marier, je te trouverai moi-même une femme s’il faut
- Moi : J’en ai déjà trouvé une (Souriant)
- Yemma (souriant) : C’est qui ? Je la connais ?
- Moi : Oui tu l’a connais, elle sera même au mariage ce soir.
- Yemma : Et t’attend quoi pour aller la khtob ya hmar ? Qu’un autre y aille avant ?
- Moi : Bientôt yemma, bientôt. Tu vas la kiffer t’inquiète pas (souriant)
- Yemma : J’espère ! Bon va t’habiller avant que ton père gueule !
Hassoul, je reprends une douche, enfile mon costard, petite coupe au gel avec ma barbe vite fais tondu comme Samia aime. Je m’impressionne de faire autant d’effort pour quelqu’un. Je me reconnais plus, j’en rigole wallah. Ce soir je vais essayer, essayer de la récupérer, je veux qu’elle soit mienne, je ferais les choses bien avec elle.
Je suis ni aller au cortège, ni à la maire. Je vais juste à la salle. Je me gars sur le parking et rejoint l’équipe devant. Je les tchèkes et me pose avec eux. L’ambiance était là, je cherchais Samia du regard mais je ne la trouvais pas. La plupart dansaient sur la piste.
D’autre restait assis, certaine pisseuse venaient faire des aller retour devant nous, wallah aucun respect pour elle-même. Comme Asma, une pute qui me court après
- Asma : Salem Hakim ça va ?
- Moi : Casse toi. Et va-t’habillé un peu
- Asma (choqué) : Mais je suis habillé, t’aime pas ma tenue ? Ca te dérange pas d’habitude
- Kader : Bouge de la tu pu la bite, va ailleurs
- Asma (s’énervant) : Hakim t’es sah à faire le pelo qui m’ignore ? Sayai t’as pute est revenu c’est pour ça ? Je vais aller lui réglé son compte à me voler mon mec
- Moi (m’énervant) : Tu vas aller voir personne t’as compris ? (la reculant loin des gars) Et c’est qui que tu traites de pute comme ça ?
- Asma : T’as pute, Samia. Je sais que c’est t’as meuf !
- Moi : Entre vous deux c’est toi la pute vieille meuf. Et qu’est ce que tu parles c’est ma cousine !
- Asma : Je te crois pas, arrête de mentir !
- Moi : Le Coran c’est ma cousine. Et évite de la traiter de pute tu vas mal finir
- Asma (sanglotant) : Mais Hakim, je, je t’aime moi
- Moi : Je m’en bas les couilles. Casse toi
- Asma (pleurant) : Nous deux c’est pas fini, tu seras à moi
- Moi (partant) : Ouai, ouai
- Jawad : Elle te voulait quoi ?
- Moi : Rien, elle me casse les couilles, je rentre dans la salle moi
- Kader : Attend, elle parlait de qui en l’insultant de pute ?
- Moi : Personne, une meuf que je connais
- Kader (souriant) : Croqueur va !
Elle ma trop mis les nerfs celle la. Devant Kader, putain j’ai eu chaud. Hassoul, je rentre dans la salle et je vais saluer les mariés quand même. Farid je le connais vite fais pis sa femme c’est de la famille. Donc je les salem, parle vite fais avec eux et je me barre.
J’ai senti un regard sur moi, je tourne ma tête vers la gauche et elle était plus, plus magnifique que jamais. Elle portait la robe quel avait essayé la dernière fois. J’entends mon cœur palpé plus vite que l’anormal, j’en ai le souffle coupé. Putain aucune meuf de la salle ne lui arrive à sa cheville.
Sa pote Sofia la quitte et se dirige vers la sortie, elle doit surement aller rejoindre Kader. Celui là fait crari de rien devant nous mais je le vois bien qu’il est en kiff sur elle, je le vois dans ses yeux, ça me fais marrer.
Je détourne ma tête vers Samia, elle avait disparu. Je marche le long du couloir mais toujours personne, putain elle est où ? Je rentre dans une pièce mais personne. Je reviens sur mes pats quand j’entends
- Samia : C’est moi que tu cherches ?
Je me retourne. Elle était dos à moi adossé contre la fenêtre
à admirer la vue. Vas-y Hakim porte tes couilles, c’est le moment ou jamais, fonce.
Les mains dans les poches, je m’approche d’elle. Je ne suis qu’à un mètre, pourtant j’ai l’impression qu’il a des kilomètres qui nous sépare.
- Moi : Tu vas bien ?
- Samia : Et toi ?
- Moi : Ouai
- Samia : Ok
Je la regarde, plutôt je l’admire. Elle avait lissé et détaché ses longs cheveux qui lui recouvraient la poitrine. Sa robe qui lui sublimait sa taille, la rendaient irrésistible, je vous cache pas que j’ai envie de lui sauter dessus. Je me mort la lèvre et reprend mes esprits.
- Moi : Tu as parlé avec Kader ?
- Samia : Non. Il a essayé mais j’ai tracé.
- Moi : Saha. T’es pas avec ton mec ?
- Samia (baissant la tête) Hakim commence pas
- Moi (m’énervant) Quoi commence pas ? Comment ça ! Regarde moi ! (me regardant) J’ai fait le batard avec toi, je le sais… Mais je veux me rattrapé
- Samia : C’est trop tard
- Moi (lui prenant les poignets) Arrête de me dire ça ! Dis le moi que c’est fini ? Dis le moi dans les yeux que nous deux ça n’existera plus et la je te laisserai tranquille
- Samia (les larmes aux yeux) : Tu, tu me fais mal
- Moi : Je m’enfou ! Dis le, j’attend
- Samia (se reculant) J’en sais rien putain ! C’est de t’as faute, entièrement de t’as faute si on en est à la !
- Moi (me grattant la tête) Je le sais tout ça je le sais…
Des larmes coulent de ses yeux Je m’approche d’elle et essuie ses joues. Son visage, à deux centimètre du mien me rend fou.
Je fixe ses lèvres, j’arrive pas à détourné le regard. Je m’approche doucement et l’embrasse. Elle ne se débattait pas, au contraire, elle répondait à mes baisers. Depuis le temps que j’attendais ça sa mère, encore mieux que de la drogue.
- Samia (se dégageant) : Non, c’est trop facile. Tu crois qu’en m’embrassant je te pardonne.
- Moi : T’attend quoi de moi ? Dis le moi !
- Samia : Des preuves. Je veux que tu me prouve la tout de suite maintenant, que tu tiens à moi. Et je pourrais peut-être, je dis bien peut-être, réfléchir à nous deux.
- Moi : Tu te fou de ma gueule c’est ça ? Je dois déclarer et j’aurais qu’un peut-être en retour
- Samia : C’est de t’as faute oublie le pas ! (se rapprochant) Je t’écoute. 3 petits mots, 7 lettres (me dit-elle les yeux brillant de larme)
J’arrive pas, rien ne veux sortir. Je quitte pas ses yeux du regard. J’essaie de prononcer ses 3 petits mots mais ils ne veulent pas sortire.
Fierté, quand tu nous tiens.
- Moi : Et pourquoi moi ? Pourquoi tu me le dis pas toi !
- Samia : Parce que. C’est, c’est toi !
- Moi : Je veux aussi te l’entendre dire. Je veux pas assumer tout seules mes sentiments. Toi aussi assume un peu !
- Samia : Pourquoi tu complique tout comme ça ?! (pleurant) J’en ai assez entendu, je me casse
- Moi (la rattrapant par le bras) : Tu vas nul par t’as compris !
- Samia : Tu vas me rendre folle ! Je vais finir cinglé ! Moi contrairement à toi, j’assume ouai j’assume ! J’assume de t’aimer comme une folle ! De t’aimer à en pleurer ! Je t’aime Hakim tu comprends mais tu me fais trop mal… (pleurant encore plus) Et je me déteste de t’aimer
J’étais à la fois heureux et à la fois détruit. Je suis resté figé pendant qu’elle pleurait. Elle pleurait ses sentiments, elle se déteste de m’aimer, elle aurait voulu ne pas m’aimer…
- Moi : …
- Samia : A toi dis le moi ! Donne moi espoir que peut être on pourra reconstruire quelque chose
J’arrive pas Sam’
- Moi : (La regardants dans les yeux)
- Samia : Tu m’aimes pas c’est ça ?
Je t’aime comme un fou. Je pourrais tuer pour toi
- Samia : Tu voulais juste me voir souffrir c’est ça (cachant son visage dans ses mains)
Je veux juste te voir heureuse. Je me rend compte que ce n’est pas avec moi…
- Samia : T’as été la meilleurs chose de ma vie
Tu as été et tu resteras la meilleure chose de ma vie
- Samia : Dis le moi, je t’en supplie. Dis le moi et je suis à toi
Je te rends malheureuse. Malheureuse. Une raclure comme moi ne rendra jamais heureuse une princesse comme toi
Elle s’approche de moi et me dépose un baisé au coin de la lèvre.
- Samia : Je te souhaite tout le bonheur Hakim. Je t’oublie pas... Tu restes là (en pointant son cœur)
Elle me tourne le dos et commence à partir. Je la regarde sans aller, mon avenir, ma vie. La gorge noué, tout bas, pour qu’elle ne puisse pas entendre je lui chuchote :
- Moi : je t’aime Samia wallah...
Partie 23
Bismileh
# Dans la peau de Samia #
Faut que je sortie d’ici, j’étouffe. À l’intérieur de moi je cris, je deviens folle. Je sors de cette salle de mariage en pleurant. Je sens une main me retenir c’est Kader
- Kader : Samia il t’arrive quoi ? Pourquoi tu pleurs ?
- Moi (enlevant ça main) : C’est de t’as faute à toi aussi! DE T’AS FAUTE TU COMPRENDS ! Je vous déteste laissez-moi en paix !
Je suis partie en courant, il courait derrière moi mais je lui hurlais de me laisser tranquille il a donc cessé.
Je cours sans but précis, je ne sais même pas ou je vais. Tout ce que je veux c’est partir, oublié ce qu’il vient de se passer. Oublié Hakim, mon humiliation d’avoir avoué mes sentiments, de n’avoir rien reçu en retour.
J’ai fini par marché sur ma robe et je suis tombé sur mes genoux. J’ai explosé en sanglot, hurlant ma haine, mon amour qui me détruit. Pleurer et encore pleurer. Je me frappais la poitrine pour tuer mon cœur, tuer ma douleur qui me fais tant mal.
Pourquoi m’avoir rien dit ? Il voulait qu’on essaie, qu’on recommence, je ne comprends pas… Il ne m’aime pas, tout simplement. Il veut me voir souffrir, juste souffrir.
*************************
1 heure. 1 heure que je suis assise à me morfondre sur mon sort. Je ne sais même pas ou je suis. Ma robe est déchiré et toute poussiéreuse. J’enlève mes chaussures et remonte sur mes pats.
Arrivé devant la salle, personne ne se trouvait dehors, il devait manger. Tant mieux, je ne voulais voir personne. Je monte dans ma voiture, c’est décidé, je reste chez ma sœur pour de bon. Jusqu’à ce que j’aurais le courage de revenir, de leur pardonner… Mais si j’avais su, je leur aurais déjà pardonné…
Mon téléphone affichait beaucoup d’appel manqués de mon frère et de Sofia, mais aucun de Hakim… Juste dire ton nom me donne envie de pleurer…
« Salem Soso, je suis partie chez ma sœur, pour de bon. Je t’expliquerai t’inquiète pas… Prend soin de toi hbiba »
Elle a tenté de me joindre mais j’ai éteins mon téléphone.
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# Devant chez ma sœur #
Il est plus de minuit, je ne sais pas si elle dort. Je devais rentrer que demain mais j’aurai pas eu le courage d’attendre. Je frappe mais rien. Je refrappe mais toujours rien.
Je commence à m’acharné sur la porte, je suis devenu hystérique, je me mets à pleurer en lui suppliant d’ouvrir, elle doit surement dormir mais j’étais ailleurs dans un autre monde, comme si tout le monde allait m’abandonner.
La porte s’ouvre, ma sœur affolé se tiens devant moi. Quand elle m’a vue dans cet état, elle me prend dans ses bras.
- Ryzleine : Samia, il t’es arrivé quoi ? T’as mal ?
- Moi (pleurant) : … J’ai mal Ryzleine, j’ai trop mal
- Ryzleine : T’as mal où ? Je vais appeler Kais
- Moi : J’ai, j’ai mal au cœur Ryzleine, j’ai trop mal… Enlève le moi je t’en supplie ( en m’effondrant à genoux) Enlève moi mon cœur, j’en peu plus !
- Ryzleine (essayant de me relever) Ma petite sœur comment t’es devenue (les larmes aux yeux) Rentre on va parler hbiba
- Moi : Je lui ai dis que je l’aimais. Je voulais qu’on recommence, lui aussi le voulais ! Je voulais qu’il me prouve qu’il tenait à moi mais il a rien dit, il a preferer faire le fière quitte à me perdre…
J’étais allongé sur les genoux de ma sœur à lui raconter mes problèmes en pleurant. Elle m’écoutait, me rassurait. J’ai fini par m’endormir de fatigue.
*******************
Passons le mois. Mon frère était passé chez ma sœur sur simple visite et il m’a vue. Il a tenté de me parler mais j’ai refusé. Ma sœur et mon frère ont eu une violente dispute par rapport à moi.
Je mettais renfermé sur moi-même, je ne parlais a plus personne, je ne riais plus. J’ai posé un arrêt au travail, Sofia passait me voir de temps en temps, elle me donnait des nouvelles du quartier. Mon cerveau se déconnectais la journée et marchais le soir, quand je suis seule. Les souvenirs me revienne et je pleurs, je craque.
Hakim, Hakim…
Depuis ce soir au mariage, plus aucune nouvelle, rien du tout. Je n’en parlais pas, j’interdisais à tous ce qui était au courant de m’en parler, je voulais l’oublier, seulement l’oublier.
Sofiane se montrait de plus en plus présente dans ma vie. Il pensait seulement que c’était par rapport à mon frère que je suis comme ça. Il me faisait bouger, rencontrer ses potes mais moi ce que je voulais c’était être seule, juste seule.
Quelque jours plus tard ma sœur a accouché d’un magnifique garçon appelé Nabil comme mon père Allah y Ahmou. Il est tout juste magnifique. Ma sœur était beaucoup fatigué suite à l’accouchement donc je m’occupais de la maison et du bébé quand elle était trop fatigué.
- Moi : Allo ?
- Sofiane : Salem bien ? Tu fais quoi ?
- Moi : Rien de spéciale. Et toi ?
- Sofiane : Sors, je suis devant.
- Moi : J’arrive.
# Devant la maison #
- Moi (le tchekant) : Qu’est-ce que tu fais là ?
- Sofiane : Je voulais te voir. Faut qu’on discute. Tu montes ?
- Moi : Ok. Tu veux me parler de quoi ?
Il ne m’a pas répondu. Il est monté à son tour et a commencé à rouler. On sait garer en face d’un lac, les mains sur son volant, le regard au loin. Je me tourne pour le regarder et il se met à me fixer. Il me regardait bizarrement, avec insistance. Je fini par baisser les yeux et lui à regarder ailleur
- Sofiane : On se connait depuis quand ? Un peu plus d’un mois c’est ça ?
- Moi : Oui et ?
- Sofiane : La première fois que je t’ai vue c’était au mariage de t’as sœur, tu portais une robe bleu ce soir la
- Moi (choqué) : Mais non ? Je t’ai jamais vue moi
- Sofiane : Normal tu calcule personne. Mais moi je t’ai vue et wallah depuis ce jour j’ai craqué sur toi. Samia je suis prêt à me poser maintenant, avec toi
Non, non, non tout mais pas ça. Je veux pas de ça, je veux pas me poser, pas maintenant. Il me regardait et attendais que je dise quelque chose mais j’ai fini par baissé les yeux
- Moi : Ecoute Sofiane, je peux pas… pas maintenant
- Sofiane : T’as un pelo c’est ça ? Dis le moi tout de suite
- Moi : Non j’ai personne
- Sofiane : Alors c’est quoi le souci ? T’en aime un autre
- Moi (le regardants dans les yeux)
- Sofiane : Ok j’ai compris. (sèchement) Je te ramène
Sur le trajet c’était silence radio. Mon téléphone se met à sonner. C’est ma mère
- Maman (en pleurant) : Benti t’es où ?
- Moi (paniquant): Pourquoi y se passe quoi ?
- Maman : C’est ton frère Samia, il est à l’hôpital
- Moi (pleurant) : Quoi ? Il a quoi ? Maman dis moi !
- Maman : Je sais pas, je ne comprend pas. On lui a tiré dessus
- Moi : Quoi ? j’arrive ! (raccrochant)
- Sofiane : Pourquoi tu pleurs y se passe quoi ?
- Moi : C’est, c’est mon frère, il sait fais tirer dessus ! In sh Allah il a rien ! Rammène moi vite chez ma sœur, faut je prenne ma caisse
- Sofiane : Je t’emmène, je veux pas qu’il t’arrive un truc sur la route.
1 heure de trajet pendant laquelle j’angoissais, je pleurais à l’idée de perdre mon grand-frère. Je cours dans l’hôpital, Sofiane derrière moi.
Je demande à l’infirmière elle m’indique l’étage. Arriver à l’étage je vois ma mère en pleurs avec ma tante. Je la prends dans mes bras quand je vois Hakim.
Il avait l’air ailleurs, stresser, dépassé des évènements.
Et là je me suis rappeler toute la haine que j’avais pour lui, mais aussi pour toute les conneries hram qu’il fait avec mon frère.
Je me suis dirigé vers lui et je me suis mise à lui frapper le torse
- Moi (en pleurant) : C’est à cause de toi qu’il est là ! A CAUSE DE VOS CONNERIE DE VENDRE DU SHITE DE MERDE !
- Hakim (me prenant par les poignets) : Ferme ta gueule et calme toi. Ton frère c’est ce qu’il fait. Maintenant faut juste prier pour qu’il sent sorte.
- Moi : La dernière chose que je lui ai dit c’est que je le détestais… Je, je suis un monstre
- Hakim (me prenant dans ses bras) : Calme toi Samia, t’es pas un monstre… In sh Allah il va se réveiller et tous va s’arranger entre vous
Je pleurais à chaude larme dans ses bras. Je ne calculais plus rien, je ne calculais même pas que j’étais dans ses bras. Tous ce qui me préoccupais c’était frère. Lui dire que je lui pardonnais et que je le l’aimais.
Je sèche mes larmes et me retire de ses bras. Il me regarde gêner puis se met à froncer les sourcils en regardant derrière moi. Je me retourne et vois Sofiane qui le regardaient de travers.
- Moi (m’avançant vers Sofiane) : Viens voir. Je te présente ma mère.
- Moi : Maman, je te présente Sofiane, c’est lui qui m’a vendu la voiture. C’est un shab de Kader
- Maman : Salem Aylecoum mon fils. T’es venu voir mon fils
- Sofiane : Aylecoum Salem khalti. Oui Kheir In sh Allah il sent sors
- Maman : Amin mon fils.
On est resté deux heures dans la salle d’attente quand un médecin se montre enfin. J’ai prevenu Sofia qui en arrivant était dans un salle état mais bon elle a essayé d’être discret devant les daronnes quand même.
- Le médecin : Nous avons réussis à retirer la balle correctement. Elle n’a touché aucun organe. On l’a mis dans un coma le temps qu’il guéris tranquillement de ses blessures, vous pouvez le voir demain aux heures de visite
- Maman : Merci, merci docteur ! Allah u Akbar !
El hamdoulileh il est vivant. Pendant un instant j’ai cru avoir perdu mon frère. Sofia avait retrouvé son sourire. Je regarde Sofiane, il était en train de partir. Je dis à Sofia que je reviens et me met à lui courir après
- Moi : Tu vas où ?
- Sofiane : Je rentre, ton frère va mieux
- Moi : Saha. Moi je vais rester un peut
- Sofiane : Comme tu veux (Silence) C’est lui (me montrant quelqu’un par la tête)
- Moi (je me retourne. Il parlait de Hakim)
- Sofiane : C’est Hakim que t’aime c’est ça ?
- Moi (le regardants) : Non, c’est mon cousin
- Sofiane (rire jaune) : Me la fais pas Samia. J’ai bien vue comment il te regarde depuis tout à l’heure. Même toi je t’ai cramé.
- Moi (baissant la tête) : On est plus ensemble de toute façon
- Sofiane : Ouai mais l’amour est toujours là. Hassou, passe le Salem à ton frère.
************
1 semaine était passé et mon frère c’était réveillé la veille. Il est 9h00 du matin et tout le monde dors chez moi ainsi que Sofia. Je me suis lever super tôt pour pouvoir aller le voir avant qu’il y est du monde. Hassoul je suis planté devant sa porte, mon cœur accélère, je frappe et j’entends un léger entré.
Il se redresse avec difficulté. J’ose pas avancer, mes jambes sont paralysé. On se regarde sans dire un mot.
- Kader : Samia, approche.
Au début je m’approchait doucement mais une fois au pied du lit je me presse et plonge doucement dans ses bras.
- Moi (pleurant) : Pardonne moi Kader. Je suis désolé wallah. J’ai, j’ai cru que t’allais mourir et jamais je m’en serais remise wallah.
- Kader (me serrant plus fort) : C’est à moi de m’excuser hbiba. Grace à Dieu je suis toujours la. Je veux plus qu’on se prenne la tête comme ça
- Moi : Moi non plus. N’brik khouya
- Kader (m’embrassant le front) : Moi aussi ukhty, moi aussi
J’ai passé la matinée avec lui, à parler de tout et de rien. Je voulais lui demander qui lui avait fait ça mais il m’aurait rien dit. Donc je me tais et profite de mon frère.
- Kader : Euh Samia, y’a qui qui est venu me voir
- Moi : Tout le monde pourquoi ?
- Kader : Qui tout le monde ?
- Moi : Bah la famille, Sofiane, Jawad et gars du quartier. Quelque meufs aussi
- Kader : Qui les meufs ?
- Moi : Deux trois pu(je m’arrête)
- Kader (me faisant le regard noir) : Ouai tai toi. Et c’est tout ?
- Moi : Si Sofia aussi, elle était très mal pour toi
- Kader : (souriant)
- Moi : Je sais que c’est t’as hlel
- Kader (rouge de honte) : Ta gueule, tu sais rien du tout
- Moi (rigolant) Tu sais pas mentir essaie même pas
- Kader : Hassoul.
Ma mère ainsi que plusieurs femme du quartier et des potes à mon frère son venu le voir. Je descends les escaliers quand une main m’interpelle. C’était Hakim. Je commence à tracer mais il me retient par l’épaule
- Hakim Samia je veux te parler
- Samia : C’est cool. Moi j’ai plus rien à te dire. On sait tout dis la dernière fois
- Hakim : Samia Je, je…(Silence) Rien vas-y laisse tomber
Il sent va, me laissant. Les larmes aux yeux, je descends les escaliers le plus vite possible.
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Chronique de samia love de mon cousin
General Fictionchronique de samia love de mon cousin