40 41 42

50.5K 1K 254
                                    


- Moi : Y’a rien à dire la dessus

- Sofia : Kader, fait pas la tête dure

- Moi : Sofia commence pas. On est bien la tous les deux non, vient pas tous niquer

- Sofia : Ok la je dis rien, mais faudra qu’on en parle de toute façon

- Moi : Ouai ; Hassoul qu’elle heure il est ?

- Sofia (regardant son téléphone) : Putain il est presque 6 heures !

- Moi : Faut que tu rentre ?

- Sofia (baissant la tête) : Oui

- Moi : Mehlich. On se capte soir c’est bon ?

- Sofia : Oui ça marche.. Euh par contre, je veux que nous deux sa reste discret pour l’instant. Je, je veux pas que Samia le sache tout de suite

- Moi : Oui ok (me rapprochant) Embrasse moi maintenant



********************


# Dans la peau de Samia #



(2 semaines plus tard) 


Maintenant que j’avais fait mon choix, l’ambiance à la maison était plus que tendu. Kader ne m’adresse plus la parole, il ne fait même plus attention à moi sauf pour me prendre la tête où m’insulter. Mais je calcule pas, je fais la meuf forte devant lui même si ça me blesse au plus profond. 

Il le voit pas mais il me détruit un peu plus chaque jour, il me bousille la vie pour une question d’honneur et de fierté, tout ça parce que j’ai eu le malheur de tomber amoureux de mon cousin qu’il considère plus comme un frère. Il m’en veut d’être amoureuse. 

Et même après avoir décidé de choisir ma famille, je me retrouve toujours autant prisonnière, toujours autant épié, surveillé et j’en avais marre de me retrouver enfermé, j’avais envie de sortir, de me retrouver un boulot, de continuer ma vie. 

Donc en me levant ce matin, j’ai décidé de me reprendre en main. Je mettais super bien préparé, j’avais du mettre au moins deux heures. Mais il fallait que je parle à Kader, qu’il me laisse sortir et qu’il me donne mes clefs de voiture, parce que oui, il m’avait aussi pris ma caisse au cas ou. Au cas ou de quoi ? Je ne sais pas, je n’ai pas l’intention de fugué si c’est de ça qu’il a peur. 

Hassoul, il était posé devant la télé. Même lui avait un comportement bizarre. Il avait arrêter ses fréquentation chelou. 
Il passait le plus clair de son temps à la maison. Bref, je suis arrivé dans le salon, il ne m’avait même pas prété attention, il agissait comme si j’étais une décoration de plus dans le salon.


- Moi : Kader ?

- Kader : ….

- Moi : Kader !

- Kader : (zappant de chaine)

- Moi (les larmes aux yeux) : Kader répond moi s’il te plait

- Kader (sans me regarder) : Tu veux quoi ? 

- Moi : Mes, mes clefs de voiture

- Kader : Pourquoi faire ?

- Moi : Je veux, je veux sortir

- Kader (Rigolant) : Qui t’as dit que tu pouvais sortir

- Moi (m’avançant près de lui) : T’as pas le droit de me faire ça, tu, tu m’as dis que si je restais ici tu (me coupant)

- Kader (me regardant) : Tu quoi ? Que je te laisserais continuer t’as vie comme tu le voulais ? QU’on fasse comme si de rien ne c’était passé ? Oublie pas que tu as agis comme une pute avec moi et une pute reste une pute. Je vais t’apprendre à faire la folle avec les mecs, tfou !


Mes larmes elles coulaient. Chaque parole se transformait comme un coup de couteau dans le cœur. J’étais pire que mal. Je sentais plus mon corps, je suis tombé sur mes genoux, devant lui, comme une merde. Je pleurais, je lui criais de me pardonner, que je n’ai pas fait exprès d’être amoureuse. 
Je le suppliais de ne plus m’en vouloir mais il ne m’a même pas prêté attention, il continuait de regarder la télé puis à finit par se levé et partir. 

J’en voulais au monde entier ! A ma mère de ne rien pouvoir faire, de laisser son fils contrôlé ma vie. A Hakim d’avoir baissé les bras, de m’avoir lâché. A Kader de me faire ça, de me privé de vivre ma vie et à mon père de nous avoir quitté et de nous avoir laissé…


# Dans la peau de Sofia #


Encore une fois Samia était en pleure. Kader lui fait pire que la misère. On se prend la tête tous les jours à cause de ça. Et je cautionne pas, je veux pas qu’il agisse comme ça. Faut vraiment qu’on parle, qu’il arrête avec ses honneur et sa fierté à la noix et qu’il laisse vivre ça sœur. 
Hakim à totalement disparue de la circulation, il m’appel de temps en temps pour prendre des nouvelles de Samia mais rien de plus. 

Bien sur Kader n’est pas au courant de ça. En parlant de lui, je dois le rejoindre d’ici dix minutes. Je prends ma voiture et démarre. On devait se rejoindre dans un café pas loin de chez moi. Quand je suis arrivé il y était déjà. Il fumait sa clope tout en buvant son café.

- Moi (m’asseyant) : Tu vas bien ?

- Kader (me souriant) : Hamdouleh et toi ?

- Moi : Hamdouleh. T’es sur que ça va ? T’as mauvaise mine

- Kader (se frottant le visage) : Ouai t’inquiète

- Moi (lui prenant la main) : Kader, tu peux tout me dire tu sais

- Kader (posant son autre main sur la mienne) : J’ai pas oublié, je t’ai promis d’arrêter et je le ferais. Juste que

- Moi : Que quoi ?

- Kader : Je dois de l’argent à un gars, je le rembourse petit à petit donc je suis encore dans cette merde… Je voulais pas te mentir donc je te le dis

- Moi : Tant que tu me promets de ne plus retomber dedans après ça, sa me va

- Kader : T’en fait pas. Tiens, Hassoul je t’ai commander un café

- Moi : Merci. Kader, t’en as pas marre ?

- Kader : Qu’est ce que j’ai fait encore

- Sofia : Fais pas l’enfant. Samia. A chaque fois que je l’a vois je la retrouve en pleure. 

- Kader : Elle avait qu’à réflechire avec de faire ça pute

- Moi : Tu sais très bien qu’elle a rien fait.. A pars être amoureuse

- Kader : De son cousin merde !

- Moi : Et alors ? C’est possible le mariage entre cousin et cousine. Et encore t’as mère et la mère de Hakim son elle même cousine

- Kader : Même (fumant une autre clope)

- Moi : Quoi même ? C’est pas une réponse ça. Ecoute, je sais que tu te sens mal, trahi parce qu’ils s’aiment et que leur relation dure depuis un temps, mais tu peux rien faire pour l’en empêcher. La tout ce que tu fais c’est de la rendre encore plus amoureux de lui et tu l’éloigne encore plus de toi

- Kader : Mais tu peux pas comprendre toi ! Ils m’ont menti, ils faisaient je ne sais quoi derrière mon dos putain ! Juste de penser à ça, ça me tue

- Moi : Et tu voulais quoi ? Qu’elle vienne vers toi et qu’elle te dise qu’elle va voir pour que tu tombes dessus ? C’est toi qui comprends pas. Met toi à ça place. Hakim c’est un type bien, il sait rangé maintenant et hamdouleh. Il a changé pour elle. 

- Kader : …

- Moi : Ne les prives pas de leurs amours 

- Kader (me regardant longuement) : T’aurais du faire psychologue wallah

- Moi : Kader ! Te fou pas de moi. Je te parle sérieusement


# Dans la peau de Kader #


Elle a toujours raison cette meufs c’est un truc de fou. Ouai il a changé, ouai il sait rangé mais je digère pas qu’il aime ma sœur, et J’arrive pas à digérer le faite qu’elle puisse partie de la maison. Parce que ouai, Samia c’est mon sang, c’est mon bijou. Je tuerais pour elle. Je veux pas qu’on lui fasse du mal, qu’elle souffre mais faut se dire la vérité, c’est moi qui la fait souffrir….

Je sais que Hakim est type bon, qu’il pourra prendre soin d’elle mais je veux pas qu’elle parte, c’est égoïste je sais pas j’arrive pas. Peut-être que je devrais arrêter de faire le connard, de la laisser vivre. Faut que je lui parle, que je sois sur de pouvoir lui faire confiance

Arrivé fin d’après-midi je suis rentré me changer, la porte de la chambre de Samia était entre-ouverte. Elle regardait la télé. Je rentre dans sa chambre et éteint la télé. Je la regarde mais elle baisse la tête. Je m’assoie à ses côtés, elle ne bouge pas, ne me regarde toujours pas. Un long silence s’installe jusqu’à ce que je décide de l’ouvrir 

- Moi : Dis moi la vérité, vous avez rien fait ?

- Samia : Wallah Hadim que non

- Moi : Saha… Tu l’aimes ?

- Samia (tout bas) : Oui

- Moi : Ok

********************************

(2 jours plus tard)


En me levant ce matin j’ai pris une décision, il faut que j’appels Hakim, que je parle avec lui et que je mette les choses au claire avec lui donc je prends mon téléphone et l’appel

- Hakim : Ouai ?

- Kader : Rejoins moi au local à 18h00, faut qu’on cause

- Hakim : Saha


# Dans la peau de Hakim #


Il me veut quoi encore putain. Je suis h24 de mauvaise humeur, le taffe sa passe plus, toujours sur les nerfs. Je pense qu’à elle, elle ne sort pas de la tête. J’ai fait le lâche avec elle, je lui ai dit que quoi qu’il arrive je persisterais mais Kader était catégorique, il ne voulait rien entendre.

Combien de fois on sait vue, combien de fois on sait battu pour rien avoir au final. Je vais même plus chez moi de peur de la croisée, de pas résisté face à elle. Si elle aurait partante wallah je serais partie avec elle mais j’ai même pas tenté parce que je sais qu’elle tient beaucoup à sa famille, ce qui est normal.

Hassoul, je scouat l’appartement d’un collègue en attendant, mais je suis à la recherche d’un appartement pas loin de la cité et j’ai rendez-vous dans 5 minutes dans une résidence pour visité.

Je fais le tour de l’appartement, il est pas mal, 3 chambres, salon, cuisine et une salle de bain. L’espace était assez grand pour pas trop chère, une occasion de fou que j’ai saisie. En pendant que je visitais, je pensais sans cesse à Samia. Si elle l’aurait aimé, savoir comment elle aurait aimé disposer tel ou tel chose, pff ça m’a mis putain de mal.

Je prends les clefs de l’appartement et bouge dans les magasins. J’achète pas mal de chose, histoire de le meublé, je me ferais tous livrée un autre jour. 

L’heure est vite tournée, il est presque 18h00. Je monte 
dans ma caisse et roule jusqu’au local. Il était déjà à l’intérieur, tête dans ses mains, je racle ma gorge pour signaler ma présence. Je m’avance et me pose à côté de lui.

- Moi : Il se passe quoi ? Il est arrivé quelque chose à Samia 

- Kader : Non c’est pas ça

- Moi : C’est quoi alors ?

- Kader : Samia, c’est sincère avec elle

- Moi : Bah oui que c’est sincère, tu crois que je me casse la tête pour être avec elle pourquoi sinon

- Kader : Putain Hakim te fou pas de ma gueule ! T’as pas de petite sœur en age de se marié, de faire ça vie ! Tu peux pas comprendre ce que c’est ! Je veux pas qu’elle tombe sur un fils de pute qui la fasse galérer

- Moi : Tu peux avoir confiance en moi, t’as sœur je l’a traiterais comme une princesse, sur la tête de ma mère que j’en prendrais soin

- Kader : Ne me fais pas regretter le choix que je vais prendre Hakim (se grattant la tête) Mais, mais je suis quand même content qu’elle soit tombé sur toi… Donc si tu veux te marié avec elle, t’as ma bénédiction, je veux pas privé ma sœur de vivre sa vie

- Moi (Souriant) : T’es sah ? Pour de vrai oula tu rigoles ?

- Kader : Ouai je suis sah, mais Hakim je te confis ma sœur putain, prend en soin wallah 

- Moi : T’as fait le bon choix, elle sera heureuse avec moi

- Kader : Y’a intérêt 

- Moi (me levant) : Donc c’est bon, la guerre est finit ?

- Kader (se levant) : Ouai c’est finit (rigolant)

On sait zehma pris dans nos bras puis j’ai décidé de lui parler de l’appartement il me dit qu’il aimerait bien le voir donc je l’ai emmené, il a directement kiffé. Il s’était déjà approprié une chambre ce malade. Il m’a aussi dit que quand les meubles seront là il le sera aussi. 

On sait posé pis on discuté de tous et de rien, comme si on ne s’était jamais frappé, insulté, rien. J’ai aussi appris qu’il s’était remis avec Sofia. Juste à l’entendre dire son prénom il avait les yeux qui brillait, il était mais amoureux c’était même pire que ça.


# Dans la peau de Samia #


( 3 jours plus tard)


J’étais en train de dormir quand j’ai sentie quelqu’un me secoué. J’ouvre les yeux et je vois Sofia. Mais qu’est ce qu’elle fait la. 

Elle me tire du lit et me faire sortir de ma chambre. J’entendais des voix dans le salon, j’essaie de les distingué, il y avait ma tante et ma mère. Mon frère me stop dans le couloir, me dit de le suivre dans sa chambre. Il me souriait, ça faisait si longtemps qu’il ne la pas fait

- Kader : Samia, je, je voulais m’excuser (se grattant la tête), m’excuser de t’avoir fait autant de mal, de t’avoir frappé, humilier et de, de t’avoir interdit d’épousé Hakim

- Moi : Donc ça veux dire que, que je peux ?

- Kader : Oui tu peux mais Samia, si y’a quoi que se voit, qu’il lève une seule fois la main, qu’il te fasse un truc de travers je veux être au courant. Je veux pas qu’il t’arrive quelque chose

- Moi (le prenant dans mes bras) : Merci ! Merci Kader, merci !

- Kader : Aller vient, on nous attends

J’en revenais pas, il venait vraiment d’accepter. Il me laissait enfin m’envoler. Il me laissait m’unir avec Hakim. J’en ai les larmes aux yeux. Une envie de pleurer de joie. 

En arrivant dans le salon, j’ai cru rêver. Il était là, assis auprès de sa mère et de son père à discuter avec la mienne. Je souriais comme une gol-mon. On ne se lâchait pas du regard, je voulais aller vers lui et lui sauter dans les bras, mais je me retiens hcheum un peu. Je m’assoie près de ma mère, il y avait également ma sœur son enfant et son marie. Sofia avait le petit dans les bras.

Il était venu demander ma main. J’en revenais pas. On me demande à moi et à Hakim si nous sommes d’accord, nous avons tous les deux lancer un petit oui. 

Le reste de la soirée nous l’avons passé à discuter, enfin ma mère et la sienne sur la date du hlel et du mariage. Je n’avais toujours pas parlé à Hakim, je voulais qu’on soit seul pour se retrouver. 

- Moi (A Sofia) : C’est quand que tu comptes me le dire ?

- Sofia : De quoi ?

- Moi : De toi et Kader

- Sofia (devenant toute rouge) : Hein co, com

- Moi : Comment je le sais ? (Souriant) Je suis sa sœur et t’es ma shab. Vous êtes cramé à des kilomètres

- Sofia : Tu m’en veux pas de ne rien t’avoir dit ?

- Moi : Pourquoi tu m’as rien dit ?

- Sofia : Je, je me sentais mal par rapport à toi, que tu souffres pendant que moi je me suis remise avec Kader

- Moi : Sofia, t’es ma sœur et combien de fois je t’ai répéter de ne pas tous mélanger. Je suis contente pour toi wallah même pour lui

- Sofia (me prenant dans ses bras) : Merci


Il se faisait beaucoup tard, ma sœur était déjà partie. Ma tante et mon oncle se lève pour partir ainsi que Hakim. Il se rapproche de Kader et lui chuchote quelque chose. 

- Kader : Samia, habit toi tu sors

- Moi : Avec qui ?

- Kader : Hakim.

Chronique de samia love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant