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 Moi : N’importe quoi (baissant la tête)

- Kader (me relevant le menton) : T’en est sur ?

- Moi : Oui certaine même


Il dépose ses avant-bras sur la porte, ce qui fait qu’il était collé contre moi. J’entendais son cœur battre contre mon corps tellement qu’il était proche. Le miens allait exploser. Même moi je l’entendais. 

Il me teste, il essaie de voir si je vais craquer ou pas, mais non, je ne craquerais pas…


- Moi : Fais, fais pas ça Kader

- Kader : Fais pas quoi ?

- Moi : Tu, tu tourne trop mal

- Kader : Ca ce n’est pas ton dos (s’enlevant)

- Moi : Tu vas finir en prison, c’est ça que tu veux ? 

- Kader : Il t’arrive quoi à venir me faire la morale comme ça ? Tu t’en bas les couilles que je finisse en prison ou mort (se retournant vers moi) Et pourquoi t’es la enfaite ?

- Moi : Pour, pour t’aider (baissant la tête)

- Kader : J’ai pas besoin de ton aide, tu peux disposer

- Moi : Fais pas comme ça. Je, je (tout bas) je veux qu’il t’arrive quelque chose

- Kader (s’approchant) T’as dis quoi ? (soulevant mon menton)

- Moi (les yeux qui brille) : Je veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Je sais que tu comptes faire un braquage mais s’il te plait, ni va pas

- Kader : C’est trop tard, je me suis lancé. Fallais être la plus tot


Il se dégage de moi mais je le rattrape par la main. Elle était si chaude, si douce. Il regardait sa main dans la mienne, comme ci quelque chose d’extraordinaire venait d’arriver. 

Je voulais pas le lâcher mais délicatement il détache sa main de la mienne me tire de la porte et me dit 


- Kader : Je ferais attention à moi, promis

- Moi : Non Kader. Si tu y va, je viens avec toi

- Kader (rigolant nerveusement) : Commence pas Sofia

- Moi : Je plaisante pas 

- Kader : Mais c’est quoi ton jeux enfaite ? Madame me fait tout une scène pour que je la laisse tranquille, pour me faire rentrer dans le crane que nous deux c’est finis et l’a tu me fais quoi ? Tu t’inquiète pour moi ?

- Moi (croisant les bras) : N, non

- Kader : Tu sais pas mentir

- Moi : C’est pour t’as mère te tes sœurs que je fais ça. Elle s’inquiète pour toi. Elles n’ont pas envie que tu finisses mal, elles le supporteraient pas. Elles ne pourront pas vivre sans toi (baissant la tête)

- Kader : Et toi tu pourrais ? Tu pourrais vivre sans moi ?

- Moi : Je vais y aller, j’aurais au moins essayé

- Kader (m’attrapant par le poignet) : Tu vas arrêter de fuir maintenant. Dis moi ?!

Bien sur que non je pourrais pas vivre sans toi. Depuis le début je me voile la face. Je me répète sans cesse que je suis mieux sans toi, que j’avancerais et vivrais sans toi. Je me répète sans cesse tous les soirs que je t’ai oublié mais putain je fais que penser à toi et seulement à toi. 

T’es H24 dans ma tête, t’en sors jamais. Chaque chose que je fais je me demande toujours si tu aurais aimé ou non…Tout ce que je fais je le rapporte à toi, je ne vois que toi et ne penses qu’a toi. 
Je serais à jamais liée à toi et c’est ça qui me fait peur. 

- Moi : Tu, tu sais très bien la réponse

- Kader : Je veux l’entendre de t’as bouche

- Moi : Et ça changera quoi hein dis moi ?

- Kader (Énervé) Putain mais sa changera tout ! (ouvrant la porte) Tu me casse les couilles !


Il a violemment claqué la porte et est partie. 

J’étais stupéfaite, j’en reviens pas comment il m’a parlé. Je ravale mes larmes, je mettais promise de ne plus pleurer pour lui. Je sors de sa chambre et retourne vers Samia

- Samia (se levant) : Alors ?

- Moi : (m’asseyant sur le lit) : Laisse tombé, il ne m’a pas écouté

- Samia (s’ayant à côté de moi) : Il sait passer quoi Sofia ? Je l’ai entendu gueuler

- Moi (regardant droit devant moi) : Je lui ai dit que ça ne se faisait pas par rapport à vous de faire ça. Que jamais vous pourriez vivre sans lui, qu’il était essentiel dans votre vie

- Samia (me prenant la main) : Essentiel pour la tienne plutôt c’est ça ? Quand tu lui disais ça, tu lui disais ce que tu ressentais ? Tu voulais lui faire comprends que, que tu ne l’as pas oublié

- Moi (me levant) : Ca ne changera rien ce que je ressens de tout de façon. (prenant ma veste) Je vais y aller, je suis désolé de ne rien avoir pu faire (en partant)


# Dans la peau de Kader #


Elle a trop de fierté cette meuf, truc de barge. Mais son absence ma rongé, elle m’a forgé. Je sais que j’ai fauté mais elle aurait dû me pardonné. À cette heure-ci, nous sommes tous les deux fautive de nos actes. J’ai la haine contre elle, contre le fait qu’elle met rejeter. Qu’elle est baissé les bras sur nous deux et je n’arrive pas à cautionner ça. Pourquoi elle m’a rien dit. 

Pourquoi elle ne me dit pas ce qu’elle ressent au lieu de me faire galérer comme un chien depuis des mois. Putain ça fait maintenant 6 mois que je suis plus avec et 6 mois que je vire paro. 

Elle m’a cassé les couilles. Vous les meufs vous êtes indécises. Toujours à vous compliqué la vie, toujours à nous compliqué la vie. On sait jamais sûr qu’elle pied danser, toujours faire gaffe ou l’on marche parce que la moindre faute, on risque de sans mordre les doigts pour un bout de temps. 


Je suis descendu et me suis posé en bas du bloc avec certains gars. Y’avais Jawad le galérien et un autre type. Je les salem et fume ma clope

- Jawad : T’as l’aire vénère frère, ca va pas ?

- Moi : Si je vais bien

Quelque minute plus tard, Sofia qui descend les escaliers tête baissé. Elle avait l’air aussi mal que moi. Elle me regarde dans les yeux puis finit par tracer dans sa caisse. Je la regarde jusqu’à qu’elle ne soit plus en porté de ma vue. 

- Jawad : Hum ok, j’ai compris 

- Moi : Prise de tête les meufs wallah (fumant ma clope)

- Jawad : Tiens, y’a Hakim qui rentre du taff

- Moi (le tchekan) : Salem, bien ?

- Hakim : Salem bien et toi ? (tchekan Jawad) : Salem bien ?

- Nous : Bien, bien

- Hakim: Quoi de neuf ?

- Moi: Rien, rien. Et toi ? C’est quand tu nous sors le blazz de t’as go ?

- Hakim (regardant Jawad) : Euh bientôt challah

- Moi : Oh Ja’ tu sais qui sait ?

- Jawad : Non

- Moi : Arrête de me prendre pour un hram, tu crois j’ai pas vue le regard que tu lui as fait

- Hakim : Wesh tranquille, c’était rien

- Moi (me redressant) : Ouai, ouai. Bon aller je me casse, j’ai des affaires

Ils m’ont mis le démon en moins deux. Zehma Jawad il sait qui sait sa meuf alors que moi, son propre cousin il ferme sa gueule. Pff, je préfère zapper avant que ça me monte au crane. 

Hassoul j’ai vadrouillé dans toute la ville. Je suis allé voir des 
gars par ci par là, parce que la semaine prochaine on prépare un sale coup. Braquage de bijouterie. Ca va rapporter gros, très gros.


# Dans la peau de Hakim #


- Jawad : Oh tu attends quoi pour lui dire ? Sayai maintenant t’es posé, t’es bien.

- Moi (me frottant le visage) : Je sais pas wallah

- Jawad : Grouille ton cul avant qu’il devient de plus en plus bizarre.

- Moi : Ouai, je vais aller voir Samia avant

- Jawad : Bonne chance (Rigolant)

- Moi : Va te faire voir (lui faisant un fuck)


Hassoul je monte chez moi tout en envoyant un message à Samia lui disant de monter. 10 minutes plus tard elle est arrivée toute sublime. Y’avais personne chez moi, ça tombe bien. Je la prends dans mes bras et l’emmène dans ma chambre

- Moi : Samia, faut que tu parles à t’as mère

- Samia : Maintenant ?

- Moi : Ouai, je peux pas laisser trainer. Comme ça après j’en parlerais à ton frère

- Samia : T’es prêt ? (Souriante)

- Moi : Oui, stressé mais prêt 

- Samia : Hakim, s’il accepte pas, comment on fait ?

- Moi (soulevant son menton) : Je te lâcherais pas. Je reviendrais tous les jours à la charge

- Samia : T’as intérêt wallah. Je commence déjà à avoir peur

- Moi (la prenant dans mes bras) Sa va aller



# Dans la peau de Samia #


Après ce petit moment avec Hakim j’ai décidé de parler à ma mère. 

Mes mains étaient toute moites, je stressais de trop. J’arrive dans le salon, elle était posé et regardait la télé. Je me pose à coté d’elle, cherchant comment aborder le sujet. Je vois qu’elle éteint la télé et se retourne vers moi. 
Ah ma yemma qu’est ce que tu es belle. Elle me sourit et tapote la place juste à coté d’elle. Je me rapproche d’elle, quand elle me prend les mains dans les siennes


- Yemma : Je sais ma fille... Et oui, je suis d’accord pour que vous puissiez vous unir (me souriant)

- Moi : Euh, co, comment tu sais ?

- Yemma : Khalti qui me la dit

- Moi : Mais elle devait rien dire 

- Yemma : Tu connais t’a tante Samia

- Moi : Oui c’est vrai… Mais Yemma, pourquoi tu m’as pas dit que tu savais ?

- Yemma : J’attendais que tu viennes me le dire de toi-même

- Moi (Souriant) : Merci Yemma 

- Yemma : Maintenant il ne reste plus qu’à en parler à Kader

- Moi : Mmh. Je vais aller en parle à Hakim


(Au téléphone)


- Moi : Hakim je te dérange ?

- Hakim : Non t’inquiète. Alors tu lui en as parlé ?

- Moi : Oui elle est d’accord (Souriant) Tu savais que t’as mère l’avais déjà tenu au courant

- Hakim : Oua Hella ! Mais non sah ? Ma mère elle arrivera jamais à garder quelque chose pour elle (Rigolant)

- Moi : Mehlich, tant qu’elles sont d’accord, je suis contente

- Hakim : Oui c’est vrai. Bon, il me reste plus qu’à en parler à ton frère

- Moi : Tu vas lui parler quand ?

- Hakim : Quand je vais le voir. Vas-y je te rappels.

- Moi : Saha. Fais attention à toi, oublie pas de m’appeler

- Hakim : T’inquiète poupée, stress pas (raccrochant)



# Dans la peau de Hakim #


J’appels Kader lui demandant ce qu’il fou, il me dit qu’il est posé dans un local près de la ville, tout seule. Je lui dis de pas bouger que j’arrivais pour lui parler. Il ne cherche pas à en savoir plus donc il raccroche. 

Sur la route je réfléchissais, j’avais l’impression de le trahir. Pourtant chez nous la règle est simple ; on ne touche pas aux sœurs des frères. Mais comme je l’ai répéter mille fois, une fois qu’on tombe amoureux, tous nos principe, nos règles ne valent plus rien. Plus rien ne compte à part celui ou celle que vous aimez. 

J’arrive au local. Une fois à l’intérieur, il était posé et jouait à la play. J’ai la boule au ventre, je me sens pas bien. Je m’assoie à côté de lui, j’étais ailleurs, je cherchais comment lui avouer que j’étais tombé in love de sa sœur et que je souhaite demander sa main

- Kader (posant sa manette) : T’as des problèmes gros ?

- Moi : Non, non c’est pas ça (frottant mon visage) T’as vue je suis clin maintenant

- Kader : Ouai

- Moi : Je bois plus, je fume plus. Pour moi les resoi c’est du passé, je veux construire ma vie maintenant

- Kader : Bien frère, Ma sh Allah je suis frai pour toi

- Moi : Merci. Et je veux me poser avec ma femme, allé demander sa main

- Kader : T’as raison, laisse pas trainer. C’est qui son frère, tu veux je viens avec toi ?

- Moi : Kader

- Kader : Il s’appelle comme moi en plus dahka (rigolant)

- Moi : Non, c’est toi son frère...

- Kader (perdant son sourire) : Quoi ? Répète un peu ?

- Moi : Je veux épouser t’as, sœur. Je veux qu’elle devienne m’a femme. 

Chronique de samia love de mon cousinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant