TROIS.

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« koro-sensei »

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KONEKO KOGEKI




          Il m'a fallu deux semaines pour assimiler les choses. Ce qui vient réellement de se passer entre les événements de ma sœur, de mademoiselle Yukimura, de mon papa puis de ma maman.

Beaucoup trop de choses sont arrivées et ont causé certaines décisions.

❝ Mais le plus dur, pour papa, c'est de rester enfermer à la maison et de voir encore maman ici alors qu'elle devrait être dans un lit d'hôpital ; malheureusement, nous manquons beaucoup d'argent.

Et puis, mon nouveau professeur principal n'arrête pas de venir pour savoir si je suis présente, la réponse est toujours la même « non, elle n'est pas là », une réplique monotone qui satisfaisait tout le monde dans la maison ; presque à bout de nerfs.

C'est aussi à ce moment-là que papa a appris pour ma dégradation ; il a été étrangement compatissant et m'a juste demandé si j'étais bien dans cette classe. Alors, profitant de ce moment papa-fille, je lui explique tout mon mois avec mademoiselle Yukimura, un vrai sourire aux lèvres avant de lui annoncer qu'elle est morte.

Sa réponse m'a juste fait chaud au cœur.

— Tu sais, dans l'armée, on voit beaucoup de soldat périr de leurs missions et chaque fois, on leur fait une belle cérémonie et un salut qui promet qu'importe la tristesse qui nous submerge, nous l'utiliserons pour avancer, pour que sa mort ne soit pas vaine et surtout, qu'ils soient fièrs de nous tout sachant qu'on ne l'oublie pas.

— Mais papa, Yukimura n'est pas un soldat, dis-je d'une petite moue.

Il rigole doucement avant de répondre.

— Ce que je veux dire, c'est qu'il faut penser à ce qu'elle aimerait que tu fasses et fait le, me sourit-il crispé, son sourire fait toujours peur, c'est pour ça qu'il sourit jamais. Comme en son honneur.

— Elle voudrait que je retourne à l'école et que j'y passe une bonne année, dis-je en continuant de réfléchir. Je pense reprendre les entraînements de gymnastique, je pourrais sûrement gagner des compétitions et par chance aller à des compétitions or catégorie pour rapporter de l'argent et soigner maman !

— Et moi, je peux rien faire...

— Si, attends !

Je tire la main de mon papa avant de le diriger dans une autre pièce, la chambre de ma petite sœur.

— Avec maman, on a fait un côté à garder et un côté à vendre. Tu pourrais t'occuper de l'organisation et des ventes sur internet, sourie-je, moi je m'occuperais de la poste.

DISCRÈTE ,, a.karmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant