CINQ.

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« face à face »

j'ai oublié de préciser de faire abstraction des tenues mais seulement de la réaction du gif en lui-même qui reflète le chapitre — c'est logique mais je sentais obligé de prévenir

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j'ai oublié de préciser de faire abstraction des tenues mais seulement de la réaction du gif en lui-même qui reflète le chapitre — c'est logique mais je sentais obligé de prévenir.

KONEKO KOGEKI




     La pause déjeunée vient de sonner, alors que les élèves s'installent et collent leur table ou d'autres sortent, je m'éclipse avec mon sac avant de me diriger derrière le bâtiment juste en dessous des fenêtres où le moins de personne passe.

J'ouvre mon bentô doucement avant de voir une ombre devant moi. Je sursaute et lève les yeux avant de voir Akabane passer devant moi en me jetant un regard avant de s'enfoncer dans la forte – donc, il m'a bien vue...

J'essaye d'y faire abstraction et commence à manger tranquillement le repas de mon père qui, on ne va pas se mentir, n'est pas très fameux.

Vaguant dans mes pensées, je réfléchis à l'avenir et pourquoi toutes ses choses qui sont arrivées, sont arrivées ; peut-être m'emmenera-t-elle vers un bonheur égale à mon malheur ?

Réfléchissant, je repense aussi à la manière dont Akabane avait usé pour lui supprimer ses tentacules. Sautée dans le vide était une idée qui me faisait froid dans le dos mais sûrement l'une des meilleures techniques – mais loin de fonctionner avec moi puisque ce prof ne sait pas que j'existe.

Je devais le tuer. Pour papa, pour maman, pour ma petite sœur, pour ma famille.

La fin des cours annoncés, je quitte l'école la première, comme à mon habitude, d'ailleurs, il y en a un qui a séché les cours.

Je secoue ma tête, oubliant cette personne et m'avance dans la forêt et la pente plutôt rude. Regardant l'heure sur mon téléphone, je me commence à sautiller pour éviter le tout grâce à mon agilité ; si je me dépêche pas, je vais être en retard pour les entraînements.

Arrivée en bas, clairement essoufflée, je m'avance hors du bâtiment, les fines gouttes tombant sur les graviers.

La pluie me fait penser à la nostalgie de Dieu et me fait un grand bien, je m'abreuve d'elle et continue la route.

Passant devant une ruelle, j'entends du bruit et instinctivement – ce que naturellement j'évite à tout prix –, je regarde caché derrière un pot de plante. À cette vue, je suis surprise mais regarde tout de même le combat qui s'y passe.

Un trois contre un et tout ça, c'est lui tout seul qui rétame les trois autres. J'arrive pas à savoir si c'est effrayant ou impressionnant mais là, tout de suite, je n'ai aucune envie de quitter la scène des yeux beaucoup trop hypnotisés par ceux ambrés-orangés qui les massacrent.

Une fois fini, je sursaute quand il se retourne le sourire aux lèvres, content de son combat – je suppose.

Alors qu'il s'avance son sourire aux lèvres, il remarque enfin ma présence.

— Yo.

Ah-

Je sais pas quoi dire... ; peut-être lui répondre non ? Oui, effectivement ce serait une bonne idée.

— Salut, dis-je en bégayant.

— T'es dans notre classe, non ?

— Heu... je... oui ?

Pourquoi ma réponse sonne comme une question ? Je me tape intérieurement avant de le regarder à nouveau, toujours un sourire sur ses lèvres.

— Karma...

— Akabane, je sais, dis-je le coupant.

Il me regarde souriant encore plus.

— Non, enfin, je..., commence-je la voix suspendue, je connais le nom de tout le monde donc...

Mes mains tritubent mon gilet beige qui qui dépasse de mes mains et regarde en bas.

— Je vais y aller, je suis attendue à un entraînement...

Pourquoi je me justifie ? Ça m'énerve, je m'énerve.

Je commence donc à faire demi-tour et marche continuant mon chemin mais c'est sans compter sur Akabane qui me suit. Ok, on respire.

— Nagisa Shiota, à la manip' d'écrire les points faibles de Koro-sensei souvent pris pour une fille, me dit-il.

Je suis censée comprendre quoi ?

Oh, je dois peut-être répliquer ; franchement, la sociabilisiation humaine c'est dur.

— Kaede Kayano, adore les flans et toute aussi petite de taille que Shiota et c'est aussi elle qui a fait la coupe de Shiota alors qu'avant il les avait détachés.

Il hausse un sourcil comprenant sûrement que je suis loin d'être une petite nouvelle.

— Rio Nakamura, la bilingue, espiègle et apparemment perverse puisqu'elle a voulu mater Koro lors de son bain.

Je hausse les sourcils avant de sortir un léger rire ; elle a vraiment fait ça ? Mais c'est hyper bizarre, moi je pourrais pas, je serais rouge. Encore plus rouge que je le suis actuellement alors je tiens seulement une discussion – je ne suis pas habituée aussi...

— Yukiko Kanzaki, une élève discrète et appréciée de Tomohito, très bonne en japonaise.

— Ancienne fan de jeu vidéo dans des salles d'arcade, perdu.

Oh mais en plus c'était un jeu ?

Puis sans rien dire, il s'en va. Là, j'y comprends absolument rien. En tout cas, il n'est pas aussi effrayant que je l'imaginais, malgré qu'il soit assez bagarreur et ça, ça fait un peu peur avec ce genre de penchant, tu peux te retrouver à avoir tout un gang contre ton dos.

Sans le vouloir, je pense à lui sur le chemin jusqu'au gymnase.

— Bonjour... dis-je doucement.

— Bonjour Koneko-san, tu reviens enfin ? me dit Fuki, une fille toute mignonne de mon âge.

Je crois qu'elle est la personne qu'on peut le plus rapprocher d'une amie mais elle vit loin et on n'est pas du tout dans la même école, seulement aux entraînements qu'on peut se voir. On ne cherche pas non plus à se voir en dehors, je pense juste que cela nous convient tout simplement.

Une fois changée dans les vestiaires, on s'attaque aux étirements puis à la où nous nous sommes arrêtés.

DISCRÈTE ,, a.karmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant