ASSASSINATION CLASSROOM | Elle était là, à la dernière rangée, près de Ritsu, sans que personne ne remarque réellement sa présence. Elle était douce et calme, muette et souriante, observatrice et aimante.
Elle n'avait, cependant, personne qui pouva...
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KONEKO KOGEKI
Comment dire ? Étrangement, je me sens de mieux en mieux dans cette classe. Je ne sais pas pourquoi et je me dis que c'est sûrement parce que quelqu'un a enfin fait attention à moi.
C'est bizarre, et je suis loin d'être encore habituée dû à ma timidité maladive, mais à chaque fois qu'Akabane vient me parler, ça me fait du bien. C'est toujours bref et rapide mais ça réchauffe un peu mon cœur ; même si j'ai appris à mes dépends qu'il était beaucoup trop taquin...
Quant à la classe, ça fait déjà cinq mois qu'ils passent du temps avec ce poulpe et, ils sont vraiment heureux de l'avoir – beaucoup trop même.
Il y a eu aussi pas mal de tentatives d'assassinat mais voué à l'échec ; moi, je n'ai pas du tout tenté ma chance. Il fallait que je m'habitue aux armes et c'est mon père, pendant les uns mois et demi, qui m'y a enseigné ; c'est toujours aussi stressant et flippant de porter une arme.
Et enfin, les examens mais pareille, ce n'est pas fameux – j'ai fini 243ème dans le classement. Ça n'a pas été facile pour Akabane qui, en quelque sorte, a échoué.
Alors, je suis venue le voir, et je lui ai tendu une brique de jus de pomme – il préfère le lait à la fraise mais je préfère le jus de pomme. Il m'a regardé et détourné le regard avant de la prendre.
Je me suis assisse à côté de lui et on ne sait pas parler ; on a juste apprécié notre présence l'un envers l'autre. C'est suffisant pour nous deux ; le silence entre nous nous plaît bien et n'est pas gênant ou pesant.
Enfin, bon, là n'est pas vraiment le moment ; nous sommes en pleine crise. Je les regarde de loin, posée sur un arbre, dans l'ombre et clairement je le sens mal.
— Comment ça sauver Koro ? commence Mimura. Tu voudrais trouver un moyen de lui sauver la vie pour qu'il n'explose pas en Mars prochain ?
— Tu sais comment faire ? ajoute une fille.
— Pour le moment, non. Mais je veux quand même essayer.
Je le regarde ahuri, alors que Akabane, adossée sur le même arbre, le regarde.
— Il est con...dis-je tout bas.
Akabane sourit face à ma remarque.
— Moi aussi je veux essayer ! J'ai encore beaucoup de choses à apprendre et à découvrir grâce à lui.
Mais-
Elle est conne aussi ? Dans tous les cas, qu'il reste en vie ou non, il sera soit en prison, soit incarcéré sous haute surveillance. Et si par chance, il est libre, elle ne sera plus en troisième et il va pas la suivre dans son lycée ou autres pour lui faire plaisir.
