ASSASSINATION CLASSROOM | Elle était là, à la dernière rangée, près de Ritsu, sans que personne ne remarque réellement sa présence. Elle était douce et calme, muette et souriante, observatrice et aimante.
Elle n'avait, cependant, personne qui pouva...
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KONEKO KOGEKI
La classe toute entière était en train de regarder des films ou des séries que Kayano – pardon, Akira – jouait à l'époque où elle était encore actrice.
— Ça ne t'étonne pas Koneko ? me demande doucement Kanzaki-chan.
Je la regarde et lui souris doucement.
— Non, je le savais déjà, annoncé-je timidement.
Quelques têtes se retournent face à l'annonce que je viens d'évoquer devant eux comme si c'était moi qui étais bizarre. S'il avait prêté plus attention à mademoiselle Yukimura, s'ils l'avaient regardé d'un peu plus près, s'ils avaient appris à la connaitre, ils ne seraient juste pas dans l'ignorance.
— Et tu nous l'as pas dit ?! s'emporte Terasaka.
Je sursaute de peur.
— Parce que je devrais ? demandé-je timidement. Je l'ai remarquée de mes propres yeux et ça devrait être de ma faute, commencé-je en tremblant. Si vous aviez tous fait l'effort de regarder physiquement, de la tête aux pieds, mademoiselle Yukimura, vous auriez pu deviner. Si vous aviez fait l'effort d'apprendre à la connaître et de profiter des efforts qu'elle faisait pour vous, vous auriez su qui était sa sœur, les films les moins connus qu'elle a joué, le nom Kaede Kayano qui était dans un de ses films. Si vous n'aviez pas été des élèves... mécanique mais qu'elle aimait plus que tout au monde, vous auriez su alors, ne me reprochez pas d'avoir été proche de mademoiselle Yukimura.
Silence radio comme toujours.
Dès que j'évoque notre ancienne professeur, je n'ai le droit qu'à un silence radio, que ce soit auprès de l'état il y a sept mois, des élèves qui s'en foutaient complément de sa mort ; personne n'ouvrait la bouche.
— P-par contre, continué-je voyant que j'avais jeté un froid. Je ne pouvais pas savoir qu'elle avait des tentacules ni ses intentions, je pensais juste qu'elle voulait se déguiser pour faire une surprise à sa sœur à l'époque...
Ils baissent tous la tête et réfléchissent tous à ce qu'était Kayano pour eux, réalisant réellement ce qui se passe en ce moment.
— Dite, monsieur Koro, on a tous entendu Kayano vous traitez de meurtrier.
À cette phrase, je lâche complètement les neurones et me pose sur une des tables. Akabane est assis au bord de celle-ci et tourne le regard vers moi. Je lui souris avant de m'assoupir un peu.
C'est bizarre, mais je suis vraiment fatiguée. Mon cerveau n'arrête pas de se poser mille et une questions ; comment a-t-elle obtenu ses tentacules ? Le marché noir ? Que désire-t-elle tellement ? A-t-elle fait ça sur un coup de tête ? Rêve-t-elle de puissance ? Elle savait ce que signifiaient avoir des tentacules ? Avait-elle donc un but précis ? Une vengeance ? Un rapport avec sa sœur ?
