DOUZE - I.

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« choc »

KONEKO KOGEKI

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KONEKO KOGEKI




               Je rêve d'un monde noir. Je ne vois rien, ni ce qui se trouve aux alentours de moi ni mon propre corps. On dirait une coquille vide.

Je me dis que je devrais avancer mais c'est insensé ; à quoi cela me servirait d'aller dans un endroit inconnu et incertain ? Je m'allonge sur le sol et regarde en l'air où je ne vois rien et je me laisse plonger alors que mes larmes ne cessent de couler et que mon corps tremble de peur ; je n'aime pas la solitude maintenant que j'ai goûté à l'amitié.

J'ai peur, si peur de tous les perdre après tant d'années seules.

— Koneko, Koneko !

Je sursaute et me lève d'un coup, une fine larme coulant le long de ma joue avant de voir mon père près de mon lit, une casserole dans la main.

— T-tu fais quoi avec une casserole dans la main papa...?

— Bah, tu te réveillais pas quand je gueulais alors..., puis il dirige son regard vers la casserole et puis moi.

Je le regarde blasé puis m'imagine la scène et de la douleur que j'aurais pu avoir. Je pose mes deux mains sur la tête comme si j'avais la douleur avant de grimacer.

— Au fait, y'a un garçon qui t'attend dans le salon. J'crois bien que c'est le fameux Kabane que tu voulais me présenter.

— C'est Akabane, papa...

Je dis ça en soufflant avant que l'information monte au cerveau ; oh crotte de bique. Akabane-kun est chez moi, en ce moment même, dans mon salon, à m'attendre.

oh, mon dieu !

Je saute de mon lit avant de voir que mon réveil n'avait pas sonné et que si je me dépêchais pas, j'allais être en retard.

Pas le temps de prendre une douche, je me brosse mes cheveux, me lave rapidement le visage puis les dents – sans oublier de mettre faillit casser la gueule trois fois – mets une fine couche de gloss avant de me précipiter dans mon armoire et d'enfiler l'uniforme.

Je prends mon sac – heureusement fait la veille pour la première fois de ma vie – et descends en courant puis arrive devant lui alors qu'il est debout, appuyé contre le mur.

Je m'appuie sur mes genoux, essoufflée, puis le regarde.

— Dé-désolée, dis-je en bégayant dû à mon essoufflement.

Il me sourit narquoisement.

— Jamais j'aurai pensé te voir comme ça.

Je penche ma tête sur le côté avant de me voir à travers un miroir sur le mur et de voir ma cravate mal faite, ma jupe beaucoup trop relevée à la limite de la décence, une chaussette sur deux relevés et mon pull beige avec un bouton sur deux boutonnée.

DISCRÈTE ,, a.karmaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant