ASSASSINATION CLASSROOM | Elle était là, à la dernière rangée, près de Ritsu, sans que personne ne remarque réellement sa présence. Elle était douce et calme, muette et souriante, observatrice et aimante.
Elle n'avait, cependant, personne qui pouva...
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KONEKO KOGEKI (it's my birthday today ;))
« — J-je suis désolée tout le monde ! »
Ces mots qui sont sortis de la barrière de mes lèvres ce matin ont réussi à apaiser ma conscience malgré cette peur de recevoir des regards méprisants. Pourtant, ils ont tous été très gentils avec moi. Je pouvais voir leur regard débordant de curiosité voulant savoir absolument le pourquoi du comment mais ils se sont tous abstenus – sauf un.
Terasaka ne s'était pas retenu et avait crié ce qu'il pensait de cette histoire semblant douter de ma confiance et remettant en cause ma présence dans cette classe – ce qui n'avait pas plu à d'autres élèves.
Je ne lui en veux pas. Il a seulement été sincère avec ces sentiments et – sûrement a dit ce que d'autres pensaient tout bas – n'a pas hésité à les exprimer quitte à être mal vu par les autres pour son comportement violent ou impulsif – personnellement, je n'y vois que de l'honnêteté et une difficulté à s'exprimer envers autrui de manière plus influente, plus calme.
Étant, à présent, la fin des cours avec une tentative d'assassinat à nouveau ratée, nous nous dirigeons en dehors de l'établissement descendant la colline tous les cinq.
— Je crois que le baseball c'est plus pour moi, dit Sugino-kun dépité.
— T'as qu'à devenir comme Goro dans Major ! s'exclame Nakamura-chan.
— Hein ? se questionne Sugino-kun en la regardant de manière « de quoi tu me parles ? », les sourcils froncés.
— C'est un animé, souffle Nakamura-chan. Un A-N-I-M-E, articule-t-elle en s'approchant de son visage comme pour lui reprocher de ne pas connaître.
— Ça va, ça va ! s'exclame Sugino-kun en levant les mains en l'air innocent. Le seul truc que j'ai vu c'est Evangelion, un truc comme ça.
Nakamura-chan lève les yeux au ciel en se tapant violemment la paume de sa main contre son front, désespérée d'avoir un cas pareil.
— Dis-moi que toi, Koneko, tu connais ?! se tourne-t-elle vers moi pleine d'espoir.
Je rigole.
— Oui, même si je n'ai pas fini les saisons, lui sourie-je.
Elle souffle de soulagement.
— Tu aimes les animés ? me demande Kanzaki-chan.
Je tourne ma tête vers elle donnant une petite fraîcheur à mon cou n'ayant plus la chaleur de l'écharpe à cause du geste.
