Tu restes avec moi ? (Haikyuu)

Frustration sexuelle

Quoi ?

Ah, le titre...

C'est une longue histoire...

Disons que j'ai des amis tarés et que j'ai perdu à un jeu, du coup... J'ai eu droit à un gage... On a donc ce titre sortit de l'imagination de mon meilleur ami et de ma sœur de cœur alias mon fantôme gâteau préféré... Et le fan art aussi... (J'avoue le fan art il est bien MAIS LE TITRE !!!!)

Est-ce que je chiale et je rigole en même temps ?

Oui.

Tout à fait.

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L'eau chaude dégoulinait rapidement le long de son corps, ses cheveux habituellement ébouriffés était plaqué sur sa tête par le poids de l'eau et ses muscles s'étaient détendus. Shoyo coupa l'eau et sortit de sa cabine. Il attrapa une serviette et se sécha, avant de l'accrocher autour de sa taille. Il se regarda dans la glace et bailla machinalement.

Il n'avait pas beaucoup dormis, mais bon, pas grave.

Il rattrapera ses heures de sommeil manquées plus tard.

Shoyo sortit de la salle de bain et entra nonchalamment dans sa chambre, il attrapa un caleçon et l'enfila, avant de jeter la serviette encore humide sur la chaise de son ancien bureau. Sa chambre n'avait pas changé d'un poil, pour une raison qu'il lui était inconnue, sa mère avait décidé de laisser tout comme tel et le roux n'y avait opposé aucunes objections.

Il s'apprêta à enfiler un T-shirt quand Oikawa frappa et entra sans qu'il ai eu la temps de répondre.

- On va à Tokyo demain du coup ? demanda la châtain en entrant.

- Ouaip, répondit l'attaquant en se stoppant dans son mouvement.

Puis tout ce passa très vite, ils n'eurent même pas le temps de réfléchir par eux même qu'ils s'embrassaient déjà, presque allonger sur le lit. Les caresses étaient précipitées, seulement guidés par le désir et leurs langues se pressaient l'une contre l'autre. Sans prévenir, Tooru mordilla le cou de son amant et se dernier laissa échapper un gémissement surpris qui fit glousser le châtain. Shoyo rougis d'embarras et pour se faire pardonner, Oikawa l'embrassa à nouveau.

- SHOYO ! ON MANGE ! cria une voix qui semblait être celle de sa mère.

Les deux amants s'interrompirent et échangèrent un regard avant d'éclater de rire. Ils s'écartèrent et Oikawa replaça son correctement son T-shirt pendant que Hinata s'habillait.

- ON ARRIVE ! cria le roux en retour en sortant de sa chambre, Oikawa sur ses talons.

*  *  *

- Dit Iwa-chan, t'était pas censé rentrer chez toi ? demanda Natsu qui avait récemment adopté le surnom inventé par Oikawa.

- Si, et je me demande pourquoi je ne suis pas partit plus tôt, fit le brun en baillant.

Il mangeaient tranquillement assis autour de la table.

Shoyo et Tooru étaient légèrement frustrés de ne pas avoir pus faire leurs affaires tranquillement mais ne laissaient rien paraître, enfin, essayaient. Parce que Hadjime avait remarqué comme un nez au milieu de la figure l'irritation de son meilleur ami et de son copain, bien que Natsu et madame Hinata ne l'aient pas vu.

- Dit, onii-chan, ce serais cool que tu m'emmène avec toi à Tokyo, fit Natsu d'un air rêveur.

- J'aimerais bien, mais il faut déjà que maman soit d'accord et en plus normalement tu as cours, c'est exceptionnel que tu sois ici, ajouta Shoyo après avoir bu dans son verre.

- Une autre fois ma chérie, poursuivis sa mère.

- Je sais bien, râla t-elle en soupirant.

Shoyo ricana pour se moquer d'elle et elle fit la moue de plus belle.

Quand ils finirent de manger, ils débarrassèrent la table et Shoyo était dans le couloir qui menait à l'extérieur avec Oikawa, ils voulaient prendre un peu l'air, car l'irritation était encore là. L'attaquant s'assit sur le bord de la terrasse et son copain l'y rejoignit. Ils gardaient le silence et restaient juste là, sauf que Tooru en décida autrement et il embrassa son petit ami.

- ONII-CHAN ! T'ES OÙ ? cria Natsu quelque part dans la maison.

Les deux se séparèrent à nouveau et le roux soupira tandis que le passeur grogna de mécontentement.

- On peut même plus peloter son petit-ami tranquillement, marmonna le châtain ce qui fit rire Shoyo.

- A t'es là, remarqua Natsu en ouvrant la porte coulissante.

L'attaquant n'avais jamais autan voulu ne pas avoir de petite sœur... Ni de mère en fait.

- Oui je suis là..., fit-il en soupirant.

*  *  *

Ils passèrent le reste de la journée chez les Hinata et Iwaizumi finis par enfin s'éclipser pour retrouver son lit douillé. Natsu n'avait, malheureusement, pas lâché son frère puisque ce dernier partait le lendemain, mais Shoyo était quand même content de passer du temps avec sa sœur qu'il n'avait pas vu depuis longtemps, donc il ne dit rien.

Mais l'irritation s'était transformé en frustration...