One Piece // Marco " Bleu Lumière "

2K 109 7
                                    


Tu inspiras à plein poumons, laissant la brise marine de provoquer une multitude de frissons. Et sans que tu ne t'en rendes compte des perles salées se déversaient le long de tes joues.

- Tu sais ce n'est pas sain de remuer le passé, te repris gentillement ton amant avant d'encercler ta taille de ses bras.

- Qu'est ce qui te dit que le passé et la cause mes tourments ? Répliquas-tu avec la même douceur, tes mains caressant les siennes.

- Peut-être parce que tu as commencé et arrêté une quinzaine de toiles et qu'elles ont toutes le même sujet.

- Quel est l'intérêt d'encrer un sujet que l'on a déjà peint ? Ta question était plus pour toi que pour lui, car aujourd'hui tu n'avais plus d'inspiration. La seule raison qui te retenait ici, qui t'a tout appris, qui t'a forgée s'est éteinte il y a quelques mois. Tant que ta grand-mère était là, il était hors de questions que pour toi de prendre la mer. Tu t'étais même disputée avec Marco à ce sujet.

Ce jour-là, il devait repartir en mer et t'avait proposé de t'emmener avec lui.

- Pourquoi ne prends-tu pas la mer avec moi ? Tu sais, tu ... Tu ne lui laissas pas le temps de finir sa phrase.

- Je ne peux pas

- Tu ne peux pas ou tu ne veux pas, car il me semble que ta grand-mère t'a donnée sa bénédiction ? La demande à cet instant, avait froide et sèche.

- Les deux, et tu sais pourquoi, car comme tu dis ma grand-mère m'a donné sa bénédiction, mais sache une chose, elle est ma seule famille, comme je suis sa seule famille et je ne lui imposerais en aucun cas une fin de vie avec pour seule compagnie sa solitude et sa maladie. D'accord. Elle est ma famille et en aucun cas je n'abandonnerais ma famille. Tout comme toi, tu n'abandonneras jamais Barbe Blanche et ton équipage.

Il baissait la tête et serré les poings, il se sentait égoïste, évidement qu'il comprenait jamais il ne pourrait faire cela à son équipage, à son Père, à la famille qui lui a donné. Mais il ne supportait plus la distance qui vous séparez quand lui reprenait la mer. Tout comme toi. La distance était de moins en moins supportable, les appels étaient rares et courts pour éviter toutes interceptions par la Marine. Il maudissait cette situation.

Le voyant aussi mal tu l'étreignis une dernière fois.

- Tu sais, peut importe les solutions qui s'offrent à nous, elles sont toutes égoïstes, jamais je ne te demanderais de rester avec moi sur l'île, je t'aime trop pour te laisser te couper les ailes.

Il t'embrassa avec une douceur infinie, et parti rejoindre le Moby Dick en mer. Une fois sur le navire, le Capitaine s'étonna de le voir seul. Marco relata alors les mots prononcés.

- Elle me plaît bien, elle a le sens de la famille. Sache mon fils, qu'elle sera toujours la bienvenue dans l'équipage. Le blond remercia, son Père, mais même si sa compagne avait déjà sa place à bord, son absence lui était insupportable.

Les baisers que déposait ton amant dans ton cou te ramenèrent dans le présent.

- Dis-moi ce qui te tracasse ?

Tu hésitais, tu n'avais en aucun cas envie de le blesser, ce qu'il sentit puisqu'il resserra son étreinte.

- Je me demandais, s'il ne valait pas mieux que je reste ici ou encore que je prenne la mer seule, la fin de phrase n'était plus qu'un murmure. Mais un murmure que Marco avait bien entendu, et qu'il n'appréciait guère.

- Non, sa réponse était catégorique, cette fois je t'embarque avec moi, sur le Moby Dick. Hors de question de te laisser toute seule que ce soit sur cette île ou en mer. Je ne supporte plus d'être séparé de toi, et je sais que toi non plus. Regarde quand je t'ai retrouvé, ta grand-mère n'était plus là, et tu étais déjà prisonnière de la solitude. Tu n'arrives même plus dessiner. Je refuse de te laisser dépérir. Ce n'est ni bon pour toi, ni pour le bébé. Il appuya ses propos en caressant plus intensément ton ventre.

- Mais un bateau pirate pour élever un enfant ?

- Je ne vois pas le problème, Père à bien élever plus de 1600 gosses sans qu'ils ne soient les siens. On est une famille tu sais. Un large sourire étira ses lèvres.

- Oui, mais vous saviez déjà vous défendre et ... Son sourire s'étira un peu plus.

- Tu sais quand j'ai rejoint Père, je n'avais que quelques années et regarde où j'en suis aujourd'hui. Je te promets que cela va bien se passer. Après tout ils ont bien réussi à apprivoiser Ace, cette pensée lui décrocha un nouveau sourire. Et puis vous serez plus en sécurité avec nous, qu'ici ou en mer seuls, surtout avec la Marine.

- C'est sûr quand mer avec vous la Marine, ne découvrira pas mon existence.

- Peut-être, mais crois-moi vous serez nettement plus en sécurité avec nous, je pourrais être là pour vous protéger. Et si par malheur, vous êtes blessés, mes flammes vous guériront n'oublie que je suis un phénix.

- Non, tu es mon phénix, en prononçant cette phrase tu t'étais retourné afin de sceller tes lèvres avec les siennes.

Après quelques instants il mit au baiser, une question lui brûlait les lèvres.

- Mais dis-moi ma petite (T/p), d'où te vient cette envie de prendre la mer ? D'ailleurs tu ne m'as jamais retenu ou empêcher de retourner sur les flots, alors je me demandais pourquoi ?

Cette fois-ci, je fus à ton tour de sourire.

- C'est vrai que tu n'as jamais vu mais premiers dessins. A cette évocation il leva un sourcil. Tu sais avec grand-mère, nous n'avons habité réellement sur cette que pour ces dernières années, quand sa maladie l'a réellement contrainte à rester à terre. Avant nous voyageaient toutes les deux d'îles en îles, à notre rythme sur notre voilier. C'était nous deux contre le reste du monde. Quand il a fallu, nous avons donc trouvé cette île désertique magnifique et isolée de toutes populations. Je pouvais peindre, dessiner à souhait , et en même temps m'occuper d'elle. De plus, la forêt abrite diverses herbes médicinales. Marco déposa pressa ses lèvres sur son front. Donc quand elle a disparu, oui elle me manquait et en même temps je en pouvais plus prendre la mer. Pour répondre à ta question je connais les plaisirs que procurent les flots, et je ne voulais aucunement t'en priver.

- Pirates ? La taquina doucement Marco.

- Moi, tu sais bien que non. Un sourire étira les lèvres du second de Barbe Blanche, se disant que ce n'était qu'une question de temps. Mais grand-mère, oui elle a été pirate.

- Sérieusement, quand ? Pour une surprise s'en était une, et de taille.

- Plus de quarante ou cinquante ans, avant l'arrivée de Gol. D Roger sur les mers.

- Tu sais dans quel équipage elle était ? Le blond était de plus en plus surpris par les origines de sa compagne.

- Absolument pas, elle n'a jamais rien voulu me dire à ce sujet.

- On demandera à Père qui sait il a peut-être déjà croisé en mer.

- Je n'en vois pas spécialement l'intérêt mais si ça te fait plaisir, dis-tu en plongeant ton regard dans ses orbes.

Je veux comprendre d'où te vient cette force extraordinaire avec laquelle tu m'as à terre lors de notre première rencontre. A l'évocation de ce souvenir tu pouffas, comme s'il était normal de mettre le second d'un empereur à terre.

Alors que vous alliez vous mettre en route, un nouveau doute te prit.

- Si je viens, je pourrais rester avec toi, dessiner, et je veux dire ... Je ... Marco compris toute de suite ceux à quoi tu faisais allusion et te serra une nouvelle fois dans ses bras.

- Ne t'inquiète pas, il est hors de question de te laisser dormir avec les infirmières ou dans les dortoirs des flottes. Évidement tu vas partager ma cabine, j'ai assez été séparé de toi tu ne crois pas. Si je t'embarque ce n'est certainement pas pour faire chambre à part. Il se pencha pour de murmurer à l'oreille. Je compte en profiter pour de faire l'amour et te faire crier de plaisir. À ses mots tu pris une jolie teinte cramoisie, mais tu ne te démontas pas pour autant.

- Mais qui te dis mon cher que c'est moi qui crierais, lui répondis-tu sur le même ton. Une lueur de défi et d'excitation apparut alors dans son regard.

- Si c'est un défi, ce sera avec grand plaisir. En ce qui concerne le reste ne t'en fait pas, du matériel t'attends et tu verras tu t'intégras vite. Et si jamais il se passe quoi que ce soit, vient tout de suite m'en parler, c'est clair. Tu baissas la tête.

- Oui, mais je n'ai pas envie d'être vu comme la catin qui a des privilèges, car elle se tape le second de l'équipage qui l'a engrossée. Tu avais enfin lâché la bombe qui te pesait tant. Ce qui te chiffonnait le plus avec le fait que ton amant t'embarque avec lui c'était ça.

A tes mots il fronça les sourcils, et son air se fit plus dur, plus sévère. À cet instant il t'effrayait presque.

- Alors que les choses soient claires. Si jamais il y a ce genre de comportement tu me le rapportes immédiatement. Ensuite, on est une famille, tu es ma compagne. On se soutient les uns les autres, alors non je ne pense que ton arrivée soulève ce genre de réaction. Et je ne veux plus t'entendre parler de toi comme cela. Tu n'es pas une catin, tu n'en as jamais été une, et tu n'en seras pas une, et certainement pas celle de l'équipage. Tu es ma compagne, et je t'aime. En ce qui concerne notre enfant, je ne t'ai pas engrossée, je t'ai fait l'amour à de multiple reprise et notre amour grandit dans ton ventre. Alors je ne veux plus t'entendre parler de toi comme cela.

Au fur et à mesure de sa tirade, les larmes dévalèrent le long de tes joues. Une fois de plus, tu pris ton homme dans tes bras l'enserrant dans tes bras comme si ta vie en dépendait. Tu déversais enfin, tes doutes, tes peurs, et les craintes qui t'étaient apparu. Tu savais que la vie en mer n'était pas une croisière, et cela était encore moins le cas pour une femme dans un équipage.

Vous restiez là, dans les bras l'un de l'autre, lui te berçant doucement.

Les hommes à la vigie repèrent vite le premier commandant et en informèrent le reste de l'équipage. Les hommes présents attendaient avec impatiente de savoir à quoi ressemblait celle qui avait conquis le cœur du blond.

Le moment était venu, tu ne pouvais plus reculer. Vous veniez d'atterrir sur le Moby Dick. Sans cérémonie, Marco te prit la main et t'entraînât devant l'empereur. Les pirates présents ne purent s'empêcher quelques sifflements et remarques qu'il fit taire d'un regard.

Barbe Blanche était en train de savourer son verre attendant impatiemment l'arrivée de son fils.

- Bon retour, mon fils, à ta vue l'empereur élargi son sourire. Bienvenue ma fille, je suis ravie de t'avoir avec nous. Tu relavas doucement avec des yeux ronds ne t'attendant pas à de tel mot. Marco m'a déjà beaucoup parlé de toi, mais puis-je connaître ton nom.

Je suis (T/p) (T/n), enchanté de vous rencontrer Capitaine, tu hésitas sur la fin.

- Appelle-moi Père comme tout le monde, maintenant tu fais partie de ma famille.

Une partie de la pression que tu ressentais était redescendue.

- Et si nous levions un verre au fait que Marco ne sera plus frustré ! Cette exclamation te fit sourire, et te rassura. Elle venait d'un pirate, que tu identifias comme Thatch d'après les descriptions de ton compagnon. Compagnon qui lui grinça des dents et se retint, car elle fut approuvée par l'équipage et son Père.

- Tiens ma jolie, annonça-t-il en te donnant une chope de rhum.

- Désolé, mais je ne peux pas boire d'alcool. Ton intervention les refroidit aussi-tôt, les intriguant au passage.

- Tu sais il y a une première fois à tout gamine, lança un pirate d'un peu plus loin. Tu souris, car tu aimais bien boire, et cela te rappela ta grand-mère qui malgré sa maladie continua avec son verre de rhum. Tu relevas alors la tête vers Marco.

- On leur dit ou pas ? Après la décision ne t'appartient pas entièrement. Un sourire c'était également dessiné sur ses lèvres. Pour toute réponse il inclinât la tête, avant de déposer un baiser sur ton front en signe d'encouragement.

- Je n'ai pas dit que je ne voulais, j'ai dit que je ne pouvais pas. Tu inspiras puis te retournas vers l'empereur. Vous allez être Grand-Père.

Ah la nouvelle, beaucoup recrachèrent leur boisson, ce qui déclencha le rire du Capitaine.

- Pour une nouvelle, en voilà une nouvelle. Ça promet de l'animation.

La soirée se déroula tranquillement, ton intégration même si elle risquait de prendre du temps s'annonçait bien. Après cette journée, épuisante tu t'étais endormie Marco t'avait alors ramené à sa cabine pour que tu puisses te reposer. Maintenant il feuilletait le journal de bord que tu tenais quand tu naviguais avec ta grand-mère, il était rempli de tes dessins. Et ceux-ci n'évoquaient qu'une seule chose, un sentiment de liberté et d'apaisement. Il trouvait la mer encore plus belle avec les nuances que tu lui avais apportées, un bleu lumière envoûtant pour tout enfant de la mer. 








Recueil, Personnage X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant