PDV Shoto
Bakugo voie rouge d'un coup. Emporté par la colère, il se lève brusquement, prêt à tuer le premier venu, mais je l'en empêche. J'attrape sa main et serre fort pour ne pas le laisser aller.
-Lâche-moi! Je vais aller la voir et la tuer, celle-là! crache-t-il en me fusillant du regard.
Je hausse les sourcils un instant.
-Tu... tu sais c'est qui?
Il reste silencieux quelque secondes, puis se rassoit en grognant.
-... Mais lâche ma main, fait Bakugo en secouant son bras.
Je suis pris de court, car j'avais complètement oublié ce détail, mais desserre ma poigne et remet ma main sur mon lit.
-Désolé. Je t'ai fait mal?
-Quoi? Non! Tu crois que ta poigne de bébé de trois ans va me faire mal? crache-t-il en me toisant.
-Alors, je peux reprendre ta main? je demande, un peu incertain.
Bakugo détourne les yeux, et, m'attendant à non, je m'apprête à m'excuser de nouveau. Mais à ma grande surprise, il grogne un «ouais, ok». Même lui semble surpris de sa réponse. Il ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais au moment où j'entrelace nos doigts, sa voix semble s'évanouir au fond de sa gorge.
On reste là, silencieux, à regarder tout sauf l'autre jusqu'à ce que Bakugo sépare nos mains brusquement et se lève.
Sans me regarder, il se dirige vers la porte en murmurant un «au revoir». Puis, il disparaît dans les couloirs de l'hôpital.
J'entendis un rire enroué.
-C'était ton petit copain?
Une sensation de chaud traverse mon corps et me fait sentir un peu bizarre.
-Non, informé-je le vieil homme qui était couché dans le lit proche du mien. On... ressemblait à un couple?
-Haha, oui, un peu! Désolé du malentendu, en tout cas, dit-il en balayant l'air de la main.
-Oh, ce n'est pas grave, lui répondis-je.
-Tu sais, j'ai rencontré ma femme quand j'avais 20 ans. On s'est marié 3 mois après, tu te rends compte? Et puis un ans après, on a eu des jumeaux. Deux garçons. Le premier s'appelle Mizuko, et l'autre Mizuki. Et tu sais ce qui est le plus surprenant? (Je secoue la tête négativement.) Eh bien, devine quoi, ils sont tous les deux sans-alters. Maintenant, Mizuko est comptable et Mizuki, professeur de Japonais.
-C'est bien pour vous et eux. C'est parfois difficile pour les sans-alters de s'intégrer et trouver du travail.
-Oui, je suis fier d'eux, explique le vieux en hochant la tête. D'ailleurs, ça fait combien de temps que tu es là?
-Oh, je ne sais pas. Le temps semble s'emmêler tellement les jours se ressemblent. Mais je crois que ça fait 4 semaines (NDA: Je ne fais pas des études là-dessus donc dsl si le nombre de jours ne convient au temps d'une rééducation après 4 mois et demi d'immobilité.)...
-4 semaines?! À les jeunes de nos jours... quelle bêtise as-tu fait? me demande-t-il en soupirant.
Une bêtise?... Je ne me rappelle pas que se soit une bêtise... mais s'il le dit... oh! il faudrait que j'aille m'excuser alors!... Mais je n'ai pas fait exprès. C'est vrai que si j'avais fait plus attention, ça ne se serait probablement pas arrivé. Oh.
-Je faisais un stage, en tant que coéquipier de pro-héro et je... me suis blessé gravement.
-Ah! C'est pour ça que je n'ai jamais voulu être un héro. Trop de risque. Alors je suis devenu neurologue. Je peux au moins aider les gens de cette façon. D'ailleurs mon alter, c'est une vision à rayon X. On me disait souvent que je devrais étudier dans la radiologie, mais ça ne m'intéressait pas. Et toi, quelle est ton alter, mon petit?
-Feu et glace.
-Wow! Ah, plus le temps passe, plus les alters sont puissants, qu'ils disent. En tout cas, moi, je suis ici parce que je suis tombé dans la salle de bain. Heureusement que Mizuki et Hachimitsu, sa femme, était là.
À ce moment-là, la porte s'ouvre et une vieille dame apparaît. Je devine qu'elle est la femme de du vieil homme. Mes doutes se confirme quand elle met sa main sur sa bouche et s'écrie un «Oh chérie! je suis désolé de n'être pas passé plus tôt! Mon directeur ne vouait pas me laisser rentrer avant que je termine mon article!»
-Je vais bien. Pas besoin de t'inquiéter, répond-t-il.
En me faisant un hochement de tête pour la politesse, la dame étire le rideau au milieu de la pièce pour la séparer en deux. Malgré ça, j'entends leurs voies à travers le voilage.
Ce monsieur parle beaucoup. Ça me rappelle Midoriya, quand il réfléchit intensément.
...
J'ai bien dormi, cette nuit-là. Ces derniers jours, j'essaie de me tenir éveillé pour tenter de voir la personne qui m'envoie ces lettres. Toutefois, depuis que l'autre hospitalisé est là (il y a de cela deux jours), elle n'est pas revenue. Elle ne veut probablement pas prendre plus de risque.
...
Comme attendu, aucun papier ne se tient sur la table.
Mes pensées dérivent vers Bakugo, qui a pris les lettres avec lui en disant qui a dit qu'il tuera.
Après avoir pris mon petit-déjeuner/déjeuner, je décide d'aller prendre une petite marche dans le bâtiment. Je suis content de pouvoir me déplacer normalement de nouveau. Ma physiothérapeute m'a dit de marcher de temps en temps pour muscler plus rapidement mes jambes afin de reprendre plus vite les cours héroïque.
En me levant, je fais tomber le cahier de notes d'anglais que Midoriya m'a écrit de la petit commode. Je me penche pour le replacer et en faisant ainsi, je remarque un objet sous le meuble. Pris par la curiosité, je le prend pour l'observer.
C'est un stylo bic vert. Je le dépose sur la table de nuit et sors de la pièce.
C'est sûrement à Midoriya, puisqu'il vient parfois faire ses devoirs avec moi.
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MISSION imPOSSIBLE || 𝑡𝑜𝑑𝑜𝑏𝑎𝑘𝑢 [TOME 2]
Fanfiction⚠À lire après MISSION imPOSSIBLE [Todobaku] [TOME 1]⚠ 《🅚🅐🅣🅢🅤🅚🅘 🅔🅢🅣 à 🅜🅞🅘 !》 ⟅✿𝐌𝐢𝐬𝐞 𝐚𝐮 𝐩𝐨𝐢𝐧𝐭:Cette fille... Bakugo voudrait l'écraser, la broyer dans un batteur à œufs, lui arracher ses ongles un par un... Assez excessif comme...