Chapitre 27

132 11 0
                                    

On est déjà le soir. Je vais chez Elliot. Il ne me parle pas et regarde pas la fenêtre du bos. Jeanne m'a redonnée des nouvelles. Les médecins ont fait sortir Edward de l'hôpital et Jeanne est rester auprès de Daphnée. Je suis assise à côté d'Elliot er lui tient la main. Il a l'air distant. Perdu dans ses pensées. Hum.. Il se lève et sonne. Je me lève aissi et on se dirige vers la sortie du bos. Je descend après pis on marche environ dix minutes avant d'arriver à une belle petite maison aux briques rouges. Pourquoi il est distant et silencieux? Je me demande...

Elliot: On est arriver.
Il a un ton cassant. Ça me laisse perplexe. Il ouvre la porte et je rentre. J'ôte mes bottes et les place à côté des siennes. Il n'y a personne.
?: Elliot, c'est toi?
Ah oui, il y a quelqu'un. Je vois un homme dans la quarantaine presque cinquantaine descendre l'escalier. Il a des cheveux bruns grisonnants et une barbe brune naissante. Ses yeux sont bruns et il est vêtu d'une chemise bleu finement rayé de bandes blanches et des pantalons capris noires. Il porte des souliers bruns usés et d'un côté, il ressemble à Elliot mais d'un autre côté, on dirait un parfait inconnu.
?: Ah oui c'est toi Elliot! Bonjour, toi tu dois être Valentine.
Il me tendit la main dans laquelle je lui serra hésitante.
?: Je suis Richard, son père. Bienvenue!
Moi: Merci.
Richard: Elliot? Je dois y aller. J'ai un meeting et c'est très important.
Elliot: D'accord.
Richard: Bon, j'y vais moi.

Il prend une sacoche brune et ses clés puis sortit à toute vitesse. Pourquoi mon père ne peut pas être comme ça?
Elliot: On va dans ma chambre?
J'hoche de la tête. Je regarde autour de moi. Je suis dans le salon où trône un long sofa en cuir brun foncé un peu usé et une télé assez large. Ses étagères remplies de livres usés qui n'ont presque plus leurs couverture, un foyer au bois et un tapis à l'origine blanc devenu noir charbon. Je me retourne vers Elliot et monte l'escalier de bois franc. Il y a deux chambres, une salle de bain et un placard. Je rentre dans la chambre d'Elliot qui s'avère à être aussi la chambre de son grand frère. Ils n'ont pas assez de places pour que les trois aient une chambre séparée. Je m'assois sur le lit d'Elliot.
Moi: C'est cool chez toi!
Elliot: T'es sérieuse?! On dirait un dépotoir.
Moi: Bien sur que non! C'est pas un dépotoir!
Il me regarda puis son visage s'adoucit. Il me prit dans ses bras.
Elliot( en chuchotant): On est seuls..
Moi: Où est ton frère?
Elliot: J'sais pas. Surement chez sa copine.
Je le regarde et l'embrasse. Lorsque mes lèvres ne touchent plus les siennes, je me mis à rigoler.
Elliot: Qu'est-ce qui a de drôle?
Moi: Je ne sais pas...
Elliot: J'ai une question...
Moi: Oui?
Elliot: Hum.. Je sais que.. Qu'on sort pas ensemble depuis très longtemps mais..
Moi: Mais?
Elliot: Mais.. Non laisse-faire!
Moi: Non dit-moi!
Elliot: Non..

J'entendis le déclic de la porte d'entrée en bas. Elliot se lève d'un bond et prend ma main. On descend l'escalier et je vois enfin le frère d'Elliot. Waouh! Aussi beau qu'Elliot! En fait, non, Elliot est beaucoup plus beau mais en tous cas...
Lui: Hey, ta apporté ta blonde icite!
Elliot: Xav, ta gueule!
Xavier: Ok man, relaxe!
Je vois qu'il parle comme un yo, ben genre.
Moi: Salut!
Xavier: Elle est mignonne. Tu t'appelles comment bébé?
Elliot: Ne l'appelle pas comme ça!
Xavier: Relaxe frérot!
Moi: Valentine..
Xavier: Sexy!
Il passa sa main dans ses cheveux blonds bouclés et il me fixa avec ses beaux yeux verts. Il portait un coton ouaté gris et des jeans bleus foncés. Il était un peu.. Bas... On voyait ses caleçons rouges flash. Je suis que je suis aussi rouge que ce dernier: les caleçon.
Moi: Euh.. T'as quel âge?
Je voulais juste changer de sujet. Il aurait remarqué que je fixais ses boxers pis il m'aurait traité de cochonne. J'en suis sure. Mais je suis pas de même...
Xavier: Dix-huit! Toi poupée?
Moi: Quinze, presque seize.
Elliot me regarda. Je parie qu'il savait même pas que j'avais quinze ans. Xavier nous contourna et se jette sur le divan. On retourne en haut, dans la chambre d'Elliot. On s'embrasse puis nous tombons sur le lit. J'ai chaud. Extrêmement chaud. Puis... J'ai pas besoin de vous le dire. Je pense que vous avez deviné.

C'était nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant