Chapitre 24

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On est le lendemain. Mardi. Plate. C'est juste plate. Comme vraiment. Ok, je me tais là. Je vais manquer l'après-midi pour aller voir si Daphnée peut remarcher et ôter les plâtres à Kiara. Edward ne viendra pas car y'a du travail. Oh yé! Débarrassé de l'imbécile!! En arrivant à l'école, je fonce dans Elliot.
Elliot: Salut!
Il m'embrasse devant tout le monde. J'imagine que tous le monde se demande se qui ce passe car hier, je l'ai giflé en lui disant que je le détestais et aujourd'hui, je l'embrasse passionnément en disant à tous le monde que je sors avec lui et qu'il est à moi. Il joue dans mes cheveux puis il se relève. Je lui sourie. Puis je vois Élizabeth arriver d'un côté et Samuel de l'autre. Ce n'est pas pour créer des doutes j'imagine. Et Mélanie? Elle est où? Je pense que je dois parler avec Laurence, Élizabeth, Samuel et Mélanie, seuls à seuls.

Je vais vers mon casier. Je rate mon code. Ça m'arrive souvent. Je le refais une autre fois. Je le rate. Encore et encore. Mélissa, sale garce! Je suis avec Mélissa. Elle est dans ma classe mais j'ai pas besoin d'en parler parce que tout le monde sait que c'est la pire garce au monde. J'imagine qu'elle a changer le code. Je jette mon sac sur mon épaule et cous dans les couloirs jusqu'à ma classe d'anglais.
Moi: Mélissa!
Ma voix est dure et agressive. Je la vois au fond, assise sur un bureau.. En train de parler avec Damien... Elle ne se retourne pas. Je fonce vers elle, laisse tomber mon sac par terre et prend son épaule d'une main.
Mélissa: Hé, c'est quoi ton prob.. Ah Valentine! Ça va bien?
Moi: Sale garce! Pourquoi t'as changé le code du casier?
Mélissa: Ah oui? J'ai fais ça moi?
Moi: Arrête de faire ta princesse. T'es juste une pu*e!
Aucun prof était là. Une chance.
Mélissa: Oh, comment ose-tu?
Elle se lève et vient vers moi.
Mélissa: Pour info, les lèvres d'Elliot sont douces. Je sais que tu craques pour lui mais t'as aucune chance avec lui.
Ah c'est vrai! C'est Mélissa qu'il a embrassé.
Moi: Ah oui? Tu crois ça? Parce qu'au dernières nouvelles, je sors avec lui.
Je vis son sourire narquois s'effacer et ses sourcils froncèrent. Elle s'approche de mon oreille.
Mélissa( en chuchotant): Tu es sure parce que je pense que ce ne sont que des mensonges ou des illusions. T'sé comme la shizo...
Comment elle sait ça merde? Je l'a laisse pas finir et l'a gifle.
Mélissa: Comment tu oses?
Elle me pousse vers l'arrière. Mon dos cogne sur un bureau et je grimace de douleur.
Mélissa: Tu fais moins la maligne maintenant!
Je me jette sur elle et j'atterris sur elle. Nous sommes par terre et je lui balance des coups de poings. J'enrage. Je ne peux plus me contrôler. Paranoïa. Symptôme de la shizo.. Je ne veux même pas prononcer ce mot. Elliot lui a dit non? Il est le seul à savoir. Elle me balance un coup dans les côtes et puis dans l'estomac. Je me tord de douleur. La colère me reprend mais j'essaie de m'abstenir. Je m'apprête à frapper mais une main me retient. Je me retourne et vois Elliot qui a une attitude dure et froide. Son visage est impassible et force dans son emprise. Je lâche un gémissement.
Mélissa: Mon chéri, Valentine a raconté des mensonges. Elle dit que vous sortez ensemble et elle m'a frappé pour rien.
Moi: Ne l'écoute pas!
Elliot me lâcha le poignet. Et prit le bras de Mélissa.
Elliot: Je t'emmène à l'infirmerie.
Moi: Elliot...
Elliot: Je ne te connais plus...
Moi: TU NE ME CONNAIS MÊME PAS!!
J'ai le goût de pleurer, de crier, de frapper, de m'enfermer, de mourir...
Il me regarde les yeux écarquillés.
Moi: Tu t'amuses à me dire que tu même, à jouer avec moi, je te l'ai dit, je ne suis pas ta poupée putain!! Tu dis mes secrets à tous le monde, surtout à cette garce-là. La fille que je déteste le plus au monde et tu l'emmène à l'infirmerie en me disant que je ne vaux pas la peine parce que tu ne me reconnais plus!! Ne viens pas me dire que tu m'aimes après ça!!
Je regarde autour de moi. Je m'enfuis et sors de la classe. Que des problèmes.. Que des problèmes... Je veux pas ces problèmes. Je ne veux pas vivre! Je veux mourir!! Ce matin, il était souriant, il m'embrasse, tout va bien. Je fais un faix pas, je ne suis plus la même pour lui. C'est peut-être moi! J'hallucine, c'est ça! Merde, j'ai laissé mon sac dans la classe.
Je retourne comme si de rien n'était. Tous le monde me dévisage. Quelle conne va rechercher son sac après s'être enfuie? Dites-moi. Elliot est encore là et l'infirmière aussi. Elle déclare que Mélissa n'a rien et lorsque l'infirmière me voit, elle étouffe un cri. Elliot et Mélissa se retournent. Mélissa est rouge de rage et Elliot semble désoler. Mais je veux lui pardonner, mais je peux pas.. Je ne peux pas.. Tu ne peux pas Valentine, tu n'en ai pas capable.

Infirmière: Mademoiselle Tremblay, venez avec moi.
Je l'a suivi jusqu'à l'infirmerie de l'école. On peut appeler ça comme ça. Elle me fit assoir et se retourna vers un comptoir pour préparer quelque chose. Il y a un miroir juste devant. Je me regarde. Mes yeux sont rouges et bouffis, je suis toute pâle et j'ai la tête qui tourne.
Infirmière: Montre-moi ton ventre et ton dos.
Je lève mon chandail. Je vois dans le miroir qu'il y a des marques rouges et lorsque je me tourne pour voir mon dos, je vois une grande plaie qui va de ma hanche au milieu de ma colonne vertébrale. Je me rappelle. Quand j'ai foncé dans le bureau, il y avait des bouts de métaux et ils ont surement me rentrer dans la peau.

Infirmière: Je vais m'occuper de ça. Couche-toi sur le lit et je reviens dans un instant.
Lorsqu'elle sortit du local, Elliot rentra en même temps. Mélissa ne l'accompagnait pas par exemple. Je baisse la tête. Je ne dois pas lui parler aussinon je vais craquer.
Moi: Va t-en!
Elliot: Tina, écoute-moi!
Moi: Va t-en!
Il me prit mes mains ce qui me fit perdre tous mes moyens.
Elliot: Je sais que je t'ai blesser et j'en suis désolé mais non, je n'ai jamais faite autre chose qu'embrasser Mélissa.
Moi: Tu me le promets?
Elliot: Je te le jure.
Je ne peux pas lui résister. Je ne suis pas forte. Je suis que faible qui a besoin des autres pour se protéger et qui les prends comme bouclier mais c'est moi qui reçoit les coups. Il s'approche de moi. Je le laisse faire. Il m'embrasse et les larmes commencent à couler sur mes joues. Pourquoi moi?

C'était nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant