Chapitre 39

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J'étais devant ma meilleure amie qui pleurait dans les bras de son chum. Je passe un coup d'oeil à Léa, sur le sol. Je vois la casserole à terre. C'est surement avec cela qu'Éli l'a assommée. Léa s'est faite violer. Mais... Mais.. Mais!! Arghh!!! J'ai besoin d'une cigarette. Non, pas maintenant.

Moi: Ok, Noah et Israël, porter là sur le divan. On va appeler un médecin en urgence et on pourra..

Je laissai pas ma phrase en suspens. Je ne savais plus quoi faire. Les deux gars la portèrent sur le divan et Maxime caressaient ses joues. Il semblait pleurer. Je n'arrivais toujours pas à croire que Léa a eue... Ce choc. Cette chose-là. Son traumatisme. Je prends mon cell à toute vitesse et appelle quelqu'un.

Une heure plus tard, un docteur arrive et regarde Léa, les cheveux emmêlée qui cachent son visage mais nous savons tous que si nous regardions son visage, nous allons pleurer et voir son effroi sur sa face. Du vent froid me fait trembler.

Le médecin apporte finalement Léa à l'hôpital en vitesse. Nous restons tous là jusqu'à temps que Maxime, Noah, Béa, Laurence, Samuel, Mélanie, Israël et James partirent juste après l'ambulance. Je reste avec Éli qui est détruite, incapable de poursuivre les autres et revoir Léa dans son état.

Je console ma meilleure amie qui reste impassible et qui fixe la porte d'entrée de sa propre maison.

Élizabeth: Tout le monde me déteste! Elle me détestera...

Moi: Mais non! C'est juste un accident!

Élizabeth: T'es sure?

Moi: Mais oui j'suis sure! J'ai toujours raison moi!

Elle éclata de rire.

Élizabeth: Toi? Raison?

Elle ria encore plus et je souris. Je lui avais fait changé les idées. Ou pas... Son sourire se transforma en un sourire triste et son rire se transforma en pleurs déchirantes. Elle s'effrondra sur elle-même et recommença à pleurer. Tout venait de briser à l'intérieur d'elle. Elle se sentait mal. Tellement mal. Comme moi. Je me sens toujours mal. Toujours. Tout le temps. À toutes les secondes, à toutes les minutes, à chaque instants de ma vie.

Des heures passèrent et Éli s'était endormie par-terre. Je ne voulais pas la réveiller alors je me suis coucher à côté d'elle jusqu'à temps que la porte d'entrée s'ouvre à battant sur.. Léa!! Elle était debout, se tenant la tête avec sa main et l'autre main sur son ventre. Samuel et Maxime l'aidait à marcher jusqu'au salon et toute la petite compagnie les suivait à pas de loups. Éli se réveilla et en voyant Léa, elle cria et plaqua ses mains devant ses yeux suivis de ses pleurs.

Israël: Qu'est-ce qui se passe Éli?

Elle ne répondit pas. On entendait que les sanglots répétés et la respiration haletante de Léa qui venait de s'installer sur le divan en cuir. Samuel s'approcha de sa soeur.

Samuel: Ça va aller Éli!

Il posa ses mains sur son bras. Personne à part moi et Mélanie savaient que Samuel et Éli étaient jumeaux alors ils essayaient de ne pas trop attirer l'attention sur eux. Éli arrêta de sangloter, se leva en déviant la main de son jumeau et alla vers Léa. Elle l'a regarda sans broncher et sans la toucher, de peur qu'elle l'a rebousse et qu'elle l'a traite de démon. Je m'approche également de Léa et lui prend les mains. Elle fixa mes mains mais ne dit rien.

Moi: Léa.. Dit-moi ce qui se passe?

Léa: hum.. Hum...

Elle ne faisait qu'émettre des bruits de bouche. Puis, elle me regarda et ouvra la bouche.

Léa( en murmura): Il.. Il.. Il marchait derrière moi pis.. Pis il..il..il m'a attrapé par-derrière pis..pis il..il..il m'a bayonné avec.. Je sais pas..pis il m'a..

Elle tremblait. Je mis ma main sur son épaule lui disant qu'elle pouvait arrêter.

C'était nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant