Chapitre 38

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Je vais attendre au moins neuf mois avant de fumer. Enfin, si j'en veux encore. Pourtant, là, maintenant, ça me tire. J'ai le goût de prendre une cigarette mais je pense à mon bébé et à la promesse que j'ai faite à Jeanne. Et je n'ai pas du tout envie de la décevoir. Lorsque je descend en bas, je vois Jeanne tremblante, son cell à la main.
Moi: Ça va?
Jeanne: Hum..
Moi: Dit-moi!
Jeanne: Edward est... Mort! Il s'est jeté sous un bus et c'est sa mère qui l'a retrouvée. Elle a envoyée son certificat de décès et a décider de l'enterrer dans son jardin. Stupide mais...
Elle se tut. Edward était mort.
Moi:L'as-tu dit à Kiara et Daphnée?
Jeanne: Non... Mais je vais leur dire tout à l'heure.
Jeanne était triste. Je le voyais. Ça paraissait qu'elle aimait mais elle ne pouvait pas supporter son comportement face à nous. En parlant du loup, Kiara et Daphnée descendirent à leurs tours, l'escalier. Daphnée avait ses béquilles et Kiara descendait le fauteuil roulant de Daphnée. Pendant les vacances, on lui avait ôté ses béquilles, donc Kiara était libre de marcher comme elle voulait. Elles vinrent s'assoir à côté de nous.

Jeanne: J'ai quelque chose à vous annoncer.
Daphnée: Qu'est-ce qui y a?
Jeanne leur expliqua l'histoire.

Kiara ne parlait plus et Daphnée se recroquevilla sur ses jambes. Elles ne dirent rien comme si ça ne leurs faisaient rien mais au fond, je savais que ça faisait un choc sur le coup. Comme pour moi. Il est peut-être un salaud malhonnête et toute le kit mais il était notre père.. Hum... Notre père. Je n'ai jamais dis ça.

Il y a un grand silence. C'est comme aux funérailles de maman. Personne parlait et quand ça se produisait c'était pour nous dire condoléance ou bien on est désoler pour ce malheureux accident. Mais oui on le sait! Par contre, je ne pleurais jamais pour mon père. Je peux être triste mais pas pleurer. Je trouve ça bizarre que ce soit grand-maman qui soit là à ce moment, devant chez elle et qu'elle l'enterre dans son jardin car elle est vraiment chrétienne et tient vraiment aux funérailles. Au début, elle n'était pas d'accord qu'il se marie avec ma mère parce qu'elle n'était pas chrétienne.

Je me lève et remonte dans ma chambre. Personne a remarqué. Jeanne est comme en dépression et est comme sur un snooz. En tous cas... Je m'installe sur mon lit et prend mon cell. Un appel manqué et deux messages. L'appel, c'est Éli. Et les messages c'est Éli et... Elliot. Elliot. Je n'avais pas pensé à lui depuis la cigarette mais juste son message me bouleverse. Je ne l'ai même pas lu mais je sais que ça va me rentrer dedans comme un couteau dans le ventre. Je clique sur le message téléphonique de ma meilleure amie. Elle me dit qu'elle veut absolument me parler et d'aller checker mes messages. Je vais voir le message d'Éli en premier.

Élizabeth: Valentine!!! Léa!! J'ai besoin de toi! Viens vite dépêche-toi!

Ça a l'air important. Je ferme mon cell et cours jusque chez mon amie. Il n'est pas trop tard car elle l'a envoyé il y a deux minutes. J'ouvre la porte sans frapper. Je vois Éli accroupie sur le sol au-dessus de quelqu'un et tous les autres font comme Éli. J'accours en jetant mon sac sur le divan et regarde la personne au centre. Léa!! Elle est comme évanouie.
Moi: Qu'est-ce qui se passe?
Personne répondit. Éli pleurait dans les bras de James et Maxime était sur le divan, triste se cachant les yeux avec les mains. Il pleurait. Il voulait le cacher mais il en était incapable.
Moi: Qu'est-ce qui se passe?
Éli me prit dans ses bras.
Élizabeth: Tantôt, Léa cognait dans la porte de chez moi. Ses yeux étaient tous rouges et ses cheveux étaient en bataille. Elle paniquait. Je lui ouvert la porte. Elle était couverte de sang. Elle ne m'a expliqué pourquoi mais elle pleurait. Elle m'a demandé si j'avais une corde. Elle a sortit une corde et se les mise au cou. J'ai paniqué. J'ai essayer de lui enlever mais elle rageait et ne voulait pas. Elle me disait que j'étais un démon. Puis, elle a sangloté une nouvelle fois. Elle m'a expliqué qu'elle s'était faite violer et qu'elle ne voulait plus de sa vie. Je trouvais ça absurde. Puis, sans faire exiprès, je l'ai assomée avec... Je ne sais plus.

Elle pleura et à ce moment-là, je ne savais pu quoi faire.

C'était nous...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant