Chapitre 12:

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L'elfe veilla tard ce soir là, éclairer par un feu de bois qu'il avait confectionné avec l'aide de sa belle amie. Enfin, elle était allé chercher du bois et lui avait galéré pendant un bonne heure à pour produire une étincelle. Puis il était rester là  un long moment à parler avec son loup. Enfin lui faisait un long monologue tandis qu'elle restait coucher sur son rocher à le regarder. Il lui avait parler de tout et de rien, pour la première fois, il avait quelqu'un qui l'écoutait sans le juger. En même temps, étant le prince de ce royaume, il lui était dur de se confier à ses sujets et son père était le plus souvent très froid et distant, cela faisait bien longtemps qu'il avait arrêté de se confier à lui.

Mais, quand vint le moment où il parla de sa mère, morte au combat pour sauver sa vie, la louve sembla touchée par ses confessions. Elle se leva et vint se recoucher à côté de lui, posant son corps derrière lui et sa tête sur ses genoux. Le prince se mit à lui caresser distraitement la tête laissant les larmes coulés sur ses joues à la pensée de sa défunt mère. Peut-être qu'à elle, il aurait pu se confier, mais elle était partie il y a bien longtemps, avant même que son fils est un souvenir d'elle. Cela avait blessé profondément son père qui était devenu le mur qu'il est aujourd'hui, créant un masque qu'il portait toujours, en toutes circonstances, même avec son fils.

Son amie passa doucement sa langue sur sa main avant de gentiment lui mettre  un petit coup de museau sur la jambe. Le jeune prince soupira avant de s'exclamer:

- Il est tard, la lune est déjà à son zénith. Je vais aller me coucher.

Il s'était donc levé pour aller s'étendre sur le lit que lui avait laissé la jeune femme à son départ. Mais le sommeil le fuit pendant de longues heures. Il se tourna et se retourna dans son lit mais rien n'y faisait. Il finit par sortir de la maison, il resta ainsi là, planté au milieu de la clairière, sans savoir quoi faire. Au bout d'un certain temps, il s'approcha d'un arbre et monta le long du tronc pour s'asseoir sur une des grosses branches du sommet. Il contempla le ciel à travers du branchage durant un très long moment. Ses paupières commencèrent à se faire lourde et Morphée vint le prendre dans ses bras. Mais alors qu'elle refermait ses doigts de velours autour de lui, une voix roque venue du bas le sortit de son paisible sommeil.

- Chut, venez, elle doit dormir dans cette petite maison à cette heure.

Il baissa la tête pour découvrir un homme qui devait avoir une trentaine d'année. Il était habillé de vieux habits déchirés à certains endroits et raccommodés à d'autres. De nombreuses cicatrices était visibles sur son visage ainsi que sur ses bras, ces derniers étaient aussi décorés d'étranges marques, certaines rondes, d'autres rectilignes. Ses cheveux, sales, était attaché grossièrement à l'aide d'un bandeau de cuir. Des sortes de gants qui ne recouvrait que la moitié de ses doigts cachait ses mains noueuses. Un vieux sac délavé par la pluie était accroché sur son dos par deux morceaux de tissu. Son visage noir de crasse et émincé par un manque de nourriture visible semblait dur et était ronger par un bouc mal taillé.

Il sortit une longue dague d'un fourreau placé sur sa ceinture avant de faire un petit signe de la main

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Il sortit une longue dague d'un fourreau placé sur sa ceinture avant de faire un petit signe de la main. A ce moment, d'autre personne sortir des fourrés autour de lui. Au total, huit personnes s'étaient réunies au abord de la clairière. Le premier a être apparu, celui qui semblait être leur chef souffla:

- N'oubliez qu'il nous faut de la louve, si d'autres personnes se mettent en travers de notre chemin, tuez les!

L'elfe compris aussitôt les mauvaises intentions de ces barbares et si il ne savait pas leur plan exact, il en avait assez compris pour comprendre que son amie courait un grave danger. Il attendit patiemment, rongeant son frein pour ne pas se précipiter en bas de l'arbre pour récupérer ses dagues avant de les tuer un à un. Non, pour cette attaque, il lui fallait impérativement un effet de surprise et si il le voyait se précipiter en bas de l'arbre il serait aussitôt sans avoir aucune chance de se sauve lui et sa louve. Les brigands finirent par atteindre le centre de la clairière, doucement pour ne pas se faire voir ni entendre, il se glissa souplement le long du tronc pour toucher le sol. Récupérant ses armes, il se mit à réfléchir à la lumière de l'éclair pour trouver un plan. La première idée qui lui vint fut de lancer quelque chose pour en attirer un plus lion et les abattre sans être vu. Mais il savait pertinemment que ce plan ne marcherai pas, il suffisait que l'un d'entre eux soit assez malin pour voir une supercherie ou qu'ils y aillent à plusieurs pour que tout tombe à l'eau. Il ne lui restait plus qu'à foncer dans le tas et prier pour sa survie ou pour qu'on lui viennent en aide. C'est ainsi que pendant que les brigands s'engageaient un par un sur la parcelle menant à la maison, il s'élançait discrètement derrière eux en espérant ne pas être vu ou entendu avant de pouvoir tuer le premier.

Alors que leur chef allait ouvrir la petite porte d'entrée, le prince passa une de ses lames sous le cou du dernier homme de la file avant d'y dessiner un longue balafre qui le mis hors de combat en produisant un râle d'agonie qui alerta le reste de ses acolytes. Aussitôt la première personne se retourna avant de hurler:

- Vous trois trouvez moi la louve et ramenez la moi vivante.

Ses hommes de mains s'exécutèrent tandis que lui et les trois derniers s'approchaient dangereusement de l'elfe.

- Tiens, tiens! Regardez ce qui viens nous voir, une petite fille courageuse.

- Je suis Legolas Vertefeuille, fils du Seigneur Thranduil régnant sur ces terres.

- Tu mens, personne ne règne sur ces terres, nous avons tous les droits ici.

- Vous ne toucherez pas à un poils de cette louve.

- Et tu penses que c'est toi qui va nous en empêcher? Viens, on t'attends. se moqua l'homme.

Aussitôt, l'elfe, mis en colère par les provocations de ce brigand, lança une de ses dagues qui se planta entre les deux yeux d'un des hommes qui entourait le chef de cette immonde bande.

- La prochaine sera pour vous! s'exclama le jeune prince

- Je t'attends!

Il s'apprêta à recommencer son attaque mais l'homme poursuit son monologue.

- Et après quoi, tu n'auras plus d'arme. Mes hommes te feront la peau avant d'égorger ta cher petite louve.

Il avait raison, si il lançait cette dague, il ne pourras plus se défendre. Baissant son bras, il fit semblant de baisser la garde.

- Bonne décision jeune homme.

J'ai fait l'effort de vous écrire un chapitre le jour de mon anniversaire quand même ;p

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J'ai fait l'effort de vous écrire un chapitre le jour de mon anniversaire quand même ;p

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