Chapitre 19:

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- Je ne compte pas me laisser mourir de faim.

Le roi poussa un petit cri de surprise avant de se retourner précipitamment. Là où, quelques secondes auparavant se trouvait une louve blanche étendu sur le flanc, il y avait maintenant une femme. Mais il ne posa même pas une fraction de seconde ses yeux sur elle, car la première chose qu'il vit fit un ventre plat couronné par des côtes trop visible pour être beau. La femme était nue. Il poussa un second cri avant de détourner le regard.

- Mais vous êtes nue!

Que les Valar en soient loués il n'avait pas pu voir autre chose que ça. Il enleva sa longue cape grise et la lui tendit, toujours sans la regarder. La louve hésita mais finit par accepter le vêtement qu'elle entoura rapidement autour d'elle.

- C'est bon? demanda le roi

- Oui. souffla la jeune métamorphe.

Thranduil se tourna alors vers elle pour la détailler. Elle s'était emmitouflée à l'intérieur de sa cape et avait même rabattue un pan du tissu sur sa tête comme une capuche. Elle avait de long cheveux blanc mal brosser qui retombait en fouillis sur ses épaules, de grands yeux gris, les même que ceux de la louve, un nez fin et légèrement retroussé, un teint aussi pâle que la neige fraiche qui vient tomber au sol lors des plus froides nuits d'hiver, deux fines lèvres d'un rose clair s'y accordait. Mais une longue cicatrice en arc de cercle barrait sa joue, commençant sous son œil gauche pour finir à l'endroit où devait se trouver son oreille.

 Mais une longue cicatrice en arc de cercle barrait sa joue, commençant sous son œil gauche pour finir à l'endroit où devait se trouver son oreille

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(juste pour la cicatrice)


Le roi la fixa ainsi pendant de longues minutes. Elle finit d'ailleurs par baisser les yeux, gênée. Chose que le roi finit par remarquer, il arrêta donc de la dévisager de la sorte mais demanda:

- Mais par tous les Valar, qui êtes-vous?

- Je vous aurais bien répondu si je le savais moi même.

- Déjà, comment vous appelez vous?

- On m'appelle Lilianna ou plus couramment Lili.

- On vous appelle? Comment ça. Le ton du roi était assez bourru, ce qui fit frémir la louve qui baissa les yeux de plus belle, évitant de croiser son regard colérique.

- Bah, je ne me souviens plus du prénom que ma mère m'a donné à ma naissance.

- Vous l'avez oublié! dit le roi choqué.

- C'est plus compliqué que ça. murmura la jeune femme

- Alors je vous en pris développer.

- S'il vous plait, pouvons-nous aller dans un endroit où il fait plus chaud.

- Pas avant d'avoir pu écouter votre passionnante histoire. dit-il d'un ton sarcastique.

La louve soupira avant de s'asseoir à même le sol repliant ses jambes sous elle et posant sa tête sur ses genoux, les yeux perdus dans le vague. Elle resta un long moment silencieuse.

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