بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم
"Si un de tes rêves devait se briser en mille morceaux, n'ai pas peur de prendre un de ces morceaux et recommencer." (Mencius)
Lalya Hande Traoré
1 Mois plus tard...
Après ce jour où je me suis offerte à Mohamed, je suis sorti de son appartement et je suis allée à l'hôtel parce que je n'arrivais pas à marcher correctement et ma mère allait surement le remarquer. Je lui avais dit que je restais chez Alima, mon amie avec laquelle j'ai vécue au canada.Et bien sûr il a essayé de me retenir mais je ne lui ai pas donné l'opportunité je lui avais dit que s'il essaye de m'arrêter je crierai il fut donc contraint de me laisser partir. Il a quand même réussi à me convaincre de ne pas rouler dans mon état et de prendre un taxi. Avant de m'y engouffrer je lui avit dit :
- Je te souhaite d'être heureux même si je ne le serais plus, je t'attendrais pour l'éternité même si tu ne reviens plus jamais...
C'était mon aurevoir...
Je ne sais pas si je regrette d'avoir donnée la chose que j'avais de plus chère à l'Homme que j'aime, le seul que j'aimerai peut-être jusqu'à la fin de mes jours. Je suis cependant envahi d'une tristesse sans fin à l'idée que cela puisse être la dernière fois...
Après avoir passé une semaine à l'hôtel je suis reparti chez moi. Je n'ai répondu à aucun appel de Mohamed, il a continué d'insister et finalement j'ai changé de carte SIM et j'ai interdit au gardien de le laisser entrer dans la maison. Il faut que je me ressaisisse et que je continue avec le cours de ma vie, parce que là j'ai l'impression de me retrouver dans un trou profond, dans un rêve sans fin ou je ne peux déceler la réalité ; dans une obscurité opaque où même l'espoir de revoir la lumière ne m'habite point. Je n'y arriverai pas en étant en contact avec lui. Peut-être que je n'y arriverais jamais...
Cela fait 1 mois jour pour jour que je déprime, je ne suis pas sorti de la maison une seule fois, j'ai même pris un congé de maladie parce que si j'y allait je n'allais pas réussir à me concentrer. De toute façon le directeur général de la banque qui m'a recruté est le meilleur ami de mon père il n'y a donc pas de problème. J'ai expliqué à ma mère que la famille de Mohamed n'a pas accepter notre union, elle m'a répondu :
- Ces sarakolés se prennent pour qui ? nous sommes autant nobles qu'eux ! s'ils ne t'acceptent pas dans leurs familles et bien ils ne te méritent pas non plus. Alors ne soit pas triste ma fille c'est Dieu qui a décidé ainsi. Oublie-le donc.
Mais rien n'y fit, ce que ma mère disait était trop facile. Je suis comme dégoûtée de cette vie, Je passe toutes mes nuits à pleurer et mes journées à écouter des musiques triste. Je ne suis animée que de pensées lugubres, combien de fois ai-je souhaité la mort...
C'est peut-être difficile à comprendre mais il est mon premier amour, on a parlé de tellement de chose ensemble. De combien d'enfant nous voudrions avoir et même de leurs prénoms, de... de.... Et après toutes ses promesses, accepter que tout cela était un rêve, un rêve qui ne se réalisera jamais, mon cœur se serre certes, d'une angoisse nostalgique.
...
Aujourd'hui encore je suis couchée sur mon lit, casque aux oreilles en train d'écouter Goodbye my lover de James Glunt les larmes ruisselant sur mes joues.
Did i disappoint you or let you down?
T'ai-je déjà dessus ou abandonné ?Should I be feeling guilty or let the judge's frown?
Devrais-je me sentir coupable, ou me laisser juger par des juges injustes ?
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Rahma et Lalya : Nos Destins Étaient Liés
General FictionComme de coutume chez les sarakolés, Rahma et Mohamed sont mariés religieusement depuis plusieurs années. Que se passera-t-il lorsque une autre femme, Lalya vient s'y incruster ? Triangle amoureux ? Entre pleurs et joies decouvrez l'histoire de Rahm...