XXI

1.4K 95 0
                                    

-Tu m'a dis de revenir lorsque je serai célibataire. Alors... me voilà.

Je ne m'attendais certainement pas à ça lorsque je suis venue ouvrir la porte. Je me serai plutôt attendu à un vendeur, des scouts ou à des témoins de Jéova - je n'ai absolument rien contre eux, mais ce sont les seules personnes que j'ai vu se rendre chez les gens à leur du souper... et comme je n'attendais personne, méchante surprise que j'ai eu lorsque j'ai ouvert la porte.

Quand il est parti, j'ai bien pris une demie-heure pour me remettre de mes émotions. C'est s'attaché à quelqu'un. Surtout lorsqu'il y a tant de différences entre nos deux mondes. Ses parents sont toujours là, sur son dos, à lui répéter quoi faire et quoi ne pas faire pour que sa vie soit heureuse et patati et patata. Ma mère a disparu de la surface de la Terre et mon père travaille vingt-quatre heures, sept jours sur sept. Ou du moins, c'est là que je crois qu'il est.

Il se fait payer des hautes études, a entré en faculté de médecine grâce à son père, alors que le mien ne m'a fait entré qu'à l'épicerie.

-Célibataire? demandai-je.

-Oui, me répondit-il, comme si c'était la réponse la plus évidente au monde. Quand tu m'as demandé de partir ce matin, tu m'as dit de revenir dès que je serai célibataire. Parce que tu n'aurais pas été capable d'accepter d'être un deuxième choix. Le problème, Laurence, c'est que t'as jamais compris que y'a jamais eu de choix à faire. C'est toi. Toi et personne d'autre. Rien d'autre. Tu m'inspires. Crois-moi, il n'y a aucune raison pour que je t'es quitte de si tôt.

Wow. Quel crétin. Il reste planté là alors qu'il me décortique une histoire sortie d'un compte à l'eau de rose? Tous les gars que j'ai connu m'aurait déjà poussée pour entrer et faire comme chez eux, aurait brâyé qu'il avait largué leur copine - ce qui aurait été faux -, j'y aurais cru et nous serions entrai de baiser comme des bêtes sur le canapé. Il serait parti au milieu de la nuit, me laissant sur le divan, courbaturé et prise de mot de dos, ne m'aurait pas réveillée. Il ne m'aurait pas appelée ou textée avant quelques jours, le temps que la pilule de l'abandon passe. Puis il serait revenu, on aurait tout recommencer à nouveau. Jusqu'à ce que j'ouvre les yeux et que je réalise à quel point j'étais rendue bas. C'est fini maintenant, tout ça.

En fait, ça n'auras duré que quelques semaines, pendant un passe de rébellion que j'avais. Je pensais m'être calmée lorsque j'ai rencontré Guillaume, mais ce n'est qu'après avoir compris que je me faisais mener en bateau par lui que je suis redescendue sur Terre. La chute a été rapide, sèche et brutale. Jamais je ne croyais tombeau aussi bas - sans mauvais jeu de mot.

Je revins brusquement à la réalité lorsque je réalisais que Justin était toujours devant moi, maintenant très nerveux, puisque je ne répondait pas à sa tirade. Merde. Je n'ai même pas l'expression de quelqu'un qui a entendu ce qu'il vient de me dire.

Alors j'ai fait ce que j'avais à faire. J'ai réagis.

J'ai enjambé l'espace qu'il avait entre nous, ai ramassé le sac à dos qu'il avait posé à ses pieds avant de tourner les talons pour retourner les talons. Toutefois, après quelques pas, j'ai bien vu qu'il ne me suivait pas, alors je me suis arrêté et n'ai tourné que le menton en sa direction.

-Tu as besoin d'une plus grande invitation que ça ou tes grandes phrases n'étaient là que pour faire joli?

Justin's Point Of View

Je n'eu pas le temps de réfléchir que j'étais déjà à l'intérieur de la maison. Maison qui allait me devenir très familière, si tout ce passais comme prévu.

-Merci, Laue.

Je sais que c'est ringard à dire. Mais c'est important pour moi qu'elle sache que je sais qu'elle a le droit de me refuser son toit ou sa présence et qu'elle me l'accorde me fait beaucoup de plaisir. Je sais qu'elle aurait pu me fermer le porte au nez dès que j'aurai eu fini de parler, ou peut-être même avant que j'ouvre la bouche. Et je lui suis reconnaissant de ne pas l'avoir fait.

-Plaisir, répondit-elle.

Pour certain, c'aurait pu être maigre comme réponse. Mais je devinai qu'elle ne trouvait rien d'autre à dire, alors... Ça me suffisais.

-Dis donc, t'as des gros bagages pour une seule nuit, tu ne crois pas?

Nous étions rendus dans sa chambre, mes deux pauvres sacs sur son bureau. Nous étions tout tout les deux face à face. Je pouvais détaillé à loisir le contour de ses lèvres, l'arque de son cou et la courbe de ses hanches. Seulement, je ne le fîs pas, bien trop bien éduqué pour penser une seule seconde à la reluquer comme un mal propre.

En entendant sa question, je me mis immédiatement en mode panique. Une nuit? Elle ne me garde que pour une nuit? Après ce qu'elle m'a annoncé aujourd'hui, c'est tout ce à quoi j'ai droit? C'est bien assez pour une seule vie, si je dois être honnête, mais je crois que j'aurais aimé être prévenu à l'avance, pour m'empêcher de tout raconter à Marie-Hélène. Parce que sans Laurence, plus rien n'a de sens.

-En fait... J'ai prévu rester plus longtemps. Si... Si c'est correcte pour toi. Sinon, je- je m'arrangerai.

-Ah... Non c'est bon. Tu peux rester autant que tu veux. De toute façon, depuis que Jordan est à l'hosto, je suis souvent seule ici et c'est un peu déprimant. Tu me tiendras compagnie.

-Oui. D'accord.

Et nous revoilà à la case où on se fixe sans rien dire. Il est trop tôt pour se coucher, mais je n'ai aucune idée de ce que l'on pourrait faire.

Jusqu'à ce que le téléphone de Laurence se mette à sonner.

-Je ne sais pas qui c'est, me dit-elle en regardant identifiant.

-Répond quand même et mets sur haut-parleur, lui suggérai-je.

Elle s'exécuta.

-Mademoiselle Jones, la voix de mon père se fit entendre, vous ne savez pas dans quoi vous avez mis les pieds.

On était dans la merde.

J'étais dans la merde.

------------

BONJOUR!

J'ignore qui a reçu mon alerte hier soir annonçant que je ne pourrai poster aujourd'hui à cause de quelques problèmes que j'ai eu, mais finalement, tout va bien et le chapitre est à l'heure! J'ai du le posté sur mon téléphone, alors pardonné les erreurs.

DRAMA IS COMING! Ahahahah

UN COMMENTAIRE ne fait pas de mal à écrire ET à recevoir!

#NoFarytaleFic sur Twitter

À vendredi prochain!

Xx


It's No Fairytale (French)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant