XXXV

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Justin's POV

Je n'en reviens toujours pas. Je sais que Laurence ne m'aurait jaimais trahis, je le sais. Mais comment ais-je pu baiser Laurence comme ça et... Partir. La laisser, à peine remise de ses émotions, de son orgasme et moi, comme l'imbécile que je suis, je me rhabillé sans un mot.

Sans réellement savoir pourquoi, il fallait que je parte. Que je m'éloigne pour remettre mes idées en place. Et les gens à leur place.

Comme Ryan. Le salop qui m'a presque coûté Laue. Le salop qui l'a tripoté en pensant que ça serait correcte. Et bien ce l'est pas.

Ça fait une semaine que je ne suis qu'une loque. Dès que je suis parti, je me suis dirigé dans un pub où j'ai bu comme un trou. Je ne me rappel même plus de ce que j'ai fait, exactement. Je me souviens seulement de m'être réveillé, le lendemain, couché sur le canapé de Ryan. Pourquoi lui? Pourquoi j'ai du me saouler autant pour oublier sa traitrise et me retrouver ensuite sous son toit? Aucune idée.

Je ne lui ait pas parlé, j'ai simplement pris une tasse de café fumant avant même qu'il ne se réveille et je suis parti. Je n'avais pas la force de l'affronter.

Le premier jour, il fallait absolument que je mette de l'ordre dans mes idées, alors j'ai été prendre une marche. J'ai marché toute la journée, je ne me suis arrêté que vers quatorze heures pour me prendre un sandwich, que j'ai dévoré en continuant mon expédition.

Je ne savais pas trop quoi faire. Si mes propres proches me forçaient sans cesse à douter de la seule personne qui ne m'ait réellement rendu heureux, alors je devais sincèrement douter d'eux en premier. Laurence, c'est celle qui me rend le sourire lorsqu'il disparaît, celle dont je suis tombé amoureux. Si ceux qui se prennent pour ma famille - ou mon meilleur ami - alors c'est eux que je dois laisser tomber. Ou, du moins, c'est ce que j'ai conclu cette journée-là.

Toutefois, je ne pouvais me risquer d'abandonner aussi ma mère; elle seule a "approuvé" mon choix, bien que je ne cherche l'approbation de personne, puisque, au fond de moi, je sais ce que je veux. C'est seulement triste que ça m'ait pris autant de temps pour m'en rendre compte. Alors, j'ai passé la deuxième nuit (et les suivantes) chez ma maman.

Je voyais bien qu'elles avaient plusieurs questions qui la tourmentait, mais elle s'est bien gardée de me les poser, ce dont je lui suis reconnaissant. Je n'avais pas la force de lui répondre, tout ce bousculait beaucoup trop dans mon cerveau ce soir-là.

Le lendemain, j'ai passé un certain temps dans le grenier, parmi tous les souvenirs qu'avait gardé ma mère de mon enfance. J'ai passé en revu tous les dessins, CD, vidéos et costumes qu'elle avait précieusement conservé.

J'ai, en l'espace de quelques heures, revécu mon enfance en sa grandeur. J'ai repensé à chacune des décisions importantes que j'avais du prendre, chaque choix qui m'avaient menés où je suis aujourd'hui. Je les ait analysés un par un, réfléchissant encore plus à ceux dont j'étais déçu, ou que je regrettais. J'aurais continué encore longtemps si ma mère ne m'avait pas forcé à redescendre pour manger.

C'est, à table, que j'ai pris ma grande décision. J'ai questionné mes goûts, mes choix, ma vie, encore et encore. Jusqu'à ce que ma mère interrompe le fil continu de pensées qui circulaient à une vitesse folle dans mon cerveaux pour me dire que,

«Peu importe la vie que je choisissais pour moi-même, il fallait qu'elle soit construite sur mes choix, mes valeurs et mes espérances. Que la peur des réactions, des jugements et même de la colère de mon père ne devait pas mettre un frein à mes ambitions, mais au contraire, me pousser à prouver à tous qu'ils avait tord et que je pouvais réussir.»

C'est là, , que je me suis dit, pourquoi pas?

Cette nuit-là, je n'ai pas dormis. J'ai tout planifié, étendu dans mon lit, par dessus les couvertures, les yeux grands ouverts, fixant le plafond.

À 9h34, j'ai appelé l'université et les ais clairement envoyé prêtre, leur annonçant en même temps que j'abandonnais les cours.

À 10h03, j'avais réunis tout les livres qui étaient éparpillés dans la maison de ma mère concernant la médecine, les avais réunis dans la cheminée et un feu y ronflait bruyamment, consumant mes notes de biologie, de chimie moléculaire et toutes c'est imbécilités que j'avais passé tant de temps à tenter d'apprendre. Je suis resté assis devant le feu jusqu'à ce qu'il meurt de lui-même.

À 14h58, j'étais sur internet, revisitant des sites que mon père avait clairement eu du dégout pour.

À 15h16, j'avais fait mon choix, et, au téléphone, je prenais rendez-vous avez un certain Mike Posner (qui il est, aucune idée) à 13h dans deux jours. En fait, j'ai tenté seulement de réservé un endroit où me mettre au travail, et ma mère m'a presque arraché le téléphone des mains, a passé deux trois coups de fils et je me suis retrouvé à avoir rendez-vous avec lui. Plutôt pratique, quand sa mère a des contactes un peu partout.

À 16h12 j'avais ressortis ma guitare de sa cachette, mes partitions et mon talent, prêt à travailler dur.

Deux jours plus tard, enfermé dans un local tellement remplis de boutons et de micros que j'ai l'impression d'être à la NASA, je fais écouter, à Mike, les chansons que j'ai pratiquer toute la journée hier, acoustiquement, et que je veux pouvoir enregistrer.

Il est aussi emballé que moi,  et on passera les jours 5, 6 et 7 enfermé, ne sortant que pour remplir nos réserves de caféines. On a réussi à enregistrer deux chansons, qui, je dois dire, sont encore mieux que dans mes rêves.

À 18h00, Mike me dit de prendre une pose, que je l'ai bien mérité, et qu'on continuera vers 20h. Alors, je prend l'autobus jusqu'à l'hôpital, et je suis allé prendre les partitions que j'avais laissé dans la salle de musique.

Ensuite, en passant devant le bureau des infirmières, je suis arrêté pour parler avec celle en chef, lui expliquer ma soudaine disparition. Elle s'est montrée très compréhensive, jusqu'à ce que mon père s'annonce... et écoute notre conversation.

-Tu... As... Quoi?

-Annulé mon inscription à l'uni.

-Mais- TU ES FOU?

-Je ne crois pas... non. J'ai seulement envie de faire quelque chose pour moi, pour une fois. Quelque chose qui me plais.

-CHANTEUR? ET QUAND EST-CE QUE ÊTRE CHANTEUR EST DEVENU UNE CARRIÈRE DIGNE DE CE NOM?

-DEPUIS QUAND C'EST IMPORTANT?

-DEPUIS QUE C'EST MOOOOI QUI PAYE POUR TES ÉTUDES, MON GARÇON! rugit mon père.

-JE NE SUIS PLUS UN GARÇONS! À CE QUE JE SACHE, JE SUIS MAJEUR, VACCINÉ ET LIBRE DE FAIRE MES PROPRES CHOIX.

-PAS TANT QUE C'EST MOI QUI T'AIDE À SUBVENIR.

-TU NE L'AS JAMAIS FAIT. ÇA VA FAIRE BIENTÔTQUINZE ANS QUE TU NE DONNES PLUS D'ARGENT À MAMAN POUR LA PENSION ALIMENTAIRE. T'AS ESSAYÉ DE TE RACHETER AVEC LES ÉTUDES, MAIS C'EST RATÉ. ALORS, VA AU DIABLE!

Tout l'étage était silencieux. Tout le monde retenait son souffle, tendus, appréhendant la réaction de Bieber Senior.

-Justin?

Je me retournai et apperçu...

-Laurence.

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J'AI ÉCRIT ÇA EN TROIS HEURES! omg

It's No Fairytale (French)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant