Il fallait que ce soit fait. Qu'il le fasse. Pour elle. Il le lui devait bien. À qui? Aux deux, dans le fond. Ou peut-être même aux trois.
Premièrement, à Marie-Hélène. Elle n'avait jamais demandé à ce qu'il la trompe. Elle se devait de savoir la vérité, bien qu'elle soit difficile à avaler.
Deuxièmement, à Laurence. Parce qu'elle avait raison. Elle ne méritait pas de n'être que passagère dans la vie d'un homme. Il voulait apprendre à la connaître et à la respecter. Et maintenant qu'il avait gouter une fois à son corps, il ne voudrait que recommencer, bien que la tentation soit moins importante. Il allait se contrôler. Il le savait.
Et dernièrement, à lui-même. Il en avait assez de toujours devoir se justifier à son père, avoir l'approbation de son père, attendre l'avis de son père, se faire contrôler par son père. Plus qu'assez.
Alors, bien que ses jambes s'était mis à trembler et que son coeur battait tellement vite qu'il se serait échapper par sa gorge, il entra dans l'appartement qu'il partageait avec elle.
-Tu peux me dire où tu étais? J'étais morte d'inquiétude! Tu sais quelle heure il est? 17:03. 17:03! hurla Marie-Hélène dès qu'il eut pris soin de refermer la porte.
-Sortis, lui répondit Justin.
-J'imagine! Où?
-Je suis allé boire un verre après mon service.
-Tu as piccolé toute la nuit? fulmina la jeune femme, encore choquée de la nuit stressante qu'elle venait de passer.
-Non. J'ai-
C'était maintenant, ou jamais.
-J'ai dormis chez quelqu'un, commença-t-il, sousieux de chosir les bons mots, chez une femme. Une amie.
Le doute apparu dans les yeux de sa fiancée. Elle voyait un sentier se tracer devant elle. Elle voyait bien la route que prenait la conversation. Sauf qu'elle préferait rester dans le déni. Elle ne voulait pas savoir.
-Au moins tu n'as pas conduit saoul! Je suis contente que tu sois rentré. As-tu faim? Je peux commencer à préparer le repas, si tu-
-Marie-Hélène, coupa Justin. Je n'ai pas seulement dormi chez elle.
-Tu as déjà mangé? Ah, c'est bon. Je mangerai un petit quelque chose plus tard dans ce cas.
-Non. Tu ne comprends pas. J'ai couché avec elle.
Vlan. La bombe a été lancé. Ne restait qu'à encaisser son impact et partir pour pouvoir se reconstruire.
-Finalement, tu veux manger maintenant ou tu veux attendre?
Wow. Elle n'a même pas soulever ce qu'il vient de lui annoncer. Rien. Pas un seul commentaire.
-Marie? Tu as compris ce que je t'ai dit.
-Oui. J'ai compris. Je ne t'en veux pas.
-Tu... tu quoi? demanda Justin, ahuris.
-Je ne t'en veux pas, répéta Marie-Hélène, je t'ai toujours refusé tes droits de fiancés. Il est normal, selon moi, que tu craques et ailles voir la première salope qui ouvre les jambes.
-Wow. Attend. Premièrement, la femme avec qui j'étais hier n'était pas une salope. Deuxièmement, je n'ai pas «craqué». Je suis attiré autant physiquement que psychologiquement par cette femme.
Justin prit une grande respiration et continua.
-Je crois, je crois que je ne t'aime pas, Marie. En fait, je suis presque certain de ne jamais t'avoir aimée.
-QUOI? s'écria la jeune femme, choquée et blessée.
-J'ai été forcé à être avec toi, tu comprends? Mon père veut que je sois avec toi, ma mère veut que je sois avec toi, tu veux être avec moi. Mais moi, on ne m'a jamais demandé mon avis. J'en ai marre de faire tout pour les autres en m'oubliant. Et cette femme, ce petit bout de femme, m'a retourné dès que je l'ai vu. Je ne pourrais jamais te donner ce que tu veux, Marie-Hélène. Tu as toujours étée pour moi une précieuse amie, mais rien de plus. Pardon.
La main de la trompée se leva, presque au ralenti, pour aller s'abbatre sur la joue de l'homme en face d'elle. Elle attrapa ensuite la bague qu'elle avait enfillée, comme à chaque matin, à son annuaire gauche. Sa bague de fiançaille. Elle lui lança dessus avec argne, complètement incapable de réagir correctement face aux révélations de son désormais ex-fiancé.
-Tu as une heure. Tu ramasses le plus d'affaires possible et tu fous le camp d'ici. Tu reviendras chercher le reste quand je te le dirais. En attendant, tu fais ce que tu veux, mais je ne veux pas te voir, t'entendre ou entendre parler de toi.
Une deuxième femme le mettais à la porte en moins d'une heure. Deux! Ça en vallait la peine, en espérant.
* . * . *
Justin's Point Of View
Bon. Au moins, elle n'a pas trop crier. Les voisins auraient entendus et auraient sans doutes prévenu le concierge de l'immeuble qui aurait appeler mon père. J'ai vraiment pas besoin qu'il soit au courrant de ma rupture avec Marie-Hélène avant que je ne lui en parle moi-même. Sauf que là, je dois me trouver un endroit où dormir.
Sans m'en être réellement apperçu, je me suis retrouvé devant la maison de Laurence. Je sais que c'est tôt, qu'elle ne me croira certainement pas, mais il n'y a qu'avec elle que je veux être.
Avec elle, ça a été rapide. Plus rapide que cela n'a jamais été avec aucune autre femme. Avant l'université, j'avais quelques petites-amies, mais rien de vraiment sérieux. J'aimais seulement le fait d'être apprécié par quelqu'un autre que mes potes. Je n'étais pas vraiment le genre à sortir avec une fille pour le cul ou les avantages physiques. Plus parce que j'avais besoin de quelqu'un prêt de moi qui ne me jugerait pas.
Avec elle, dès le départ, je n'avais pas ressentis ce besoin de plaire, de jouer la comédie pour amadouer. Non. Avec elle, elle qui m'avait vu sous mon vrai jour au premier coup d'oeil, ça c'était passé beaucoup plus facile que d'habitude.
C'est pourquoi je suis dessendus de ma voiture, deux sacs sur l'épaule, la bague de Marie-Hélène dans la main et me suis diriger lentement jusqu'à la porte d'entrée. J'ai appuyé sur la sonnette et après quelques instants, Laurence est venue m'ouvrir.
Elle avait les yeux bouffis, cernés et semblait pas vraiment d'humeur à m'entendre. Pourtant, il fallait qu'elle me laisse une chance.
-Tu veux quoi? me demanda-t-elle. Visiblement, je la dérangeais.
-Tu m'as dit de revenir lorsque je serai célibataire. Alors... me voilà.
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TADAAH
L'attente n'a pas été trop longue?
Premier chapitre avec le vrai POV de Justin, vous en dites quoi? Je sais qu'il n'est pas très long, mais... le voilà quand même!
À vendredi prochain!
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It's No Fairytale (French)
Romance«Tu fous ta vie en l'air et ce seulement pour une fille?» «Oui, mais tu comprends pas; c'est pas n'importe quelle fille.» Laurence Jones et Justin Bieber Terminée