Chapitre 15

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Deux jours étaient passés, j'avais évité Ruggero et Val. Je m'étais un peu rapprochée de Caro. Lio m'avait beaucoup aidé. J'avais réussi à éviter Gaston. J'étais maintenant dans la voiture de Lio. On arriva près de l'école, il se gara et on sortit de la voiture. Quand on arriva dans l'école, Agust vint vers moi.

-Salut ! Il faut que je te parle. Me dit-il en me prenant la main.

Je n'eus pas le temps de réagir qu'on se trouvait déjà sur un banc un peu plus loin de l'école.

-Karol, n'en veux pas à Ruggero et Valentina...

-J'ai pas envie d'en parler... Le coupai-je.

-Écoute-moi ! C'était il y a plus de deux ans, comme tu le vois longtemps avant qu'on te rencontre. On était tous à une soirée et ils ont bus énormément, ils l'ont fait mais cela ne signifiait rien, ils n'étaient pas dans leurs états normaux. C'est arrivé une seule fois, ils ne sont pas amoureux.

-Mais ils ont beaucoup de regards complices voir amoureux, je ne veux pas souffrir, j'en ai marre d'avoir mal. Je vais aller en cours. Lui dis-je.

Je lui fis un bisou sur la joue et partis rapidement. Lio m'attendait.

-Ça va ? Me demanda- t-il.

-Oui. Dis-je.

On alla dans la salle. Lio eut besoin de sortir pour je ne sais quelle raison. Je sortis mon livre et lus en attendant.

PDV Ruggero

Karol ne me parlait plus mais je voyais Lio en cachette. Il m'aidait à trouver un moyen de regagner la confiance de Karol à ma plus grande surprise. Il me disait qu'elle souffrait de ne pas être avec moi. J'avais peur de l'avoir perdue pour toujours.

PDV Karol

La journée se déroula normalement. 19h arriva, Lio ne pouvait pas me raccompagner. Je commençai à marcher pour rentrer chez moi, quand on me poussa dans une ruelle et on me plaqua contre le mur. Je pus percevoir Gaston. La peur monta en moi.

-Comme on se retrouve ma belle ! Ruggero n'a pas saisit sa chance, maintenant c'est à moi. Me dit-il un sourire malsain sur le visage.

Il posa ses mains sur mes hanches et se colla à moi. Il me fit des bisous sur le cou. Je tentai de le repousser mais je n'y arrivais pas. Il posa ses lèvres sur les miennes. Ses mains descendirent à mes fesses puis remontèrent sous mon tee-shirt. Il laissa une marque violette dans mon cou quand j'eus une idée, je levai mon genou qui lui arriva dans ses parties intimes. Il se plia de douleur pendant que je partais en courant. Je pleurai quand j'entrai dans quelqu'un. Je levai la tête et vis Ruggero.

- Qu'est-ce que tu me veux ? Râlai-je.

Il s'approcha de moi et me prit dans ses bras, je le repoussai et partis dans la direction opposée, mais j'étais coincée, soit je retournais vers Gaston ou bien je restais là avec Ruggero. Tout compte fait je ne réfléchis pas trop longtemps.

-Aide-moi... Dis-je honteusement.

-Pardon ? Que se passe-t-il ? Questionna-t-il inquiet.

-Il m'a suivie, il a essayé... Dis-je en pleurant.

-Non je t'en prie ne pleure pas ! Où est-il ? Répondit-il affolé.

Non je ne voulais pas de bagarre, je voulais juste partir.

-Non Ruggero ! Criai-je en le voyant partir. N'y va pas ! C'est dangereux ! Je t'en prie ! Renchéris-je.

Je me mis à courir vers lui mais il allait trop vite pour moi. Je m'arrêtai un quart de seconde pour prendre mon téléphone et appeler de l'aide mais quand je relevai la tête il avait disparu. Je composai le numéro de Lionel, lui seul pouvait m'aider.

-Lionel ! Lionel ! Hurlai-je dans le combiné.

- Karol ? Tout va bien ? Dit-il affolé, je l'entendis claquer sa porte et courir.

-Ruggero ! Il... il a disparu, je ne le vois plus! Gaston ! C'est Gaston ! Dis-je essoufflée à force de courir. Je t'en prie aide moi, j'ai peur, s'il te plait... Je... je suis... Au square ! Continuai-je à bout de souffle.

-Ok calme-toi j'arrive, ne bouge surtout pas ! Dit-il inquiet.

Je raccrochai et continuai à chercher, peut m'importe qu'il ait dit de ne pas bouger, je dois retrouver Ruggero.

Voilà bientôt vingt minutes que je cherchais et que j'attendais Lionel, Valentina n'habitait pas loin, peut être devrais-je.. "Oui Karol, la question ne se pose pas !" Je composai le numéro de celle-ci et ne me fis pas prier, elle était là seulement quelques minutes après.

-Karol, je tiens d'abord à m'excuser... Je...

-Non ! La coupai-je. Pas maintenant, je ne veux rien savoir, mise à part où est Ruggero. Dis-je calmement.

-La ruelle ! Dit-elle en montrant du doigt quelque chose.

Mais quelle sotte je suis, bien sûr. On se mit à courir jusqu'à l'endroit désigné, il n'y avait personne. C'était trop sombre et trop silencieux à mon goût.

-Valentina, quelle surprise ! Oh Karol, c'est bien ça ? Vous êtes venues chercher votre petit protégé ?

Gaston se tenait derrière nous l'air menaçant, une batte à la main, il nous barrait le passage. Mais où était donc Lionel ?

-Où est-il ? Criai-je.

Valentina sursauta et moi de même quand une grande masse tomba à nos pieds, Ruggero avait était assommé.

-Sale fou ! Hurlai-je à Gaston en essayant de réveiller l'italien endormi à mes pieds.

-Je ne lui ai rendu que ce qu'il m'a donné. Renchérit-il tout sourire.

Il s'approcha de Valentina et la bouscula, elle se défendit comme elle pouvait me criant de partir mais je ne pouvais pas laisser Ruggero. Il se mit alors à pleuvoir des cordes. J'espérais que l'eau le réveille mais en vain, je caressais doucement sa joue. Valentina se débrouillait plutôt bien mais elle ne tiendrait plus très longtemps, je devais trouver un moyen de l'aider. Un bout de fer était posé à mes côtés, une idée me traversa l'esprit. Je la pris et m'approchai de Gaston, mais au moment de l'assommer on fut stoppés par une voix et plusieurs flashs.

"Posez votre arme, plus un geste !"

Siempre brillarasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant