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Après avoir retrouvé mes esprits, je me suis habillé et enfin décidé à remonter dans la chambre d'Allan. Une magnifique robe blanche déposé sur le lit me rappelle que je dois jouer un jeu.

Met cette robe et c'est tout !

J'ai l'impression que ce jeu est déjà enclenché à un chapitre beaucoup trop avancé pour moi. Pourtant, je sais que je ne dois pas m'enfuir et mettre ma vengeance à exécution. Détachant ma robe satinée pour la laisser tomber à mes pieds, je l'enjambe pour m'approcher de celle longue et en coton posé sur le lit. Devant le miroir de la salle de bain, je la glisse sur mon corps et flatte le tissu avec mes mains. Elle maintient ma poitrine avec deux fines bretelles sur mes épaules. Cachant mes seins complètement, aucun décolleté, la robe se poursuit jusqu'à mes genoux, épousant mes courbes avec perfection. Je dois m'avouer que je suis très jolie, malgré l'apparence trop riche qu'elle m'assigne. Ça me rappel ma jeunesse, l'opulence de la richesse de mon beau-père à toujours être tiré à quatre épingles. Après m'être brossé les cheveux et maquillée légèrement avec le maquillage à ma disposition dans la salle de bain, j'emprunte l'escalier central. Allan m'attend debout sur le grand tapis de l'entrée, escarpins à cordes entre les mains. Il porte un joli pantalon noir propre, une chemise grise détaché au col et un veston noir assortie.

- Vous m'étonnerez toujours par votre contenance quand vous portez les vêtements que je vous offre, dit-il en souriant. Ses yeux brillent d'admiration, comment l'ignorer et ne pas apprécier cela ?

Maintenant devant lui, il se met à genoux, enfile le premier talon haut et le second avant de contourné mes jambes avec les cordelettes jusqu'en dessous de mes genoux. Une fois satisfait, il relève la tête pour me regarder et cajoler tendrement mes mollets avec ses doigts lisses. Une chaleur possède mon corps tout entier pendant qu'il se relève tranquillement pour m'excéder par sa grandeur. Allan repousse affectueusement mes cheveux pour mettre sa main dans mon cou et caresser les petites marques en remontant ses commissures de ses lèvres, satisfait.

- Venez, m'ordonne-t-il enfin en m'emportant dehors.

Assis tous les deux dans la Mercedes, je reste silencieuse pendant qu'Allan un doigt au bord des lèvres, me jauge pensif. J'ignore son regard, gardant baissé le mien sur mes mains jointent sur mes cuisses.

- Parlez-moi, je déteste quand vous m'haïssez en silence, marmonne-t-il.

- Ah bon ? Je croyais que vous détestiez encore plus mon arrogance Monsieur Parker, il faudrait être précis sur vos demandes à mon égard... Vous aimeriez mieux que je vous agace en poursuivant mon mécontentement de ce matin ? énonce-je, en l'affrontant de mon regard méprisant.

La voiture s'avance et il s'approche de moi resserrant sa main sur ma cuisse avec possession, perçant mes yeux de ses iris verts éclatant.

- Je n'aime effectivement pas votre arrogance ni votre insolence, mais je tiens à ce que vous exprimiez votre mécontentement de façons polie et accommodante. C'est de cette façon que je peux mieux connaître qui vous êtes.

- Je ne suis malheureusement pas quelqu'un de très accommodant, Monsieur Parker.

- J'ai bien l'intention de vous corriger cette fâcheuse manie de m'affronter constamment avec vos propos éhonté, me répond-t-il avec dureté.

- J'aimerais bien voir ça ! glousse-je avec audace.

- Moi j'aimerais bien vous montrer à quel point votre petit jeu est dangereux, réplique-t-il sérieusement en détachant sa main de ma cuisse. Ne croyez surtout pas que je ne connais pas votre plan, je vous préviens, ne me sous-estimez pas.

Durant le reste du chemin, Allan regarde à l'extérieur sans m'accorder un seul regard. Les traces rouges de ses doigts commencent tout juste à disparaître quand la Mercedes s'arrête devant le manoir Bradford. Sortant de la voiture, mon patron me tend la main que je refuse impertinemment. Je marche frénétiquement jusqu'à la porte d'entrée et entre sans frapper.

IndécenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant