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Le professeur se sentit seul face à un mur. Il attendait que le verdict tombe. Tout ce qu'il savait, c'est que ça n'allait pas être en sa faveur...
Le professeur s'inclinait devant le mage noir qui avançait vers lui lentement. A l'aide de sa baguette, Voldemort releva la tête de Rogue et approcha son visage si près du sien que le maître des potions put sentir le souffle de la mort sur son visage.

- Severus, je t'ordonne de laisser Lucius apprivoiser la jeune Hermione.
- Que voulez-vous dire par là ? Questionna respectueusement Rogue.

Voldemort se redressa avec un sourire malsain. Narcissa regardait la scène encore assise sur son siège. Elle ne disait rien, mais son dégout marquait son visage. Lucius ne semblait pas s'en préoccuper, bien au contraire. Il se tenait fier comme un coq devant l'impuissance de son rival. En effet, Lucius avait toujours été vexé que son maître ai préféré la parole de Severus à la sienne. Il lui faisait payer pour cela, même si il avait de l'amitié pour le « faux » protecteur d'Hermione Granger. Cette sang-de-bourbe dont Drago lui parlait tant et qu'il avait toujours espéré posséder un jour. Cette... petite peste dont il allait pouvoir se venger. *La séduire ? Un jeux d'enfant !* se disait-il.
Pendant ce temps, Voldemort expliquait à Rogue :

- Si Lucius parvient à séduire cette sang-de-bourbe, elle fera tout ce qu'il lui dira. Elle nous conduira directement à Potter et son ami, peut-être contre son gré, mais la tâche nous sera facilité. Si Lucius échoue, je lui ai offert de se débarrasser d'elle quand il le voulait.
En se retournant vers Lucius qui fantasmait déjà, Voldemort lança un ton plus fort :
- Il pourra ainsi me prouver qu'il est bon à quelque chose.
Lucius s'inclina et répondit d'une voix chevrotante :
- Oui, mon maître. Je ne vous décevrai pas.
- De plus, ajouta Voldemort en longeant la pièce, même si Lucius échoue dans son entreprise, il se sera obligatoirement rapproché de la gamine, même si elle refuse ses inclinations... Nous sommes sûrs de réussir, Severus. Acceptes-tu de l'aider ? Demanda Voldemort le dos tourné au professeur.

Ses yeux vides de vie fixaient l'étendue du paysage mort qui s'offrait à son regard en dehors du manoir. Il posa sa main sur la vitre de la fenêtre.
Rogue était dans l'impasse. Comment allait-il se sortir de là ? Comment allait-il protéger Hermione tout en continuant son rôle de serviteur auprès du maître des Ténèbres ? Fallait-il mourir maintenant pour que la belle soit à jamais en sécurité ? Devait-il offrir sa vie pour la sienne ... ? Oui...
Voldemort, toujours de dos au professeur, grinça des dents avec rage. Il attendait une réponse qui ne venait pas. Dès qu'il se tourna vers son serviteur, ce dernier put sentir qu'il allait regretter son silence. Voldemort brandit sa baguette en la pointant vers le professeur.

- M'aurais-tu trahi Severus ? Cracha le mage noir. Endoloris.

Rogue tomba sur les genoux pour finalement s'écrouler à terre entièrement. Sa tête heurta violement le sol. Voldemort maintenait le sortilège sous les yeux de Lucius et Narcissa. Le professeur se tordait de douleur, incapable de penser, incapable de mourir. La douleur se propageait dans tout son corps, paralysant la moindre parcelle de son corps. Ses muscles se contractaient, ses poumons ne recueillaient plus l'air, son cœur se serrait dans sa poitrine.

- Maître ! Cria Narcissa.

Voldemort restait sourd aux supplications de la sorcière et continuait sa torture. Rogue mordait l'intérieur de ses joues afin de ne pas hurler sous la douleur. Son corps gesticulait sans pouvoir échapper à la violence et aux blessures que lui administrait le mage noir. Au bout d'un temps infini, Voldemort relâcha sa colère et abaissa sa baguette. Il s'approcha du corps gisant sur le sol et s'abaissa pour susurrer son venin :

- Acceptes-tu ?

Rogue l'entendait mais était incapable d'articuler un son audible. Les yeux fermés, il se concentra et avec peine il répondit :

Quelque chose d'inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant