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Hermione durant la nuit fut réveillée par du bruit. Elle entendait comme des éclats de voix provenant du salon. Elle se leva, intriguée et entrouvrit la porte de sa chambre. Personne à l'horizon. Elle se déplaça alors sur la pointe des pieds jusque dans les escaliers munie de sa baguette.
- Lumos, souffla-t-elle.
Les voix se faisaient de plus en plus distinctes, d'ailleurs elle put entendre le souhait de son professeur :
- Parlez doucement, ordonnait-il.
Hermione descendit les escaliers, doucement, tout doucement... Lorsqu'elle fut arrivée en bas, elle reconnue tout de suite la voix de cette assoiffée de sang : Bellatrix Lestrange. Une bouffée de chaleur envahie Hermione.

- Livre-la au Seigneur Des Ténèbres ! Maintenant ! Menaçait Bellatrix.
- Calme-toi Bella... soufflait une autre voix féminine.
- Mes inclinations sont restées les mêmes. Ayez confiance, répondit Rogue.
- Alors quand ? Cria Lestrange.
- Chuuuuut, supplia l'autre femme.
- Ça ne saurait tarder. Laissez-moi remplir mon devoir envers Dumbledore jusqu'au bout, sinon, il perdra la confiance qu'il a placée en moi durant toutes ces années. Si j'échoue maintenant - ce qui ne m'arrive jamais - nous ne pourrons plus espérer nous emparer de Potter.

Hermione recula de quelques pas et tomba sur les fesses sur la première marche des escaliers. Soudain, les voix se turent. La jeune femme sentit une main se poser sur son épaule. Elle se retourna vivement et aperçut l'elfe de maison qui lui chuchota :
- C'est seulement pour rattraper mes erreurs. Je ne dirai rien à mon maître de votre comportement.
Elle prit Hermione par le bras et transplana.
Le professeur ouvrit la porte du salon pour voir qui se cachait derrière. Personne. Une vague de panique s'empara de lui mais n'en laissa rien paraître. Il se tourna vers les deux femmes à qui il ordonna sèchement :
- Allez-vous en, ou tenez-vous à faire échouer le plan du Seigneur Des Ténèbres ?
Les deux femmes se regardèrent.
- Alors ? Insista Rogue.
Elles se dirigèrent à présent vers la sortie en lançant quelques injures inaudibles. Une fois parties, Rogue se précipita vers la chambre de la jeune femme. A pas de loup il s'approcha de la porte ... Il ouvrit et aperçu Hermione dans son lit, dormant à poings fermés. Quel soulagement ce fut ! Il referma la porte et partit dans sa chambre.
Hermione ouvrit les yeux. Elle était en panique totale. Elle se leva d'un bond et s'empara d'une feuille et d'une plume. Elle se hâta d'écrire à Harry ainsi qu'à Ron. Ses doutes étaient alors bien fondés. Quel sale traître ! Elle ne pouvait pas rester là à attendre de se faire tuer. Il fallait qu'elle réagisse et qu'elle mette au plus mal le plan établi par les mangemorts. Il fallait qu'elle trouve un moyen de protéger Harry. L'aviser des intentions de leur professeur le mettrait davantage sur ses gardes même si cela faisait sept ans qu'il était méfiant. Et puis comment avait-elle pu être aussi naïve pour faire confiance au maître des cachots ? Elle s'en voulait, vraiment. Elle avait honte, mais elle ressentait aussi de la tristesse. *Stop!* s'ordonna-t-elle. *Je ne vais pas me laisser abattre, c'est hors de question.*. Elle prit son courage à deux mains et s'appliqua à la rédaction de sa lettre. Elle s'autoproclamait « espionne attitrée de Dumbledore ». Il était hors de question de prendre ses jambes à son cou. Oh ! Mais bien sûr, ne pas en souffler un mot à Dumbledore pour le moment... *Il pourrait penser que c'est le simple fruit de notre imagination et la haine que nous nourrissons pour le professeur Rogue nous aveugle. Il a tellement confiance en lui... Le vieil homme est surement lui, aveuglé par l'amitié*.

Quand Hermione eu finit la rédaction de sa lettre, elle sortie doucement de la maison pour se diriger vers la volière. Elle envoya le hibou petit duc gris. Des bruits se firent entendre dans les buissons qui bordaient le jardin de la maison. Elle regarda en leur direction mais ne voyait rien. Elle posa néanmoins la main sur sa baguette prête à se défendre... Elle entendit quelqu'un courir, puis, plus rien. La jeune femme avait l'impression de se trouver dans l'impasse... Elle s'empressa de regagner la demeure où elle passa la nuit à réfléchir à des combines d'espionnage.

Quelque chose d'inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant