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(Chapitre non corrigé pour le moment  désolé pour les fautes d'orthographe. )

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Je suis sortie deux jours après mon hospitalisation. Vu que je n'étais pas blesser gravement les médecins ont décidés de me laisser sortir pour rentrer chez moi. Et franchement j'aurai préféré rester à l'hôpital, là au moins je n'étais pas obliger de supporter Diego.

Actuellement je suis en compagnie d'Ander, en chimio. Guzmán a, en quelques sortes, réussit à le convaincre d'y retourner et je l'en remercie.

« - Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demandai-je à Ander en voyant qu'il fixait ma mâchoire.

- Tu n'avais pas cet hématome avant, il pointe du doigt ma mâchoire et effleure ensuite l'hématome avec son doigt.

- C'est à cause de l'accident, tu l'avais sûrement pas remarquer. »

Il hausse les épaules et tourne la tête. Bien sûr que ça ne vient pas de l'accident, mais je ne peux pas lui dire que le petit copain de ma mère m'a mis un coup de poing dans la mâchoire. Ander a assez de problèmes comme ça je ne vais pas lui en rajouter.

Un élève en uniforme de Las Encinas que nous connaissons très bien arrive dans la salle de chimiothérapie, je souris en le voyant.

« - Salut, le brun nous salue tandis qu'Ander lève le regard de son livre. »

Il s'approche de moi et me tends un chocolat chaud, il se doutait que je prendrais cela et non un café. Même adulte je prendrais toujours du chocolat et pas du café. Je le remercie alors et il s'installe à côté d'Ander. Nous voilà donc tous les trois à discuter et à sourire malgré les circonstances, car il ne faut jamais se laisser aller.

Quelques jours plus tard nous sommes en février et la saint Valentin approche à grand pas. J'ignore encore ce qu'Ander et moi allons faire. Lucrecia fait une fête chaque année pour cette soirée mais je ne sais pas si ce sera possible cette année. Ander et moi sommes actuellement devant nos casiers avec Guzmán, Lydia est encore une fois malade et ne vient donc pas en cours. Une grosse grippe d'après sa mère.

« - Vous êtes redevenu amis tous les deux ? Leur demande soudainement Lucrecia.

- Petit à petit, lui réponds simplement Guzmán. »

Nous nous dirigeons ensuite en cours en laissant Lucrecia seule. On entre dans la salle de classe et on s'installe. Rebe semble triste et ça me fend le cœur de la voir ainsi. Il parait que les flics sont venus fouillés sa maison.

« - Elle t'a dit quoi ma mère ? Lui demande Ander.

- Bah.. rien, comment va les cours ? Est ce que ta mère serait pas une narco-trafiquante..

- Et ça ferait quoi ? Intervient Guzmán, moi c'est pas de ma faute si mon père est en taule.

- Si on peut t'aider dis-le, propose Nadia.

- Et bien.. vous auriez un peu d'argents ? Pour le
bus.. le 314 c'est celui que je dois prendre pour aller voir ma mère en prison, elle réponds visiblement gênée. »

On sort donc chacun notre monnaie mais Guzmán nous devance.

« - Non laissez tomber, tiens, il lui tends un billet, prends un taxi.

- Merci les gars.

- Pas de quoi !

- C'est normal. »

Le cours débute ensuite et nous voilà reparti pour une semaine d'école. Ce n'est que le lendemain qu'Ander et moi savions ce que nous allons faire à la saint-Valentin. En effet Lucrecia a décidé de faire sa soirée.

« - Cette année ce sera très différent, elle annonce tout en distribuant des cartes d'invitations, et c'est moi qui l'organiserait.

- Saint-Valentin à l'envers ? Lit Carla sur la carte d'invitation.

- Exactement, allez soyons un peu honnêtes s'il vous plaît c'est devenu une fête un peu chiante et cucu à souhaits. Les fleurs, les chocolats, les couleurs.. et nous les filles on est que des putains d'objets qui passent des heures à se faire belles pour ses messieurs. Ça suffit. Alors j'ai eu cette grande idée d'échanger les rôles pour une fois. Ce seront ses messieurs qui dévoileront leurs corps et les filles seront élégantes en smoking, elle explique.

- Et tout le monde devra apporter une bouteille ? Lui-demande Carla.

- Oui Darling tout est inversé. Donc tout le monde devra apporter une bouteille et de quoi manger pendant que moi l'hôtesse et reine de la nuit je profiterai de la soirée, elle s'arrête puis reprends, ainsi les racailles arrêteront de croire qu'on est une ONG et emportent tout chez eux, elle termine son discours tout en continuant de donner ses invitations. »

Ander et moi allons donc à cette soirée, je crois que ça ne plaît pas trop en Ander pour l'instant -même à moi un peu- , il n'a pas le moral pour sortir mais je suis sûr que ça lui fera un grand bien. Cependant j'aurai aimé que lui et moi nous nous retrouvons un peu seuls à la saint Valentin.

Alors que je me trouvais devant mon casier en train de ranger mes cahiers, je sentis des bras se posaient autour de mon cou, puis quelqu'un chuchotait dans mon oreille. Bien entendu je savais qui était cette personne.

« - Après cette soirée de saint-valentin chez Lucrecia on pourrait passer du temps ensemble non ? »

Il me demande en chuchotant près de mon oreille ce qui me fait frissonner et fait battre mon cœur à une vitesse folle. J'ai toujours été sensible lorsque quelqu'un me parle à l'oreille et encore plus quand c'est Ander. Ça me fait complètement rougir.
Je ferme donc mon casier et me tourne vers lui, il change ses bras de place et les met autour de mes hanches. Je fais de même avec lui et le serre dans mes bras.

« - Avec plaisir ! Je lui souris et lui embrasse rapidement les lèvres.

- Super, j'ai un endroit à te montrer. Je suis sur que tu vas adorer. »

Je lui souris de nouveau et le serre encore plus dans mes bras tandis qu'il m'embrasse le haut du crâne. Je me sens de mieux en mieux avec lui. Et le voir prendre des initiatives et sourire un peu me fait un grand bien.

JUSTICIA // ÉLITE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant