Forbidden Love | TERMINÉE

Chapitre premier

Les pieds nus, portant seulement un t-shirt à manches longues, je marchais dans le sable. Le soleil en face de moi, me souriait, comme pour me convaincre à aller de l'avant. Je baissais les yeux sur mes pieds salies alors que le vent faisait valser mes cheveux, le regard vide d'émotion, j'avais atteint l'eau. Je continuais ma marche jusqu'à ne plus pouvoir, enfin, je nageais. Sans que je ne puisse réagir, l'eau m'emprisonnait. Le liquide glacé m'avait enveloppé, je me débattais pour remonter à la surface mais en vain, mes poumons me faisaient mal et mes yeux me piquaient. La force me manquait et je m'abandonnais au fond de l'océan.

Une odeur immonde me reveillait, j'ouvrais lentement les yeux, seule une petite lampe posé sur le chevet illuminait la pièce. Je me retrouvais à l'hôpital, mais comment ? Et pourquoi j'avais autant de câbles sur le bras ?

Je débranchait l'ensemble des fils qui se trouvaient sur mon corps et mon visage. J'enlevais mon masque repiratoire. Quelque chose n'allait pas, pourquoi personne ne m'avait accueillit à mon réveille comme ils étaient normalement censés le faire ?

Je remarquais que l'odeur ne provenait pas de l'hôpital mais de moi. J'ouvrais la porte sur le côté gauche du lit, j'allumais la lumière et fut terrifié par l'image qui se reflétait dans la glace : les cheveux abîmés et sales ; les joues creuses ; les énormes cernes et ma peau n'est pas jolie à voir.

Énervée, j'éteignais la lumière et me couvrait le corps avec le plaid qui était posé sur le lit. Je trainais jusqu'a l'accueil avec l'aide des pantoufles que j'avais trouvé dans les toilettes.

— Bonjour, j'aimerais contacter un proche.

— Vous êtes...?

— Alba...Alba Wilson.

La fille me relookais de bas en haut, oui, elle devait sûrement se dire que je faisais pitié.

— Vous êtes la nièce du docteur Wilson ! Vous allez bien ?

— Euh..Oui..Merci.

Elle me demandait de m'installer sur un fauteuil et de patienter, je lui obéissai, de toute façon, je n'avais pas le choix, j'étais complètement larguée.

Après une bonne heure, je l'aperçu, il accourait vers moi et me prenait dans ses bras.

— Alba, tu t'es enfin réveillée ! Si tu savais à quel point nous nous sommes inquiétés pour toi.

Oui tellement... personne n'a attendus mon reveil.

— Merci.

Il signait quelques papiers et déposait un chèque à l'accueil. Il ouvrait ma portière et une fois installée, il me rejoignait à l'intérieur du véhicule. Alors qu'il conduisait, je contemplais Jackson, comme si je ne l'avais jamais vus avant. L'État du Mississippi avait toujours passionné mon père, il rêvait d'habiter ici et c'est pourquoi il avait décider d'emménager alors que j'avais seulement 7 ans.

— Pourquoi papa n'est pas venu ? Je demandais en me couvrant au maximum.

Un silence pesant regnait dans la voiure. Il serrait son volant et ses yeux ne quittaient pas la route.

— On en reparlera à la maison.

Je ne le forçais pas plus, je changeais de sujet.