Et ton histoire ?

Besoins d'ailes

Merci à TeenyWeenybitCreepy pour cette nouvelle!
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Le jeune garçon s'apprêtait à poser ses petites mains sur le clavier. Mais avant cela, il remonta ses manches et ajusta son col, comme sa mère le lui avait si bien appris. Et il entama une douce mélodie. Le dos bien droit, il commença enfin. Ses mains bougèrent tout d'abord arc légèreté et lenteur. Puis, le rythme devient plus rapide et, habiles, elles se baladèrent aisément de gauche à droite. Elles virevoltaient. Son corps entier accompagnait les mouvements de ses mains. Il ne faisait aucune faute. Cela semblait si simple. Rien ne pouvait l'arrêter. Toutes les fois où il jouait, il se sentait pousser des ailes. Celles-ci, l'emportaient, le transportaient et le faisaient voyager dans un monde imaginaire. Il a découvert ce monde là, à l'âge de sept ans; lorsqu'il avait enfin parfaitement jouer le morceau que ça mère avait composée. Il n'avait eu ni peur, ni même était surpris. Sa mère le lui décrivait si souvent qu'il lui semblait si familier. Toutes les nuits, il en rêvait. Il se sentait préparé depuis toujours à effectuer ce voyage. Ce jour était arrivé. L'endroit où il était arrivé était très différent de l'unique lieu qu'il connaissait; sa ville natale. Le paysage y était magnifique. Toute une vie ne lui aurait pas suffit à décrire ce monde alors, il le résumait avec ce qu'il appréciait par dessus tout: le vent qui soufflait très fort. Il avait l'impression de pouvoir voler.
Néanmoins, il ne devait partager ce secret avec personne d'autre que sa mère sinon ce lieu disparaîtrait. Elle lui répétait toujours de faire attention à ne pas que son père le surprenne et à ne pas rester trop longtemps. En effet, une heure dans le monde imaginaire était équivalent à un ans dans la vie réelle.

Le jeune homme s'apprêtait à poser ses mains de taille moyenne sur le clavier. Mais avant cela, il remonta ses manches et ajusta son col, comme sa mère le lui avait si bien appris. Et il entama une douce mélodie. Rien ne pouvait l'arrêter. Toutes les fois où il jouait, il se sentait pousser des ailes. Celles-ci l'emportaient, le transportaient et le faisaient voyager jusqu'à un monde imaginaire. Il a refait le voyage plusieurs fois. Il visitait un peu plus de ce monde inexploré. De nouveaux paysage s'offraient à lui. Il découvrait ce qu'il n'avait jamais pût voir, goûter ou encore faire; tout en restant sage et innocent.
Cependant, cette fois était différentes des autres. Il avait eu beaucoup de mal à jouer le morceau habituel qui était pourtant encré dans sa mémoire. Son père se noyait dans les drogues croyant pouvoir s'évader de ce monde.Le garçon aurait voulu que son père voyage autrement qu'avec ces drogues. Il aurait voulu que ça soit avec sa mère et lui même. Mais ils ne purent jamais le faire car sa mère était si fragile ce jour là, et son père si violent...
Il s'est reproché pendant une longue période d'être rester pétrifié et de n'avoir pas ainsi pu défendre sa mère. De n'avoir pas passer assez de temps à ses côtés.
Il lui avait donc rendu hommage en retournant une dernière fois dans le monde imaginaire. Mais il aperçut une silhouette passer à dix mètres de lui. Lorsqu'il l'appela, elle ne se retourna pas, alors il décida de la suivre.

Le vieil homme s'apprêtait à poser ses grandes mains sur le clavier. Mais avant cela, il remonta ses manches et ajusta son col, comme sa mère le lui avait si bien appris. Et il entama une douce mélodie.
Rien ne pouvait l'arrêter. Toutes les fois où il jouait, il se sentait pousser des ailes. Celles-ci, l'emportaient, le transportaient et le faisaient voyager jusqu'à un monde imaginaire.
Il avait pendant très longtemps poursuivis la silhouette. Il avait parcouru et survolé forêts, océans et montagnes. C'est au bord d'un ruisseau qu'il aperçu. C'était une femme et elle ne lui était pas inconnu. Il avait enfin réussi. Il était parvenu à toucher son épaule et elle se retourna. Ils furent tout deux surpris. Le femme avait quitté un monde pour en rejoindre un autre. Ils l'avaient tous deux appelés " un notre monde ". Il ne les quitta plus. Elles ne le quittèrent plus...
Car il eut besoin d'ailes, pour qu'il parvient jusqu'à elle.