Chapitre 10

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- Au fait ? Que te voulait Flora ? Où devrais-je dire ta femme ?

Fred serra encore plus fort sa compagne dans ses bras en riant.

- J'adore quand vous êtes jalouse Madame le juge !

- Je ne le suis pas du tout...

- Mmh... On n'aurait pas le petit Pinocchio de retour là ?


Il mima le nez qui s'allongeait et pouffa de plus belle lorsqu'il vit la moue boudeuse d'Alice. Il eut l'impression de voir Paul devant lui tellement la ressemblance était frappante. Il reprit son sérieux et mit fin à son supplice.

- En fait, elle a dit ça pour te faire chier. Elle t'avait vue arriver au 36 alors qu'elle cherchait une place pour se garer. Elle ne te supporte pas. Tu as ce qu'elle n'a jamais eu : ma présence 24 heures sur 24.

- La garce !

Le commandant éclata à nouveau de rire et ce rire augmenta de plus belle lorsqu'il vit sa femme reprendre sa moue renfrognée. Il posa ses deux mains sur ses joues et l'embrassa. Elle le repoussa doucement et prit ses mains dans les siennes.

- Bon, arrête de te moquer de moi. Ok, je suis peut-être un peu jalouse...

- Mmh...

- Bon ok, beaucoup ! ça te va comme ça ?

Un autre baiser ponctua cette réplique et servit de réponse. Mais il ne suffit pas à Alice qui n'arrivait pas à contrôler sa curiosité.

- Alors ? Elle voulait quoi ?

- M'annoncer qu'elle se barre. Elle a rencontré un mec qui bosse sur Genève. Du coup, Juliette ne peut venir que chez nous lorsqu'elle sera en France.

- Ok...


L'air pensif d'Alice effraya Fred. Il se méprit sur son attitude et demanda d'une voix angoissée :

- Ça te dérange ?

- Oh non ! Sûrement pas ! Mais je ne vois pas où elle peut dormir... Il va peut-être falloir trouver un logement plus grand, qu'elle ait sa propre chambre.

Marquand se leva brusquement, entraînant sa belle avec lui. Une bouffée d'amour monta en lui et il la prit dans ses bras, la serrant à l'en étouffer !

- T'es géniale, tu sais !

- Je sais.

- Et modeste aussi !

- Je sais.

- Pff...

Fred leva les yeux au ciel mais ne put répliquer. Un baiser fougueux l'en empêcha. Il y répondit ardemment, avec une passion hors du commun, laissant descendre ses mains le long du dos de sa compagne, les bloquant sous ses fesses et la soulevant dans ses bras. Aussitôt, elle entoura les hanches masculines de ses jambes, croisa ses pieds pour mieux se coller à lui et le laissa la transporter vers leur chambre.

Il n'alla pas jusque là. Il la bloqua contre le mur et intensifia ses baisers. Elle relâcha ses jambes et libre de ses mains, il commença à déboutonner son chemisier. Tout en l'ouvrant, il descendit ses lèvres vers ses seins. Il enleva le tissu et le jeta au loin. Il l'accompagna de suite du soutien gorge en dentelle et fixa avec convoitise les deux seins ronds qui n'attendaient que sa bouche et ses mains pour s'épanouir...

Une vie mouvementéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant