35. Certitudes

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PDV Rey



A dix-sept heures trente, il est temps pour moi de quitter l'appartement de mon petit ami afin de pouvoir rejoindre le campus. Je n'étais pas ravie de retourner à la résidence universitaire mais je n'avais malheureusement pas le choix. Je range mes affaires dans mon sac grossièrement avant de le poser près de la porte d'entrée. Je soupire avant de rejoindre mon amoureux qui est assis sur le canapé, regardant l'écran de son smartphone. Je m'assois à ses côtés et immédiatement, Ben pose son téléphone sur la table basse du salon avant d'ouvrir ses bras. Délicatement, je me blottis contre lui et le serre contre moi. Sa main glisse dans mes cheveux pour les caresser alors que je renifle son doux parfum dans son cou, déposant mes lèvres de temps à autre dans celui-ci.


- Je n'ai pas envie que tu t'en ailles ... fit Ben alors que je retire ma tête de son cou, le regardant tendrement.
- Je n'ai pas vraiment le choix tu sais fis je en glissant ma main dans ses cheveux pour lui remettre derrière l'oreille. J'aimerais aussi rester avec toi mais je ne peux pas.
- Je sais chérie ... soupire-t-il alors que je me lève pour aller enfiler mes chaussures et ma veste.
- On se voit demain de toute façon à l'Université puisque j'ai cours de droit fis je en laçant mes bottines.
- Effectivement répond Ben alors que je me redresse pour enfiler ma veste. Je t'aurais bien raccompagné jusqu'à l'université mais j'ai peur qu'on nous confonde avec les rumeurs persistantes et Brendol qui fera tout pour nous dénoncer auprès du doyen.
- Ne t'inquiète pas Ben je comprends souriais-je.
- Je te promets que tout s'arrangera dans quelques semaines ma belle. On n'aura plus à se cacher.
- J'ai hâte qu'on puisse enfin sortir main dans la main et avoir des gestes tendres en public sans avoir peur de se faire voir par quiconque. 



Ben me sourit tendrement avant de saisir délicatement mon visage entre ses mains pour m'embrasser amoureusement. A mon tour, je glisse mes mains sur son si beau visage pour profiter de ce baiser avant le prochain qui n'aura pas lieu dans les prochaines heures voire même les prochains jours. Je ferme lentement les yeux, ne pouvant pas m'empêcher de sourire en retrouvant ces sensations si particulières que Ben me procure juste en m'embrassant, en me câlinant ou encore en me tenant par la main. Je suis de plus en plus attirée par mon professeur de droit, de dix ans mon aîné. Quelque chose que je ne peux pas parvenir à expliquer. Serait-ce de l'amour ? Je ne le savais pas véritablement. 


Je me détache lentement des lèvres de Ben avant de me blottir dans ses bras quelques instants pour profiter d'un dernier câlin. Je n'avais pas envie de quitter mon petit ami pour retourner à l'université pour supporter Finn et ses interrogatoires aussi poussés que les agents fédéraux du FBI, Kaydel et ses doutes sans oublier mes mensonges vis-à-vis de Poe qui est le seul à me croire même s'il commence à émettre des soupçons sur ma sincérité. En plus tout cela, il ne faut pas non plus oublier qu'Armitage et Jango, eux aussi proches de la vérité, vont continuer de me pousser à bout pour que je parte de mon plein gré l'Université d'Ahch-To. C'est donc véritablement à reculons que je dois quitter mon amoureux pour rejoindre le campus universitaire. 


- Merci pour cette soirée incroyable Ben fis je en me détachant de ses bras, déposant un baiser sur sa joue. Je suis heureuse qu'on ait pu passer une soirée ensembles malgré la situation. Elle m'a fait beaucoup de bien. Merci pour tout.
- Je t'en prie chérie. Il était tout à fait normal de fêter dignement tes résultats et d'enfin pouvoir se retrouver tous les deux plus longtemps que quelques heures volées dans la forêt d'Otoh Gunga. Si tu as envie, tu peux venir samedi. On pourrait passer le week-end ensembles puisque je n'ai plus de révisions.
- Je ne vais pas être là du week-end. Avec Poe, Finn et Kaydel, nous allons nous rendre à Coruscant. On avait prévu ce petit week-end tous les quatre depuis tellement longtemps que je ne peux pas annuler.
- Oh pas de soucis mon cœur.
- Mais le week-end prochain si tu veux chéri rajoutais-je.
- Pourquoi pas sourit-il en déposant un dernier baiser sur mes lèvres. On se revoit demain de toute façon.
- Oui. 



Le Professeur : A Star Wars StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant