Le Professeur : A Star Wars Story

12. L'acte de trop

PDV Rey

Mercredi matin. J'ai du mal à sortir de mon lit ce matin. Je sais que comme tous les matins, quand je vais allumer mon téléphone, je verrais que pendant la nuit, j'ai reçu plusieurs textos de Hux pour comme toujours me menacer et me dire que je quitterais l'université quoi qu'il arrivera. Je ne crois pas non. Même si il veut me pousser à bout, je ne partirais pas. Je ne veux pas lui donner raison. Je m'assois sur mon lit et je prends mon téléphone entre mes mains pour effacer les messages que Hux m'a envoyé de ma barre de notifications. Je regarde l'heure. Sept heures moins vingt. Aussi tôt ? Je pensais qu'il n'était que sept heures, sept heures et quart grand maximum. Bon, la cafétéria n'ouvre que dans une cinquantaine de minutes. Je ne vais pas rester dans ma chambre encore tout ce temps. Je me décide à aller au café où je vais souvent avec Finn, Poe et Kaydel. Je me lève de mon lit et me prépare avant de sortir du campus sur les coups de sept heures. Le café est à une dizaine de minutes à pied et le bus est trop long, je préfère donc m'y rendre à pied. Une fois arrivée et ma commande prête, je m'installe à une table, mon casque sur les oreilles tout en regardant mon téléphone. Je vois soudainement que ma mère m'appelle. C'est bizarre ça. Il n'est que sept heures quinze. Habituellement, à cette heure-ci, ma mère dort. Je décroche.

- Allô maman ? Un problème ? demandais je, un peu inquiète.
- Moi ça va mais et toi ma chérie ? J'ai eu ce monsieur très adorable au téléphone ...
- Comment ça ? demandais je, perplexe. 
- Un certain Starkiller je crois ...
- Tu veux plutôt dire Skywalker maman non ?
- Oui c'est ça Skywalker ! Le doyen de ta faculté !
- Et qu'est ce qu'il t'a dit ?
- Qu'apparemment, tu étais un peu embêtée par un certain Armitage Hux ... je voulais juste m'assurer que ça allait toi.
- Bien sûr que ça va. Je me suis juste défendu face à un petit con qui voulait montrer qu'il était le roi et ça ne lui as pas plu. Mais ne t'en fais pas, le proviseur le surveille à l'œil et j'ai mes amis qui me soutiennent aussi.
- J'espère bien.
- Tout va bien maman je te le promets.  

Je décide de changer rapidement de sujet parce que sinon, je sais que ma mère allait me ressortir toute son histoire d'harcèlement et qu'elle était malheureuse et ne veut pas que je vive ce qu'elle a vécu. Je ne supporte pas quand ma mère me parle de ça car ça la rend triste et je ne supporte pas de la voir dans un tel état.

- Bon si tu le dis. Comment se passe les cours ? demanda ma mère.  
- Ca se passe très bien. Ca change de l'internat avec l'intrainsigeante proviseure Holdo !
- Je me doute. Et les professeurs sont gentils ?
- Ce sont des professeurs de faculté quoi. La plupart sont sévères avec les premières années pour qu'on se comporte un peu plus en adulte quoi. Ma professeure de technologie, madame Phasma, en ait l'exemple type.
- Tu m'as dis la plupart sont sévères. Cela signifie-t-il que d'autres sont un peu plus sympas ?
- Mon professeur de droit oui. Ca doit être sa première année ou sa deuxième donc il est plutôt cool fis je, un sourire sur les lèvres que je ne peux pas cacher.
- Il semble si jeune dit comme ça. J'espère qu'il est vraiment compétent.
- Crois moi que oui maman. Il est vraiment passionné par sa matière à chaque cours et il explique vraiment vraiment bien. Puis, quand je ne comprends pas un point du cours, il est patient et me réexplique le nombre de fois qu'il faut. Crois moi, c'est un excellent professeur et il connaît vraiment bien son domaine.
- Je te crois. Et tes amis ? Ils sont sérieux ? J'espère qu'ils ne fument pas, ne boivent pas et sortent tous les soirs en couchant avec n'importe qui ! 
- Rien de tout ça maman. Y'a Kaydel, une fille adorable que j'ai rencontré le premier jour et on s'est de suite entendue. Ensuite y'a Poe, un élève qui a redoublé mais qui est sympa malgré sa lourdeur parfois et son camarade Finn fis je en buvant une gorgée de café. 
- Hum je vois. Et parmi les garçons à l'université, il y en a un qui te plaît peut être ? 
- Maman s'il te plaît soupirais je. Je suis fixée sur mes études. Je me fiche pas mal des garçons ! 
- Mais enfin chérie, quand tu auras fini tes études, tu auras vingt-cinq ans. Il va falloir penser à ... 
- Bon je te laisse. J'ai cours dans pas longtemps et j'aperçois Poe au loin ! mentis je, détournant la conversation.
-  Oh je te laisse ma chérie. Tu reviens bientôt nous voir ? 
- Aux prochaines vacances en décembre. 
- D'ici un mois et demi environ fit ma mère. Tu nous manques à ton père et moi. 
- Ouais bon je te laisse fis je, raccrochant mon téléphone.