Bilal Diop- Soit le bienvenu mon fils. Dis mon père apparemment heureux de me revoir.
Je le regarde comme un inconnu. Après tout c'est ce qu'il est à mes yeux... Un inconnu. Un père que je n'ai vu depuis bientôt dix-sept ans.
- Bonjour père. Dis-je indifférent.
- Tu n'as pas l'air heureux de nous revoir.
Comment le pourrais je. Revenir au bercail c'est mon pire cauchemar. Cette maison me rappelle des souvenirs. De très mauvais souvenirs.
Je regarde autour de moi avant d'apercevoir ce que je considèrai autrefois comme mon frère au fond de la pièce, assis sur le fauteuil de mon père. Nullement surpris mais malheureusement pour moi le dégoût que je ressens me revient instantanément. Je le regarde avec tant de haine que mes mâchoires se contractent brutalement face à tant de colère.
- Et pourquoi je serais heureux ?
- Mon fils ton frère n'est pas coupable. Il a juste été con au point de se faire piéger.
- J'en ai rien à faire.
- Tu as changé. Beaucoup changé !
Je serre le poing bien fort, l'impatience commence à me gagner.
- Mon enfant... Entendis je une voix derrière moi.
Je ne retrouve de suite alors qu'elle vrilla son regard dans le mien. Qu'es ce qu'elle m'a manqué. Elle s'avançait précipitamment alors que je fis de même avant de la prendre dans mes bras, la serrant fort contre moi.
- Tu m'as tellement manqué fils. Confie t'elle toujours contre moi.
- Moi aussi maman. Moi aussi !
Elle me regarde les larmes aux yeux, parsèment mon visage de bisoux le touchant comme peinant à croire que je sois vraiment là.
- Tu as tellement changé.
Je souris seulement comment pourrais je ne pas changer à ses yeux et son toucher vu que la dernier fois j'avais dix huit ans.
Le tic que faisant mon frère avec son stylo commençait à m'agacer. Juste pour ne pas lui parler je fis l'indifférent, me rappelant ainsi de mon petit frère que je n'ai jamais vu.
- Il est où ? Ton petit dernier.
- Certainement dans la banlieue ! Répondit mon père dégoûté.
- Ne l'écoute pas. Murmure ma mère. Il est fan de basket comme toi, mais il désapprouve. Montre t'elle mon père du coin de l'oeil. Tu le connais !
Alors que je m'apprêtais à partir, il gâcha ma journée en une phrase.
- Bilal mon frère... Ne vas tu donc pas me saluer avant de partir.
Je respire profondément pour calmer ma rage avant de me tourner vers lui
_ Bonsoir Chérif. Dis-je indifférent. Alors maman on y va ?
_ Bien-sûr fiston ! Viens...
Je suivi ma mère laissant mon paternel et celui qui me sert de frère rouge de colère.
J'ai beau essayé de voir le bon côté des choses je n'y arrive pas. Je hais cet atmosphère, je hais cette maison. Particulièrement celle qu'elle me rappelle.
New York, États Unis
Maison d'arrêt pour femme
Rabiatou Sow
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RABIA | Seule ma justice calmera ma rage
AdventureElle est revenue. Elle qu'ils ont essayé de tuer. Qu'ils croient morte. Après 17 années de souffrance injuste elle est revenue dans un seul but. Se venger ! Rendre justice par elle même. Seule sa justice calmera sa rage