L6- La fin d'une romance.

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La soirée était passée étonnement rapidement et nous nous étions retrouvez à nous dire au revoir sous la lueur des lampadaires. Mes parents avaient de grands sourirent plaquer sur le visage, tout comme le sergent et sa femme. Alors que Yeonjun et moi nous regardions simplement en silence, devinant la peine de l'autre sans un mot de plus.

Les Kim avaient invités ma famille à rester chez eux jusqu'à la cérémonie, pour tout organiser ensemble, ce qui avait enchanté ma mère. Je m'étais contenter de monter dans la voiture sans un regard vers eux. Nous avions fais nos valises le demain matin et étions revenu ici pour déjeuner "en famille".

A présent seule dans la chambre qui m'a été attribué, je prenais le temps de lui écrire une dernière lettre. Moi qui pensait ne plus avoir à faire une telle chose après tout ce temps, je me retrouvais avec le besoin irrépressible de me confier, d'être honnête envers lui. Je ne voulais pas qu'il se contente des explications de son père pour justifier mon départ.

Mon cher Jungkook,

Je me retrouve bien démunie face aux mots que je me retrouve forcée de poser sur ce papier blanc. Bien que tout ceci ne soit due qu'à ma décision personnelle, je tenais à te dire que je ne pourrais t'oublier. Mon geste n'a eu pour seul but que de te sauver d'une mort certaine. Mon manque de moyen m'a pousser à promettre ma main au premier venu pour te libérer des douleurs de la guerre.

Et je ne me sens que plus coupable face aux complications que subit ton pauvre père. J'aurais aimer pouvoir rester à ses côtés jusqu'à sa guérison mais je suis à présent liée aux Kim. Peut-être ce nom t'est t-il familier. Car afin de t'offrir les soins nécessaire, j'ai accepter d'épouser le fils du sergent Kim. Il s'appelle Yeonjun et malgré la situation, je dois admettre que c'est un jeune homme charmant. Il a lui même quelque appréhension et son cœur est également prit. Peut-être cela justifie t-il ma façon d'être plus ou moins à l'aise avec lui. En tout cas, sache que je ne serais pas malheureuse. J'apprendrais à être heureuse loin de toi, pour que tu puisse guérir convenablement.

J'insiste pour que retienne à quel point mon amour pour toi a été pur. Il est si pur... Ton absence me cause d'atroce souffrances nocturnes, je me retrouve à cauchemarder chaque soir. Mais je ne peux m'en prendre qu'à moi-même et j'en ai conscience. Te remplacer ainsi ne m'aidera pas, bien au contraire. Mais cela t'as sauver la vie et c'est tout ce qui m'importe.

Je m'excuse de ne pouvoir t'offrir l'avenir que tu avais souhaiter. Que nous souhaitions. Cette fameuse bague dont tu m'avais tant parler, dont j'avais tant rêver, je n'y aurais jamais le droit. Mais j'espère que tu trouveras celle à qui elle était réellement destinée. Je ne peux être cette personne plus longtemps.

Mon amour pour toi sera éternel, mais notre histoire prend fin ainsi, avec mon cœur déchiré et ta santé hors de danger. Permet moi je t'en pris, de t'écrire ses mots si sincère une dernière fois :

Je t'aime, mon brun.

Affectueusement, (T/P).


Mon écriture était soignée du début à la fin, l'encre n'avait pas bavé et pourtant, je n'avais su retenir mes larmes. Rendant la lettre bien moins propre, bien moins clair. Mais je n'avais pas la force d'écrire ces mots à nouveau. Il me fallait juste réussir à prendre du recule pour accepter tout ceci. Mais j'avais beau me le répéter et essayer de me berner moi-même, mes sentiments pour ce brun était si fort qu'ils avaient le dessus sur n'importe laquelle de mes pensées.

Je m'étais appuyer contre le dossier de la chaise en prenant de grande inspiration avant de venir plier la feuille en trois pour la glisser dans une petite enveloppe légèrement jaunie par le soleil. Mes mains tremblaient un peu malgré les efforts que je faisais pour contenir mes émotions et ma mère était entrer à cet instant.

"Ma chérie! Regarde, j'ai retrouver la broche que je portais lors de mon mariage avec ton père. Je serais très honorée, si tu la portait."

L'enveloppe en main et le regard surpris de la voir entrée si brusquement, j'étais rester figer un instant. Mes larmes n'étaient même pas sécher et je devais me reprendre avant qu'elle ne s'inquiète.

"Bien sur, je la porterait fièrement, maman."

"Est-ce que c'est une lettre, que tu as là?"

Ses yeux s'étaient attarder sur le papier, puis sur mes mains qui ne cessaient de bouger sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit. Alors j'avais hocher la tête en retournant l'enveloppe pour lui montrer le nom que j'y avais inscris.

"Ce ne sont que mes au revoir, maman..."

Son regard avait sembler plein de tristesse un instant, avant qu'elle ne s'approche pour poser ses mains sur les miennes, s'agenouillant face à moi.

"Je sais que c'est difficile chérie...Mais lui envoyer des lettres ne t'aidera pas."

"C'est la dernière. Je veux juste qu'il sache pourquoi je l'ai fait."

"Tu crois que lui laisser quelque chose sur lequel s'accrocher est une bonne chose?"

Elle avait prit la lettre de mes mains doucement, ses yeux plonger dans les miens. Etait-ce une mauvaise idée? Je ne voulais rien lui faire espérer, ce n'était pas une lettre lui demandant de m'attendre et pourtant elle semblait si sur.

"Tu lui a dit que tu l'aimais, n'est ce pas?"

"Oui..."

"Alors ne poste pas cette lettre, ma chérie."

Mes mains figés dans les airs, comme si le papier s'y trouvait toujours, je finis par sentir mes yeux s'humidifier à nouveau et je me demandais quand cela allait cesser. Tout ceci avait pour but d'éviter de faire le deuil de sa mort mais la réalité était que je devais faire le deuil de notre relation malgré tout. Relation qui je le pensais, constituait une grande majorité de ma vie. Je venais de perdre ma moitié en lui sauvant la vie.

Je me sentais un peu comme le personnage principal d'une de ses romances dramatique que j'avais pu lire  dans les livres. Et il n'y avait malheureusement rien d'enviable, ce n'était pas un conte de fée.


Un Pétale Sous La Pluie |J.Jk|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant