Un Pétale Sous La Pluie |J.Jk|

4- Espoir

Comme chaque matin , j'avais couru à travers le jardin pour aller à la boite aux lettres, les chaussons toujours aux pieds.

-" (T/P), bon dieu cesse de courir ainsi! Le courrier ne va pas s'envoler!"

Ma mère criait depuis le pas de la porte pendant que je passais chacune des lettres entre mes mains, jusqu'à tomber sur ce que j'attendais si impatiemment.
Une lettre au papier jaunie, avec mon nom écris au stylo plume.

-" C'est son écriture..."

Un immense sourire s'était coller à mon visage lorsque j'avais relever la tête vers ma mère, agitant le papier en l'air pour qu'elle le voit.

-" C'est lui ! Maman, il m'a écrit!"

-" Rentre vite ! Tu vas attraper froid !"

Je me remit alors à courir ,manquant de louper la dernière marche de la terrasse avant de courir dans ma chambre en claquant la porte.
J'avais pu entendre mon père se plaindre à ma mère juste après.
Mais peu m'importait. J'avais de ses nouvelles, et c'était comme une bouffer d'air frais.

Apres lecture de sa lettre , je pleurais à nouveau. Je n'avais pas pleurer depuis son départ. Je voulais tenir et veiller sur tout le monde ici, comme il me l'avait demander.
Dailleurs, aujourd'hui je comptais aller voir son père. Il vivait seul à présent et je supposais qu'un peu de compagnie ne lui ferai que du bien. Je l'espérais en tout cas. Mais avant, je me devais d'aller sécher ces larmes incessantes. Car au fond je savais que l'homme qui faisait battre mon cœur était un battant et un valeureux guerrier, je ne devais pas m'en faire de trop.

...

-" Bonjour, monsieur Jeon !"

-" Ma belle (T/P)! Je suis ravi de te voir ici. Comment tu vas, mh ? "

Il m'avait laisser passer le comptoir de sa boutique pour me conduire directement à l'arrière, la ou se trouvait toutes ses réserves. Nous nous sommes installer sur des tabourets en bois blanc.

-" Ca va. Et vous comment vous sentez vous ?"

-" Oh, tu sais, un homme comme moi n'a aucune faille ! Je suis certain qu'il en va de même pour mon fils. Ce pourquoi il a su trouver une aussi ravissante fiancée que toi."

Je lui avais souris, touchée. Mais la vérité était toute autre. Je savais parfaitement qu'il était lourdement malade, ce qui expliquait qu'il n'est pas été convoqué lui aussi. Car il était encore bien jeune pour échapper à l'armée.

-" Vous savez, aujourdhui j'ai reçu une lettre de votre fils. Il m'a confié bien se porter, bien que la guerre n'est pas ce à quoi il s'attendait. "

-" Ah, quel bonheur ! La fierté de la famille qui réussit comme un homme fort ! "

Son regard avait dévié sur le seul cadre photo dans la pièce, celui de sa femme décédée. Je l'avais appris assez tôt, avant même de poser la question. Et j'avais longtemps cru devoir réconforter Jungkook pour cela, mais j'avais tort. Il n'avait jamais été question de réconfort , mais simplement de soutien.

Et j'aimais me dire que son père et lui avaient ensemble, surmonter tout ça.

-" Elle serait fière de lui. "

J'avais hocher la tête, le regard rivé sur cette belle jeune femme au long cheveux noirs.

-" Et de toi également. "

-" De moi ?"

J'avais détourner les yeux pour de nouveau les poser sur lui, curieuse.

-" Tu as su montrer à mon garçon que le mariage est une bonne chose. Que l'amour ne s'arrête pas forcément à la séparation . Quand sa mère nous a quitter, il a intégré que si on aime , on souffre forcément. Et sa vision de la vie était fermer, pourtant lorsqu'il s'est interesser à toi , j'ai vu qu'il s'était laisser aller à l'amour. Et il n'y a rien de plus beau que de voir son enfant heureux. "

Tu avais envie de fondre en larme face à tant de vérités, de tendresse. Tu ne savais pas. Il ne t'en avais jamais parler et tu sentais ton cœur se réchauffée à l'idée qu'il n'ait jamais eu envie que de toi. Que toute cette histoire d'avenir, n'est jamais été une idée aussi concrète que lorsqu'il ai été avec toi.
A l'instant, tu rêvais de l'enlacer, de te confier comme tu n'avais jamais su le faire et de tout oublier à ses côtés.

Pourtant, ça n'allais pas arriver de si tôt.

-" Vous pensez qu'il reviendra dans combien de temps ?"

Il avait soupirer lourdement, posant sa main rêche et abîmé sur mon épaule.

-" Ca ma fille , personne ne le sais. La guerre n'est pas une question de temps. C'est une question de pouvoir. Mais je ne doute pas que notre Jungkook soit plein de pouvoir. Tout comme notre pays saura trouver la bonne stratégie, Jungkook saura survivre. "

C'était plus fort que moi, ma lèvre inférieure tressautait et malgré toute ma conviction, mes yeux rougissait tout comme joues, avant qu'ils ne s'embuent.
Monsieur Jeon avait enlever sa main de mon corps pour me tendre les bras et je n'avais pas hésiter.

-" Allons, on ne pleure pas un soldat qui se bat pour son pays. On l'acclame.
On ne pleure pas une promesse qui n'a encore été brisée, non plus. On s'accroche à l'espoir qu'elle apporte et aux souvenirs qu'elle génère."