Un Pétale Sous La Pluie |J.Jk|

10- Dernière lettre.

Finalement, le mois était passé. Les jours avaient défiler aussi vite qu'un mois d'été. J'étais incontrôlable, mes larmes coulaient chaque soirs en silence mais ma peur surgissait chaque jour face aux autres. Je m'exposais à la panique et rendait nerveuse toute la maison. Rien n'allait. Comme prévu, mon père était venu me parler, annonçant que suite au prochaine information concernant la guerre, je serais promise à un autre.

Je ne suivais pas vraiment sa logique, puisque la plupart des jeunes hommes étaient sur le champs de bataille. Je ne voyais pas le problème à attendre Jungkook. Seulement il s'était vite agacer de mon répondant, alors j'avais du garder le silence et approuver ses propos. J'allais épouser le fils du général qui est certain de revenir en parfaite santé puisque son père veille à ce qu'il ne soit pas trop impliquer.

Ce détail n'avait de cesse de m'énerver. De quel droit pouvait ton juger de cela ? J'étais déjà promise à Jungkook et personne ne briseras notre promesse, pas même la mort.

-" Ma chérie, tu as été voir le courrier  ce matin?"

-"Non."

J'avais cesser de verifier lorsque nous avions passer la barre des trentes jours sans nouvelles. Ca avait été automatique, comme une action inconsciente. Peut-être qu'à présent j'appréhendais un peu plus l'avenir. Je me disais parfois que je n'aurais jamais du avoir l'audace de voir si loin. E pourtant mon coeur ne cessait d'en vouloir plus, de vouloir toujours plus d'images de lui et moi, grandissant, vieillissant ensemble. Nous étions jeune et surement pas encore parfaitement mature, mais je sentais que tout ceci  commencais déjà à évoluer et j'étais prise entre deux sentiments. Celui  de l'impatience et celui de la peur. J'avais peur de grandir sans lui, loin de lui mais j'étais si impatiente de le retrouver pour qu'on puisse se redécouvrir!

-" Tu ne veux pas y aller..?"

-" Pas besoin de prendre une voix si douce maman, j'y vais."

Je savais que je devenait un peu insolente et je m'en voulais toujours à la fin de la journée, mais je ne pouvais en faire autrement. J'avais lachement choisit de me défouler contre ma famille. Au périls de nos liens si forts. Mais je ne pu aller plus loin que le pas de la porte car en l'ouvrant je tomba nez à nez avec monsieur Jeon. La surprise me fit sursauter.

-" M-monsieur?"

La panique grimpa subitement en moi et mon ryhtme cardiaque semblait devenir fou. Je gardais le silence, ne faisant aucunement confiance a ma voix à cette instant.

-"Est-ce qu'on peut aller discuter, tout les deux? Ca ne sera pas long."

Mon teint devait être livide, puisqu'il ajouta ensuite,

-"Ne t'inquiete pas, il est toujours avec nous. Respire un grand coup ma belle."

J'expulsait alors tout l'air bloquer dans mes poumons suite a sa phrase et il me fit un petit sourire, me tendant son bras que je pris lentement pour le suivre dans sa marche.

Le temps semblait si lourd, j'avais l'impression que le ciel allait nous tomber sur la tête tant j'étais nerveuse. Il ne disait rien, marchait simplement le long du chemin de terre. Je ne pouvais pas rester ainsi.

-" S'il vous plait, que ce passe t-il?"

-" J'ai enfin eu des nouvelles de mon fils."

-" Vraiment? Je suis soulager, il ne m'a rien envoyer depuis des semaines et je commencais serieusement à m'inquieter parce que personne ici ne crois en notre victoire et j'ai l'impression que tout le monde va perir mais evidemment je ne veux pas que ça arrive et ça n'arrivera pas. De plus Jungkook en est la preuve! Que vous a -t-il raconter ?"

-" (T/P) s'il te plais calme toi."

Il toussa légerement et je réalisais finalement l'excitation qui avait surgis de mon corps subitement. Je m'excusais et attendis le plus calmement possible qu'il aille mieux en passant une main dans son dos.

-" J'ai eu de ses nouvelles, mais la lettre n'était pas de lui."

La surprise me gagna à nouveau, mes yeux devait surement ressembler à deux grandes billes rondes. Mais je ne savais même plus quel scénario imaginer à ce stade là, je devais être patiente et l'écouter.

-" J'ai vu un des messagers la glisser dans ma boite au lettre ce matin et j'ai bien cru retrouver le médaillon de mon fils dans cette enveloppe. Mais heureusement ou malheureusement, je sais que les biens des défunts sont réstituer au famille en main propre. C'est pour ça que j'ai eu le courage de l'ouvrir."

Je ne pu m'empecher de lui prendre les mains, autant pour l'encourager à continuer que pour me rassurer.

-" Mon fils est blesser, il n'est plus au front."

-"Blesser ? Comment ça? A quel point?"

Il soupira et vint caresser ma joue du dos de sa main.

-" Suffisemment pour ne plus faire la guerre, visiblement..."

J'avais besoin d'air. J'etais dehors, le vent soufflais plutot fort et pourtant je manquais d'air. Je manquais de tout. Je manquais de Jungkook à mes côtés. Ce manque d'informations me rendiat subitement malade et je ne savais même pas comment exprimer tout ceci. Ma tête allait exploser si ca continuait ainsi.

-" (T/P), il faut que tu sois forte pour lui. Il ne finira pas cette guerre qu'il a si durement vécu. Il doit se sentir honteux et faible à l'instant."

-" Il ne l'est pas! Il a survécue a je ne sais combien d'attaque! C'est un guerrier!"

-" Le négatifs et souvent plus facile à visualiser que le positifs, tu sais. C'est un reflexe naturel. Le verre sera toujours à moitié vide. "

-"Mais est ce qu'au moins nous pouvons aller le chercher ?"

-" Non. Il recoit de nombreux soin actuellement mais je serais tenues informer si il se passe quelque chose. Tu peux te détendre et dormir un peu à présent. Tu as l'air épuisée et une si jeune fille ne devrait pas avoir ce regard la."

-" Je suis désolée, je n'y arrive plus en ce moment...Vivre avec cette peur constamment me ronge et j'ai fini par ceder a la panique."

Je pleurais encore et il vint m'enlacer tendrement. Ses bras me bercaient doucement et je le tenait contre moi comme si il allait s'envoler d'un instant à l'autre.

-" Nous retrouverons bientot notre héro, concentre toi sur cela. Tu n'as plus à t'en faire."

-" J'espere qu'il guérira vite, je lui souhaite tellement. Je ne veux pas qu'il souffre."

-" Que serait la vie, si tout était si facile..?"

-" Le paradis, certainement."

Il eu un rire soufflé avant de deposer un baiser contre ma tempe et de me relacher.

-" Le paradis est pour ceux qui ont su apprécier la vie que l'ont nous à offerte malgré les épreuves à surmonter. Il ne faut pas désespérer. Vous aurez une belle vie pleine de joie, mais il faut savoir endurer la tempete pour savoir de quoi est fait le bonheur."

Je hochais la tête lentement et il me salua en me demandant de prendre soin de moi et d'être prete à accueillir son fils a son retour.

Je suis prete depuis son départ, monsieur.