7- Deuil?

529 43 8
                                    

Plus d'une semaine que je lisais et relisais les lettres de Jungkook.
Sa dernière m'avait retourner le cœur et j'avais pleurer ma peine toute la nuit.
J'avais mal pour lui, avec lui.
J'étais démunie de ressentir toutes les difficultés auxquelles il faisait face sans pouvoir l'aider.
En apprenant que je pouvais lui écrire, j'avais bien évidemment sauter sur l'occasion.

Mais les doutes m'ont ronger tout au long de mes mots. J'ai écrit une bonne dizaine de fois la même lettres durant cette longue semaine. Parce que je n'arrivais pas à trouver les bons mots, parce que je n'arrivais pas à sécher mes larmes avant qu'elles atterrissent sur le papier.

Maman me tuerait, si elle voyait à quel point j'usais ma réserve pour rien. Elle prenait toujours soin de m'acheter la meilleure qualité possible.

Malgré ma foi en mon brun, je ne pouvais cacher mon manque et ma peine de l'imaginer vivre de tel moments. Je savais qu'il allait revenir, mais dans quel état ? Je ne pouvais même pas passer ma main sur ses joues pour consoler la perte de son camarade.
Je perdais espoir en moi-même et c'était la pire chose qui soit. Simplement parce que Jungkook comptais sur moi.
Alors je devais rester forte.

En ce début d'après-midi, maman m'avait forcer à quitter la maison. Chose que je n'avais pas faites depuis plusieurs jours. Je m'étais contenter de dormir, ignorer mes frères et ma sœur, mettre la table, et retourner au lit. J'entendais mon père s'agacer de mon comportement une fois que j'avais quitter la pièce, mais je me sentais si vide... J'étais incapable de plus.

Ce pourquoi je devais a présent retrouver deux amies dans un jardin public.
Quand je suis arriver sur place, elles étaient entrain de regarder au loin. Ou peut-être seulement face à elle, ou les petits canetons patogeaient.

-" Bonjour (T/P)! Ca faisait drôlement longtemps."

J'ai hocher la tête en me posant à leur côtés et elles ont vite remarquer mon visage crispé.

-" Tu as peur ?"

La question m'avait surprise. Qui n'était pas effrayer de voir un armée détruire nos vies ?

-" Oui. Pas vous?"

L'une a hocher la tête pour me dire que si, elle aussi. Tandis que l'autre a doucement soupirer, le regard dans mon dos.

-" Je ne sais pas si je dois encore avoir peur. Ils ont tuer mon père. Alors tant que la guerre ne devient pas civile, je n'arrive plus à m'inquiéter de quoi que ce soit."

Un lourd silence avait suivit ses aveux avant qu'elle ne laisse tomber sa tête contre mon épaule. Ses long cheveux blonds étaient détachés, ce qu'elles détestaient.
Nous avions alors pris le temps de l'enlacer, de la réconforter. Mais elle nous avait demander de cesser bien rapidement.

-" Vous savez, on est toutes dans la même position en ce moment. Impuissantes et inutile, parfois bonne à aller faire à manger ou livrer de l'alcool. Ca ne fait que deux semaines et je ne l'ai toujours pas pleurer. Vous savez pourquoi? Parce que je passe mon temps à apprendre à lire, à me forcer à atteindre un niveau parfait malgré nos moyens limiter afin de pouvoir aider ceux dans le besoin. Je sais que je vais finir par craquer, mais pas tant que ce ne sera pas le moment. Je fais ça pour enlever cette pression à d'autres. Parce que mon père est mort et je n'ai même pas eu le droit de savoir comment. Il faut qu'on apporte notre aide afin de faciliter le retour à la normal. Même si nos proches ne rentrerons pas, on doit se battre pour honorer leur mémoires. Il faut s'endurcir pour encaisser le fait que tôt ou tard un soldat inconnu viendras toquer à notre porte."

Ces mots étaient fort et déchirants à la fois. J'aimais sa façon de voir les choses, aider les autres à notre façon, à notre échelle. Mais je ne préparais certainement pas à faire mon deuil et vouer ma vie aux autres pour ne pas m'écrouler.

-" Tu sais, aider les autres est une merveilleuse chose. Cependant il ne faut faire aucune exception et vivre dans le déni ne te rendras que plus malheureuse. Peu importe le temps que tu passeras à lire."

-" On doit honorer la mémoire des Hommes qui sauveront nos terres. Pourquoi crois tu que les plus hauts grader reste à la capital? Parce que tout les autres vont y passer. C'est toi qui est dans le déni. "

-" Je ne suis pas dans le déni. Je sais qu'il se passe des choses horrible, mais envoyer tout ce monde la bas sans avoir un seul espoir de réussite serait inutile. Il y aura des survivants, il y en a toujours. Et tant que personne ne déposera entre mes mains le médaillons de mon petit ami, alors je garderais espoir même si je suis terrifiée."

-" Tu ne te fais que du mal. Mon père a cesser de m'envoyer des lettres et une semaine plus tard on a appris son décès. Tu n'as aucune idée de comment il va actuellement (T/P). Tu devrais plutôt demander à tes parents de te présenter de futur gendres, tu as bientôt dix huit ans toi aussi."

-" Et puis, même si tu dis vrai et qu'il rentre de la guerre...qu'elle est la chance qu'il revienne en un seul morceau ? Mon frère a avouer qu'ils sont bombarder à chaque heures de la journée. "

Leurs mots me deconcertaient. Je savais que ce n'étaient pas méchants, que j'avais toujours été la plus optimiste du village. Mais c'était dur d'entendre tout ça. Je me sentais seule.

-" Je ne veux épouser personne d'autre que Jungkook, et les parents sont parfaitement d'accord avec ça. Pourquoi est ce que vous ne me rassurer pas? Je me doute que ce doit être horrible de perdre ses proches mais ça ne m'est pas encore arriver, pourquoi est ce que vous voulez m'enlever le peu de bonheur qu'il me reste ?"

Suite à ça, leur regard s'est adoucie et elles se sont excuser. Mais je savais qu'elles ne penseraient jamais comme moi, elles devaient déjà être prête à me voir leur demander de venir a son enterrement. Mais j'ai garder dans un coin de ma tête que la prochaine fois que je les verrais, ce sera pour leur montrer ma bague.

Un Pétale Sous La Pluie |J.Jk|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant