N°32

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Le lendemain était un jour de weekend, dimanche, le climat était lourd et humide, ajouté à la tension créé par la mort mystérieuse de Suga la veille ainsi que le nouvel ordre du roi, un ordre plutôt flou quand on s'y penche d'avantage la dessus.

-Demeure des Suzuki 9h30-

Timidement, Nishinoya appuya sur la sonnette de la grande maison de la jeune fille, son père, Haruhi Suzuki travaillait dans une grande société influente et brassait beaucoup d'argent, cette réussite étant le fruit de son travail acharné, il véhicula cette idéologie envers sa descendance exigeant toujours le meilleur d'elles, quitte à être extrêmement sévère et stricte.

Suzuki Haruhi n'appréciait guère les connaissances amicales de sa fille et encore moins sa scolarité à Karasuno, il n'avait accepté de la transférer uniquement à cause de différents problèmes liés à son ancien établissement scolaire.

Nishinoya soupira nerveusement priant pour ne pas tomber sur le patriarche de la famille, le peu d'interactions qu'il avait eu avec lui s'étaient très mal terminés et le jeune garçon détestait ouvertement le père d'Umiko.

Finalement c'était sa mère, Suzuki Mie qui lui ouvrit la porte, celle-ci le regarda surprise et le jeune garçon lui sourit amicalement avant de demander après son amie ; hésitante, sa mère le fit entrer dans la maison et lui indiqua la chambre de la jeune fille avant de demander :

- Elle est dans état post-dépressif depuis presque deux jours... saurait par hasard ce qu'elle a?

Nishinoya avala sa salive nerveusement conscient qu'il ne pouvait lui parler du jeu ou de la mort de son cousin actuellement oublié de la mémoire collective, il répondit simplement qu'il ignorait la raison de sa tristesse et promis qu'il ferait de son mieux pour lui remonter le moral ; la jeune femme soupira peu convaincue et lui demanda à nouveau la cause de l'état de son oeil mais le libero détourna habilement la question et grimpa les escaliers en direction de la chambre d'Umiko.

Il frappa doucement la porte de la chambre et ne reçu pour réponse qu'un faible "je veux rester seule maman", il soupira et tourna la poignée de la porte pénétrant dans la chambre plongée dans l'obscurité, il se dirigea en premier lieu des fenêtres et ouvrit les rideaux ainsi que les stores laissant filtrer la lumière dans l'ensemble de la pièce puis s'approcha du lit et s'assit à côté de la jeune fille.

- s'il te plaît laisse moi. Renifla t elle. Que le jeu me tue je n'en ai rien à faire...

- mais qu'est-ce que tu racontes !? S'exclama-t-il scandalisé.

- Tu as toi aussi reçu un message de Sugawara-san non? Dit-elle en se levant, les yeux rouges et gonflés. C'est à cause de moi qu'il est mort... Pleura-t-elle. Mais...mais je ne lui ai jamais en voulu à cause de la mort d'Asahi-nii-chan...ce...ce n'était pas de ça faute...et maintenant à cause de moi il est mort

- Umiko ressaisit toi!! Ce n'est pas de ta faute et tu le sais bien !

- si ça l'es! Dit-elle d'une voix forte. S'il ne s'était pas senti désolé il n'aurait jamais mis fin à ses jours et il ne m'aurai jamais envoyé un message d'excuse, je n'en veux pas....je veux juste qu'il revienne.

Elle éclata à nouveau en sanglots avant d'essuyer rageusement ses larmes, en colère contre elle même.

- je suis pathétique...Soupira-t-elle. Je ne fait que des erreurs et pleurer, j'en ai assez...que ce jeu me tue une bonne fois pour toute je n'en peux plus.

- COMME SI J'ALLAIS LAISSER PASSER ÇA !

Elle sursauta face à la voix forte de Nishinoya à ses côtés, elle avait presque oublié sa présence et rougit, sans crier garde lui attrapa le visage pour la forcer à le regarder, ses yeux lançant des éclairs déterminant.

Haikyuu!! AU: King's gameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant